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mardi 30 novembre 2010

Ibragimov, de l'ombre à la lumière

Boxe


Ibragimov, de l'ombre à la lumière

Timur Ibragimov, l'adversaire de Jean-Marc Mormeck jeudi, n'est pas un novice. L'Ouzbek de 35 ans reste sur neuf victoires et n'a connu la défaite qu'à deux reprises en 33 combats. Son coach Luis Lagerman prévient : "Durant ce combat, ne clignez pas des yeux. Vous pourriez manquer quelque chose".

TIMUR IBRAGIMOV 
Pays : Ouzbékistan 
Taille : 1,93m
Poids : 
Combats : 33
Victoires : 30 (16 K.-O.)
Défaites : 2
Nul : 1
Ancien membre de l'équipe olympique ouzbek présente à Sidney, Timur Ibragimov, l'adversaire de Jean-Marc Mormeck jeudi, est un boxeur né à Tashkent. Passé professionnel au lendemain des JO, il a aujourd'hui 35 ans et est actuellement classé 7e à la WBA, juste derrière Hasim Rahman. Vainqueur d'Oliver Mc Call aux points en juin dernier, il détient le titre international NABA et reste sur neuf victoires consécutives. Timur est aussi le cousin de Sultan Ibragimov, médaillé d'argent aux JO de Sydney chez les lourds, et ancien champion du monde WBO (le temps de trois combats). Sultan a cédé sa ceinture le 24 février 2008 à l'Ukrainien Wladimir Klitschko, déjà champion IBF de la catégorie à ce moment-là. Aujourd'hui, c'est Timur qui a repris le flambeau du clan Ibragimov. Souvent dans l'ombre, il n'a jamais été aussi prêt d'une chance mondiale et il ne veut pas la rater.
MORMECK-IBRAGIMOV, OPPOSITION DE STYLES ?
Plus grand que son adversaire (1,93m pour 1,81m), Timur Ibragimov est un boxeur agile. Il se déplace bien sur le ring. C'est un bon technicien, aux dires du Français, qui peut boxer en avançant comme en reculant. En revanche, Mormeck a avancé son manque de puissance. Pour J-M.M., Ibragimov ne frappe pas aussi fort que Hasim Rahman. Que pense le principal intéressé de son adversaire tricolore ? "Physiquement, il est très fort. Il a également beaucoup d'expérience. Il a déjà été deux fois champion du monde en lourds-légers. Aujourd'hui, c'est un vrai lourd. Sa puissance est un atout. C'est un boxeur dur au malCela fait un bout de temps que je suis Jean-Marc. Quand il a boxé en Floride, j'étais même dans la salle, j'ai assisté à son combat. Puis, quand il est passé chez les lourds, j'ai vu ses deux premiers combats en vidéo (contre Maddalone et Oquendo)."
POURQUOI PEUT-IL GAGNER ?
Ibragimov dans la lumière - BOXE
Lors de la conférence de presse commune donnée lundi, Ibragimov n'a pas voulu trop en dire. L'Ouzbek a laissé transparaître beaucoup de confiance en lui. Evidemment. Cela suffira-t-il face à Mormeck ? "Je préfère ne pas vous dévoiler mes atouts. Ce que je peux vous dire c'est que j'aime boxer. J'aime la boxe. Après si on doit se battre, je me battrai.. J'aime ça aussi. Le vainqueur aura montré qu'il est le meilleur", prévoit-t-il. L'Ouzbek n'a pas voyagé jusqu'à la capitale française pour y faire du shopping. "J'adore Paris. C'est un lieu chargé d'histoire. Et peut-être que jeudi, je marquerai l'histoire de mon sport", espère le boxeur de 35 ans.  "Je sais juste que je suis venu à Paris pour battre Mormeck. Si j'ai la chance d'y parvenir, je la saisirai. C'est juste un combat. Si je fais le boulot, tout ira bien. "
IL VEUT ENFIN ETRE DANS LA LUMIERE :
Cela a été évoqué plus haut. Timur Ibragimov est le cousin de Sultan Ibragimov, ancien médaillé olympique (argent en 2000) et ancien champion du monde WBO dans la catégorie reine (2007-2008). Jusqu'à cette demi-finale mondiale, Timur est souvent resté dans l'ombre de son illustre cousin. Il veut tourner la page : "Mon cousin Sultan a souvent été sur le devant de la scène au début de ma carrière. Il passait souvent avant moi". Lui-même ne sait pas pourquoi il n’a pas eu de réelle chance mondiale avant son combat parisien. "Il faudrait demander aussi à mon ancien manager. Je l'ai viré depuis. Mais j'ai toujours été prêt pour ce genre de combat. Aujourd'hui, si j'ai la possibilité de combattre Jean-Marc, c'est grâce à ce que j'ai fait, mais également grâce à Mormeck. Merci à lui".
SON COACH LE VOIT (EVIDEMMENT) GAGNER :
Luis Lagerman n'est pas un inconnu dans le paysage pugilistique. S'il s'occupe aujourd'hui d'Ibragimov, l'entraîneur américain a, cette année, aussi travaillé avec le Français Steve Herelius, à qui il a donné un coup de main en juin en Floride. Face à Mormeck, le coach de l'Ouzbek n'imagine pas une défaite de son protégé : "On est prêt. On s'est vraiment entraîné très dur pour ce combat. Timur est dans la forme de sa vie." Quand l'entourage de Mormeck les a contactés pour remplacer Rahman, Lagerman et Ibragimov étaient en Suède à parfaire la condition du boxeur. Que devra faire son protégé pour battre le Français ? "Pour le mettre K.-O., Temur devra bien bouger, chose qu'il fait très bien, et cogner. Toujours cogner." Lagerman aime également rappeler que son élève a beaucoup combattu cette année face à de solides boxeurs. "J'adore le style de Mormeck. C'était un très bon boxeur chez les lourds-légers, mais il ne doit pas oublier qu'il affronte des "big boys" maintenant. Dans cette catégorie, il y a les coups, mais ce qui importe aussi, c'est la puissance. J'espère pour lui qu'il en aura assez pour douze rounds. Timur peut tenir lui, sans problème". Et de conclure, comme un avertissement : "Ça sera un match très intéressant. Ce combat n'ira pas à son terme, j'en suis sûr. Surtout, ne clignez pas des yeux. Vous pourriez manquer quelque chose."
Jeudi 2 décembre, à partir de 19h15, suivez EN DIRECT sur notre site l'intégralité de la soirée à la Halle Carpentier.
Eurosport - François-Xavier RALLET

dimanche 28 novembre 2010

samedi 27 novembre 2010 Oupeye, Liege, Belgique

samedi 27 novembre 2010
 
Oupeye, Liege, Belgique
commission: Belgian Boxing Federation
promoteur: Promotion BC G.M.G. Vise
matchmaker: Mirco Giuliani
divisionboxeurKgv-d-nadversaireKgv-d-n
poids Super Mi-MoyensAhmed El Hamwi64.74(0)-1(1)-1GMattia Caputo64.8debutDU88
arbitre: Serge Hendrice | juge: Didier Voisin 80-74 | juge: Alain Hemeleers 79-75 | juge: Pascal Montulet 78-76 
Vacant Belgian LFB superwelterweight title
poids Super MoyensGeard Ajetovic75.516(8)-4(0)-1GEugen Stan76.55(1)-51(0)-1DU44
arbitre: Serge Hendrice | juge: Didier Voisin 40-37 | juge: Jean-Marie Natus 39-37 | juge: Pascal Montulet 40-37 
poids Super LégersSteve Jamoye63.11(1)-0(0)-0GCatalin Gheorghe62.1debutDU44
arbitre: Pascal Montulet | juge: Didier Voisin 40-35 | juge: Jean-Marie Natus 40-35 | juge: Serge Hendrice 40-36 
poids Super PlumesSabrina Giuliani60.82(0)-0(0)-0GMirabela Georghe58.0debutDU44x2
arbitre: Pascal Montulet | juge: Didier Voisin 40-37 | juge: Jean-Marie Natus 40-37 | juge: Serge Hendrice 40-36 

CANCLAUX/VITU : QUI AURA L’œIL DU TIGRE ?

CANCLAUX/VITU : QUI AURA L’œIL DU TIGRE ?

Tout sera réuni pour un parfait championnat de France des poids super-welters le 04 décembre prochain à Soissons entre le tenant du titre Cédric Vitu (25 ans ; 29 combats, 28 victoires dont 13 par KO, 1 défaite) et Christophe Canclaux (34 ans ; 45 combats, 41 victoires dont 26 par KO, 4 défaites). Sur le schéma « vieux briscard des rings contre jeune espoir de la catégorie », ce championnat promet une issue capitale tant pour le futur vainqueur que pour le futur vaincu. L‘enjeu sera déterminant pour la carrière des deux protagonistes.




A vouloir trop écouter les conseils de ses « amis », « Rocky » a végété pendant plusieurs années dans les milieux des classements mondiaux tout en entretenant le doux espoir d’un championnat du monde. Ce rêve fut plus ou moins réalisé à travers le titre "batard" de championnat WBO intercontinental des super-welters contre le canadien Joachim Alcine. Il fallut attendre décembre 2009 pour voir Canclaux disputer ce titre « honorifique » ! Malheureusement cette échéance tardive fut soldée par une défaite aux points. Depuis, beaucoup d’interrogations demeurent sur la capacité physique de « Rocky » à retrouver le haut niveau (problème de santé avec un dérèglement de la glande thyroïde ; problème de poids…). Entre doutes et désespoir, Christophe enchaîna tant bien que mal avec une victoire par KO contre le hongrois Janos Varga et une défaite surprenante contre le modeste ukrainien Roman Dzhuman. C’est devenu une réalité dans le paysage pugilistique, Canclaux ne convainc plus. Dès lors on pourrait penser que Christophe soit déjà fini, mais c’est très mal connaître le mental de « rocky ». Pour mettre fin à cette spirale négative, l’azuréen a su faire de nouveau confiance en son entourage légitime, son entraîneur Jacques Strocchio, sage homme du Noble Art. Soyons-en sûr, il y a de l’œil du tigre chez ces hommes là !




Paradoxalement, la remise en question pugilistique sera également du côté de l’espoir « Titi Vitu ». Cédric par ses racines gitanes et son talent inné rappelle étrangement son aîné. Les comparaisons sont ici trop faciles pour se laisser berner par les clichés et pourtant les similitudes sont tellement frappantes que nous ne bouderons pas notre plaisir à assumer ces destins croisés. Quelque part l’histoire de la Boxe s’est toujours inscrite dans la rivalité « Vieux/Jeune ». Dans tous les cas ce combat permettra au titre national d’accroître son intérêt dans le principe de « suprématie nationale ». Car à trop vouloir s’éviter, de nombreux boxeurs français ont oublié d’être les meilleurs dans leur pays avant de prétendre à des combats contre l’élite mondiale. La désillusion pugilistique condamne souvent ces derniers à chercher des excuses peu honorables pour des échecs évidents. Question « suprématie nationale », les spectateurs de Soissons seront servis avec ce Championnat de France des Super Welters. Soyons clair, ce championnat ne se ferait pas sans le courage et « l’œil du tigre » du jeune Cédric Vitu. Cette première défense de titre contre Canclaux démontre une capacité mentale à accepter les défis du haut niveau. Alors oui, nous vous félicitons messieurs de nous offrir ce combat qui possède un vrai sens pugilistique ! Merci d’avoir gommer nos doutes en validant cet affrontement. Soyez Nobles messieurs car le Noble Art a besoin de vous. Canclaux/Vitu est un match a priori indécis, équilibré et courageux. Aucun des deux boxeurs n’a la faveur des pronostics, seul « l’œil du tigre » les départagera ! Reste que le public y trouvera son compte pour une affiche qui mériterait un plus grand engouement médiatique, mais cela est une autre histoire…

A noter également le combat de Medhi Nekaies (27 ans ; 19 combats, 15 victoires dont 8 par KO, 4 défaites) contre Arnold Gond (30 ans ; 12 combats, 4 victoires dont 1 par KO, 7 défaites, 1 nul). Thierry Karl vient de déclarer forfait sur blessure.

Super Six – Une ronde préliminaire à oublier Sports - Boxe Écrit par Daniel Cloutier Dimanche, 28 novembre 2010 11:08 Mise à jour le Dimanche, 28 novembre 2010 11:45 Enfin, la ronde préliminaire du «Super Six» est terminée! Les dirigeants du réseau de télé Showtime, qui ont mis sur pied ce tournoi des 168 livres, sont sûrement soulagés. La moitié des six boxeurs impliqués dans ce tournoi au départ (le Danois Mikkel Kessler et les Américains Jermain Taylor et Andre Dirrell) ont tour à tour abandonné en cours de route, en raison de problèmes de santé. La ronde demi-finale du tournoi opposera le Britannique Carl Froch (27-1-0) au Jamaïcain Glencoffe Johnson (51-14-2), tandis que l’Américain Andre Ward (23-0-0) fera face à l’Arménien Arthur Abraham (31-1-0). Samedi soir à Helsinki, en Finlande, Froch a servi une correction à Abraham, le battant 12 rounds à zéro, tandis qu’à Oakland, en Californie, Ward a facilement dominé le Camerounais Sakio Bika (28-5-2), pour finalement l’emporter par décision unanime des juges. Ward termine la ronde préliminaire du tournoi avec six points, comparativement à quatre pour Froch, et trois pour Abraham et Johnson. Johnson, qui a remplacé Kessler après la deuxième ronde du tournoi, termine avec trois points parce qu’il a vaincu l’Américain Allan Green par K.-O. (huitième round) le 6 novembre à Las Vegas. «J’étais persuadé dès le départ que j’allais sortir champion de ce tournoi, et je n’ai pas changé d’idée là-dessus, confiait Ward samedi soir. Je suis assurément le boxeur le plus complet du groupe et je le prouverai dans la ronde demi-finale, puis dans la finale du tournoi. Ward a vaincu Kessler, Green et Bika dans la ronde préliminaire du tournoi.» «Je n’ai pas livré un combat du tonnerre face à Bika, mais disons que… j’en ai fait assez pour dominer tous les rounds, a déclaré Ward. Mais vous me connaissez, c’est assez rare que je sois vraiment satisfait de ma performance. Je suis un perfectionniste dans l’âme. «Le combat était salaud par moments. J’ai encaissé pas mal de coups de coude et de coups de tête. Ce n’est pas pour rien que je suis retourné au vestiaire avec des coupures aux deux arcades sourcilières. Je vais prendre quelques jours de repos, puis je vais commencer à me préparer pour la ronde demi-finale du «Super Six«. On passe maintenant aux choses sérieuses…» Froch s’en promet lui aussi «J’étais absolument convaincu que je servirais une leçon de boxe à Abraham, et je l’ai fait, a mentionné le boxeur de 31 ans de Nottingham. Je ne me suis pas trompé lorsque j’ai dit à mes entraîneurs que mon jab allait rendre Abraham hésitant. Et vous le savez, un boxeur hésitant est destiné à vivre l’enfer contre moi. «Vous avez raison de dire que je viens de livrer l’un des meilleurs combats, sinon le meilleur, de ma carrière. Comme le bon vin, je m’améliore en vieillissant. Tous mes coups étaient vifs et explosifs. Je suis de plus en plus certain que je vais gagner ce tournoi.» Froch a répété qu’à l’issue de ce «Super Six», il fera le saut dans la division des poids mi-lourds (175 livres). «Je rêve de disputer un match revanche à Jean Pascal, alors lorsque le tournoi Showtime sera terminé, je vais lancer un défi à Jean. Je veux mettre la main sur son titre mondial des 175 livres du WBC, a déclaré Froch. Oui, je vais poursuivre ma carrière chez les 175 livres en 2012.» Mine déconfite Le 6 décembre 2008 à Nottingham, Froch avait vaincu le boxeur québécois par décision unanime des juges, dans le cadre d’un match de championnat du monde des poids super moyens (168 livres) du WBC. Depuis, Pascal a remporté quatre matchs de championnats du monde dans la division des mi-lourds (il a vaincu deux fois le Montréalais Adrian Diaconu, l’Italien Sylvio Branco et l’Américain Chad Dawson). Abraham avait la mine déconfite après avoir encaissé cette dégelée aux mains de Froch. «Absolument rien ne fonctionnait pour moi, avoue l’Arménien, qui vit en Allemagne. Froch a boxé intelligemment, pas moi. On ne peut pas gagner contre Froch en cherchant obstinément le K.-O. Il faut boxer avec lui. Je vais en tirer une bonne leçon, surtout que je m’attends à le revoir dans la finale du tournoi.»

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Écrit par Daniel Cloutier   


Enfin, la ronde préliminaire du «Super Six» est terminée! Les dirigeants du réseau de télé Showtime, qui ont mis sur pied ce tournoi des 168 livres, sont sûrement soulagés.
La moitié des six boxeurs impliqués dans ce tournoi au départ (le Danois Mikkel Kessler et les Américains Jermain Taylor et Andre Dirrell) ont tour à tour abandonné en cours de route, en raison de problèmes de santé.
La ronde demi-finale du tournoi opposera le Britannique Carl Froch (27-1-0) au Jamaïcain Glencoffe Johnson (51-14-2), tandis que l’Américain Andre Ward (23-0-0) fera face à l’Arménien Arthur Abraham (31-1-0).
Samedi soir à Helsinki, en Finlande, Froch a servi une correction à Abraham, le battant 12 rounds à zéro, tandis qu’à Oakland, en Californie, Ward a facilement dominé le Camerounais Sakio Bika (28-5-2), pour finalement l’emporter par décision unanime des juges.
Ward termine la ronde préliminaire du tournoi avec six points, comparativement à quatre pour Froch, et trois pour Abraham et Johnson.
Johnson, qui a remplacé Kessler après la deuxième ronde du tournoi, termine avec trois points parce qu’il a vaincu l’Américain Allan Green par K.-O. (huitième round) le 6 novembre à Las Vegas.
«J’étais persuadé dès le départ que j’allais sortir champion de ce tournoi, et je n’ai pas changé d’idée là-dessus, confiait Ward samedi soir. Je suis assurément le boxeur le plus complet du groupe et je le prouverai dans la ronde demi-finale, puis dans la finale du tournoi.
Ward a vaincu Kessler, Green et Bika dans la ronde préliminaire du tournoi.»
«Je n’ai pas livré un combat du tonnerre face à Bika, mais disons que… j’en ai fait assez pour dominer tous les rounds, a déclaré Ward. Mais vous me connaissez, c’est assez rare que je sois vraiment satisfait de ma performance. Je suis un perfectionniste dans l’âme.
«Le combat était salaud par moments. J’ai encaissé pas mal de coups de coude et de coups de tête. Ce n’est pas pour rien que je suis retourné au vestiaire avec des coupures aux deux arcades sourcilières. Je vais prendre quelques jours de repos, puis je vais commencer à me préparer pour la ronde demi-finale du «Super Six«. On passe maintenant aux choses sérieuses…»
Froch s’en promet lui aussi
«J’étais absolument convaincu que je servirais une leçon de boxe à Abraham, et je l’ai fait, a mentionné le boxeur de 31 ans de Nottingham. Je ne me suis pas trompé lorsque j’ai dit à mes entraîneurs que mon jab allait rendre Abraham hésitant. Et vous le savez, un boxeur hésitant est destiné à vivre l’enfer contre moi.
«Vous avez raison de dire que je viens de livrer l’un des meilleurs combats, sinon le meilleur, de ma carrière. Comme le bon vin, je m’améliore en vieillissant. Tous mes coups étaient vifs et explosifs. Je suis de plus en plus certain que je vais gagner ce tournoi.»
Froch a répété qu’à l’issue de ce «Super Six», il fera le saut dans la division des poids mi-lourds (175 livres).
«Je rêve de disputer un match revanche à Jean Pascal, alors lorsque le tournoi Showtime sera terminé, je vais lancer un défi à Jean. Je veux mettre la main sur son titre mondial des 175 livres du WBC, a déclaré Froch. Oui, je vais poursuivre ma carrière chez les 175 livres en 2012.»
Mine déconfite
Le 6 décembre 2008 à Nottingham, Froch avait vaincu le boxeur québécois par décision unanime des juges, dans le cadre d’un match de championnat du monde des poids super moyens (168 livres) du WBC. Depuis, Pascal a remporté quatre matchs de championnats du monde dans la division des mi-lourds (il a vaincu deux fois le Montréalais Adrian Diaconu, l’Italien Sylvio Branco et l’Américain Chad Dawson).
Abraham avait la mine déconfite après avoir encaissé cette dégelée aux mains de Froch.
«Absolument rien ne fonctionnait pour moi, avoue l’Arménien, qui vit en Allemagne. Froch a boxé intelligemment, pas moi. On ne peut pas gagner contre Froch en cherchant obstinément le K.-O. Il faut boxer avec lui. Je vais en tirer une bonne leçon, surtout que je m’attends à le revoir dans la finale du tournoi.»

Froch sert une correction à Abraham


Froch sert une correction à AbrahamPDFImprimerEnvoyer

Écrit par Daniel Cloutier   


Le boxeur britannique Carl Froch a réalisé la plus belle performance de sa carrière samedi soir à Helsinki, en Finlande.
Froch (27-1-0) a servi une correction à l’Arménien Arthur Abraham, qu’il a finalement vaincu par décision unanime des juges.
Plus hargneux, plus intense et plus rapide que son rival, Froch a clairement  dominé les 12 rounds de cet affrontement figurant dans la troisième ronde du Super Six, le tournoi des 168 livres du réseau de télé Showtime.
Froch, qui a déstabilisé Abraham avec son jab et ses crochets de gauche, a mitraillé son rival sans répit au cours des 7e, 10e et 11e rounds.
Les trois juges du combat ont accordé la victoire à Froch par des scores sans équivoque de 120-109, 120-108 et 120-108.
Abraham a servi de bonnes répliques durant les 3e, 5et 12e rounds, mais avec sa ténacité exceptionnelle, Froch trouvait toujours le moyen de gagner les rounds.
Froch a subi son seul et unique revers dans la deuxième ronde du tournoi, face au Danois Mikkel Kessler.
Quant à Abraham (31-2-0), il en était à son deuxième revers consécutif. Il avait subi une disqualification dans la deuxième ronde du tournoi pour avoir frappé l’Américain Andre Dirrell alors que celui-ci était déjà allongé au sol. Dirrell, tout comme Kessler, s’est finalement retiré du tournoi en raison de problèmes de santé.