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lundi 31 mai 2010

ANTONIN DÉCARIE EST DÉÇU, MAIS SEREIN


ANTONIN DÉCARIE EST DÉÇU, MAIS SEREIN

LUNDI 31 MAI 2010
RDS.CA
Antonin Décarie (Photo RDS.ca)
Antonin Décarie (Photo RDS.ca)


Le boxeur québécois Antonin Décarie a subi la première défaite depuis le début de sa carrière professionnelle vendredi en France contre Souleymane M’baye. Décarie est déçu de ce résultat, mais au moins il sait qu’il pourra obtenir un combat revanche.

Dure fin de semaine pour les pugilistes québécois. La défaite d’Éric Lucas le pousse à la retraite, le revers de Renan St-Juste l’éloigne de son objectif de combat de championnat du monde et quant à la défaite de Décarie, elle ne devrait pas avoir d’aussi graves conséquences. Il est jeune et obtiendra un combat revanche au Québec comme prévu au contrat.

« Si je m’étais fait déclasser et si je n’avais pas eu ma place dans le ring avec lui, je ne regarderais pas la revanche d’un bon œil », explique Décarie. « Mais on parle plutôt d’un combat qui aurait pu aller d’un bord comme de l’autre. »

M’baye a obtenu le titre mondial intérimaire WBA des mi-moyens en s’imposant particulièrement en milieu de combat. Le Français a ébranlé Décarie au quatrième round, sans toutefois parvenir à le coucher. Deux des juges ont donné un pointage de 116-113, alors que le troisième a évalué le combat 116-112.

« Je ne veux pas crier au vol, je veux simplement dire que c’était un combat très serré », précise le boxeur lavallois. « Je suis déçu parce que j’ai l’impression que je n’ai pas livré la meilleure performance de ma carrière. »

Ce que Décarie regrette, c’est de ne pas être parvenu à s’imposer suffisamment pour inciter les juges à lui donner la majorité des rounds.

« Le combat était extrêmement serré et il y a plusieurs rounds pendant lesquels je n’ai pas travaillé efficacement », conclut Décarie. « Je travaillais fort, mais pas bien. »

Décarie ne sait pas à quel moment il remontera dans le ring. La décision appartient à M’baye, qui pourrait disputer un autre combat avant d’affronter à nouveau Décarie.
*D’après un reportage de Jean-Luc Legendre

Il futuro per Froch è amletico. Combattere in Germania o ritirarsi dal Supersix?

Il futuro per Froch è amletico. Combattere in Germania o ritirarsi dal Supersix?

L'ex campione WBC  dei supermedi  Carl Froch prenderebbe in considerazione il ritiro  dal Supersix  pur di non combattere in Germania contro Arthur Abraham. Il duello è previsto nel mese di agosto e gli sponsa Berlino ci  sono mentre  per un'altra sede bisognerebbe  trovarli. Froch sa bene che contro Arthur dovrebbe stravincere per uscire dalla Germania con un verdetto positivo ed allora punta i piedi.Froch_felice_dopo_Taylor_copy

- Dopo la sconfitta subita con Kessler il prossimo incontro per me sarebbe fondamentale. Perchè non posso giocarmelo ad  armi pari?Ho fatto presente a Showtime - 
Continua Froch- Il  problema ,ma pare che le condizioni finanziarie per farlo altrove non ci siano. Io combatterei negli  States o da un'altra parte ma non in Germania. Li' non ci sono speranze  di uscire vincente se non per ko.
. A questo punto potrei rinunciare al match e ritirarmi  dal torneo. 

Seddik bouchentouf boxera normalement à Manage en Belgique ce 12 Juin pour son 2ème combat pro!

Quel est ton adversaire et tes projets?




Alors je boxe le 12 juin , poid moyen , contre un boxeur èxpèrimentè en fin de carrière , si je gagne ça va me faire un grand tremplin , mais on attend la confirmation , ensuite je m'entraine dur dur dur j'ai un coach ici en france qui m'entraine , vraiment vraiment super bien nordine sadelli , sinon avec mon promoteur et manager si les rèsultats y sont on devras faire un titre mèditèranéen en fin d'année.

Décarie: une première défaite... et déjà l'oeil sur une revanche


Décarie: une première défaite... et déjà l'oeil sur une revanchePDFImprimerEnvoyer
Sports - Boxe
Écrit par Léandre Drolet   

Antonin Décarie n'a pu réaliser son rêve de devenir champion du monde vendredi soir à Paris. Le Lavallois a perdu par décision unanime des juges contre le Français Souleymane M’Baye dans un combat de championnat du monde intérimaire des mi-moyens de la WBA, au Palais des sports Marcel-Cerdan de la capitale française.
M'Baye (39-3-1, 21 K.-O.), ex-champion du monde de la catégorie, a ébranlé Décarie (23-1, 7 K.-O.) au quatrième round. Les juges ont accordé des scores de 116-112, 116-112 et 116-113 au Français au bout des 12 rounds.
Décarie a connu une dure soirée, même s'il a livré un bon combat, selon ses dires, et il a été beau joueur après la défaite.
«Je n'aime pas les boxeurs qui disent s'être fait voler, alors je ne jouerai pas cette carte», a-t-il déclaré.
Le sympathique boxeur a d'ailleurs reconnu le mérite de son adversaire.
«Je tiens à féliciter Souleymane. Il a remporté cet affrontement en raison de son expérience», a ajouté le boxeur lavallois.
«Il est parvenu à gagner des rounds alors que j'en faisais parfois plus que lui, mais de par son expérience, il était plus flamboyant que moi, sans pourtant placer les meilleurs coups. Les juges ont penché en sa faveur, a expliqué Décarie. Il y a une clause de combat revanche dans le contrat et je vous promets que le résultat sera différent.»
Souleymane M'baye a remporté le championnat du monde intérimaire des mi-moyens de la WBA en défaisant Antonin Décarie, à Paris. 
Photo Alain Décarie
Coupé aux deux yeux
Décarie a été coupé aux deux yeux par des coups de tête, ce qui a nécessité six points de suture.
M'Baye a reconnu le talent de Décarie et il a admis après le combat qu'il lui avait rendu la tâche difficile et que le Québécois avait livré tout un combat.


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Cliquez sur l'image pour voir la galerie de photos d'Alain Décarie

dimanche 30 mai 2010

V. KLITSCHKO GAGNE AVANT LA LIMITE


V. KLITSCHKO GAGNE AVANT LA LIMITE

L'ukrainien Vitaly Klitschko (40-2, 38 KO) a conservé son titre WBC des poids lourds en battant par Ko à la dixiéme reprise le polonais Albert Sonowski (45-3-1, 27 KO) ce soir à la Veltins Arena de Gelsenkirchen en Allemagne. L'ainé des klistchko a dominé le combat et a envoyé au tapis Sonowski sur une terrible combinaison gauche, droite.

samedi 29 mai 2010

«JE SUIS ALLÉ AU BOUT DE MES RESSOURCES». Bl Article de Bertrand Raymond!


«JE SUIS ALLÉ AU BOUT DE MES RESSOURCES»

BERTRAND RAYMOND
SAMEDI 29 MAI 2010
RDS.CA
Éric Lucas et Librado Andrade après leur combat. (Photo PC)
Éric Lucas et Librado Andrade après leur combat. (Photo PC)

Bertrand Raymond
QUÉBEC - Vous dire toute l'admiration que j'ai pour Éric Lucas. Et cela ne date pas d'aujourd'hui. Les athlètes qui, comme lui, avancent dans leur carrière sans se soucier de la notoriété et de la force de frappe de leurs adversaires, ne courent pas les rues.

Si Lucas avait gagné sa vie avec des patins aux pieds, il aurait été l'athlète le plus populaire en ville. On l'aurait vu constamment dans le choix des trois étoiles. Hier soir, dans la dernière défaite de sa carrière, l'une de ses plus cruelles, le public de Québec lui a accordé d'emblée la première étoile par le biais d'une ovation debout quand, le visage ensanglanté, il a réalisé que c'était terminé.

Quelle fin de carrière pour un homme qui avait déjà tout donné à son sport et qui est allé encore une fois à la limite de ce qu'il avait à offrir. Dans la défaite, il a continué de grandir dans l'opinion publique. Il a encaissé plus de coups qu'il pouvait en prendre, mais il en a aussi distribué de très bons. Suffisamment pour faire réfléchir Librado Andrade, une bête qui avait l'air moins féroce que lors de ses affrontements contre Lucian Bute, mais qui sait encore dépecer un rival avec la précision d'un chirurgien.

Parlant de chirurgien, Lucas a fêté son 39e anniversaire de naissance à l'hôpital. Le premier médecin qui l'a examiné à son retour au vestiaire lui a recommandé de faire fermer au plus tôt une profonde coupure à l'arcade sourcillière gauche.

«C'est assez délicat comme blessure, lui a-t-il fait remarquer le médecin. La coupure est profonde et elle est en forme de Y. Nous n'avons pas ce qu'il faut à la clinique du Colisée pour refermer une plaie aussi profonde et rien ne sert de jouer les braves en attendant à demain (ce matin) pour recevoir des points de suture.»

Avant d'aller affronter les médias, il a trouvé le moyen de badiner avec son entourage. «Quand j'ai affronté Mikkel Kessler, je voulais m'offrir un dernier combat et j'en ai eu tout un. J'ai voulu répéter l'expérience avec Andrade et j'en ai eu tout un encore.»

Il s'est amusé de sa propre blague tout en admettant que son rival l'avait vraiment étonné. «Je l'avais imaginé fragile. Pourtant, quand je l'ai atteint solidement, il n'a pas bronché», a-t-il admis.

Un brin masochiste, Lucas a même demandé qu'on prenne sa profonde coupure en photo. En gros plan, ce n'était pas beau à voir.

«Tant qu'à conserver un souvenir de cette soirée», a-t-il dit, simplement, un sourire en coin.

Quel courage il a démontré durant cette soirée. Ce combat a été à l'image de sa carrière. Il s'est battu avec hargne, en tentant de répliquer tant bien que mal aux attaques d'Andrade. Quand ce n'était pas lui qui frappait le premier, évidemment.

C'est le médecin, après avoir examiné l'état de sa paupière une deuxième fois en bordure du ring, qui a recommandé à Stéphan Larouche d'arrêter la bataille. Dans la foule, on était certain d'une chose. La décision ne venait certainement pas de Lucas. Le connaissant, il aurait continué malgré le risque de subir une blessure plus grave encore.

Larouche a tenu compte de la recommandation. «J'étais d'accord avec cela. Rien ne sert de s'obstiner dans ces moments-là», a précisé l'entraîneur.

«Honnêtement, avant le combat, je m'attendais à ce que ce combat soit une expérience à la fois difficile et l'fun», a fait remarquer Lucas.

«Un combat l'fun, a demandé un témoin. Vraiment?»

«Tant qu'à livrer une bataille, aussi bien en faire une comme celui-là», a-t-il enchaîné sans trop de conviction.

Il a reçu une méchante taloche durant le combat. Une bosse sur la joue en témoignait. Il a fait remarquer que le coup avait résonné dans sa tête. Comme si Andrade lui avait pété l'os de la joue, pour reprendre son expression.

Cette fois, c'est sûr, on ne le reverra plus dans un ring. Il a voulu revenir pour s'offrir un dernier grand plaisir. Il en a eu jusqu'au sixième ou septième round quand les choses ont vraiment commencé à se gâter pour lui. Il a su ce qu'il voulait savoir, au fond. Le temps est maintenant venu de retourner à sa femme, à ses deux filles et à ses implications en affaires.

«Je ne suis pas triste à l'idée de devoir quitter la boxe d'une façon définitive. J'ai la satisfaction d'être allé au bout de mes ressources», a-t-il confié.

Il était tellement convaincu que les choses se passeraient bien. Il croyait avoir préparé une surprise pour tout le monde. Le président d'InterBox, Jean Bédard, a cru lui aussi en ses chances de victoire parce que le duo Larouche-Lucas l'avait maintes fois rassuré. Et comme la carrière de l'un des plus beaux boxeurs dans l'histoire du Québec s'est toujours déroulée sous le signe de l'acharnement et de la tenacité, Bédard s'attendait à ce qu'il sorte encore une fois un lapin de son chapeau.

«Éric a souvent été frappé par l'adversité, a-t-il rappelé. Quand sa fille a été foudroyée par le cancer, il est tombé. La nouvelle l'a assommé, mais il s'est vite relevé. Il a tout de suite demandé à quel porte il fallait frapper pour qu'elle reçoive les meilleurs soins. Il est comme ça, Éric. Il rebondit toujours.»

Il a fallu qu'il soit convaincant pour que Bédard et Larouche se fassent à l'idée qu'il allait, envers et contre tous, effectuer un retour à la boxe après quatre ans d'absence.

«On ne voulait pas qu'il revienne, a rappelé Bédard. Il s'était retiré dans le cadre d'une conférence de presse au cours de laquelle il avait magnifiquement exprimé ses états d'âme. À un certain moment, il a ressenti de la frustration quand il a réalisé que nous n'étions pas emballés par son projet. Il nous a regardés, l'air de dire: Si vous ne voulez pas vous occuper de moi, je vais trouver quelqu'un d'autre pour le faire. Finalement, nous avons embarqué.»
Tout un spectacle!

J'ai eu le privilège de passer une heure et demie dans le vestiaire d'InterBox. Les 90 minutes qui ont précédé la sortie de Lucas. Larouche et lui étaient si détendus qu'on aurait dit qu'ils savaient quelque chose que le Colisée au grand complet ignorait. Ils ont souvent blagué, comme des complices qui se préparaient à faire un coup pendable.

Larouche a bandé ses mains méticuleusement, lentement, comme s'il cherchait à goûter ce moment qui allait peut-être être le dernier. Sous le regard de l'officiel de la Commission athlétique chargé de s'assurer que l'exercice était fait dans les règles de l'art, il s'est occupé des mains de son boxeur comme si le verdict de cette bataille en dépendait. Puis, une fois le travail terminé, il a demandé à la blague à l'officiel s'il s'agissait d'un boulot bien fait. Le sérieux monsieur a approuvé d'un signe de la tête.

«Je suis fatigué de m'impressionner moi-même», a-t-il dit à l'officiel, pince-sans-rire.

Lucas s'est esclaffé. Larouche venait d'atteindre l'objectif. N'importe quoi pour alléger la pression qui était peut-être en train de monter chez son boxeur, même s'il n'en laissait rien paraître.

Il y avait une quinzaine de personnes dans la chambre, dont une équipe de tournage qui préparait une émission spéciale sur lui. Chacun était à sa place, assis sur une banquette, assistant en silence aux derniers préparatifs d'un ex-champion du monde qui en avait vu bien d'autres. Parfois, c'était Larouche qui brisait le silence avec une blague. Parfois, c'était Lucas.

En faisant les 100 pas dans la chambre, il s'est approché de moi pour me parler du lock-out au Journal de Montréal et du mal de vivre que doivent ressentir les gens qui en sont touchés. Il m'a étonné, j'en conviens. C'était sa soirée. Il voulait plaire à son public en lui offrant une autre victoire contre un adversaire qu'on avait qualifié de très dangereux et Lucas me jasait de lock-out. Quand je vous dis qu'il était détendu.

Dans l'attente du combat, il nous a donné toute une démonstration au centre du vestiaire. Larouche et lui se levaient périodiquement pour se livrer à un exercice qu'on appelle faire des 
pads dans le jargon du métier. L'entraîneur porte de grosses mitaines sur lesquelles il invite son boxeur à frapper de tous les angles. À deux ou trois occasions, Lucas a atteint la cible que lui offrait Larouche à une telle vitesse et avec une telle précision qu'il s'est attiré les applaudissements des témoins. Pas de doute, il était prêt.

«On s'en va leur donner le show qu'ils méritent», lui a lancé Larouche en faisant allusion aux 8 000 spectateurs présents.

C'est effectivement ce que Lucas a fait. Comme d'habitude, il a donné le meilleur de lui-même. Si bien qu'il laissera le souvenir d'un athlète qui, peu importe l'âge, peu importe la longue absence, peu importe l'adversité, s'est vidé pour caresser cette dernière ambition, celle de gagner à nouveau.

Il s'attendait à pouvoir fêter une victoire avec de nombreux partenaires et amis. Il n'a même pas pu recevoir leurs voeux de bonne fête sous le coup de minuit alors que quelque part, dans un hôpital de Québec, un spécialiste était occupé à soigner son oeil amoché.

«Dommage, a dit Lucas en quittant le Colisée. J'aurais eu au moins une occasion de fêter quelque chose.»

Éric Lucas reste debout... jusqu'à la retraite


Éric Lucas reste debout... jusqu'à la retraiteÉric Lucas a subi un K.-O. technique au... (Photo Le Soleil, Yan Doublet)

Éric Lucas a subi un K.-O. technique au huitième round contre Librado Andrade, hier au Colisée Pepsi.
PHOTO LE SOLEIL, YAN DOUBLET
Olivier Bossé
Le Soleil
(Québec) Éric Lucas se sera tenu debout jusqu'à la fin. Jusqu'à la fin de huit rounds infernaux contre Librado Andrade, jusqu'à la fin de sa carrière de 50 combats professionnels. Mais ce matin, l'illustre boxeur québécois célèbre son 39e anniversaire à titre de retraité.
Sérieusement coupé à l'arcade sourcilière gauche au cours de la huitième des 10 reprises prévues, Lucas n'a pu que concéder la victoire par knock-out technique au terme de 24 minutes d'action intenses. Dans un Colisée de Québec surchauffé, au propre comme au figuré, Lucas et Andrade se sont livrés un affrontement sans compromis et où les deux belligérants ont tout donné sans égard au passé ou à l'avenir. Les deux hommes ont livré coup pour coup, sans jamais reculer, comme des chats de ruelle déterminés à dominer leur territoire. Cette brillante performance commune a d'ailleurs valu aux deux hommes plusieurs ovations tout au long du face-à-face.
Mais il semble que quatre ans d'inactivité ont rattrapé Lucas qui, au terme de la soirée, a confirmé qu'il prenait sa retraite. L'ex-champion du monde des super-moyens du World Boxing Council a fait preuve d'un courage exemplaire, sa tronche bien rougeaude témoignant de l'impact des coups d'Andrade dès le premier round. Coup après coup, il est revenu plus fort, touchant lui aussi la cible de nombreuses fois. Mais quand l'arbitre Michael Griffin a interrompu le combat un bref instant, au huitième round, question de faire examiner Lucas par le médecin, on sentait la fin approcher. C'est quelques instants plus tard que le verdict est tombé, Andrade venant l'enlacer pour ensuite le soulever dans ses bras, sous des acclamations bien méritées pour «Monsieur Courage».
Déchu de son titre mondial en janvier 2006, Lucas avait ensuite pris du recul par rapport à son sport. Le cancer qui a frappé la plus jeune de ses filles, Mélodie, aujourd'hui âgée de six ans, a également transformé sa vision de la vie et son amour de la boxe. Son retour entre les câbles en décembre dernier en avait laissé plus d'un sceptiques, mais sa démonstration de bravoure d'hier aura convaincu même les plus incrédules. Quant à Andrade, un Mexicain de 31 ans établi en Californie, il reprend du poil de la bête après sa défaite aux mains de Lucian Bute, dans ce même Colisée, le 28 novembre dernier. Les spectateurs lui ont d'ailleurs signifié leur appréciation. Sa fiche est maintenant de 29-3-0, dont 22 knock-out, tandis que celle de Lucas se boucle à 39-8-3, dont 15 knock-out.
En clôture de programme, le boxeur de Charlesbourg Pier-Olivier Côté a vaincu Hugo Armenta par décision unanime des juges. Côté porte ainsi sa fiche chez les professionnels à 12 victoires en 12 sorties.

“ IL A FALLU QUE JE SORTE LE GRAND JEU ” BENY SMOES


“ IL A FALLU QUE JE SORTE LE GRAND JEU ”


Boxe - Notre rubrique du jeudi Devant 600 personnes à Ecaussinnes, Beny Smoes a disputé son 1er combat professionnel
Le week-end de Pentecôte était déjà considéré comme celui de l’année à Ecaussinnes, mais depuis le renouveau de la boxe dans la commune, il a pris une nouvelle extension dans le cadre des festivités locales.
Plus de 600 personnes garnissaient la salle du hall polyvalent sise rue Sacueni, à l’occasion de la mise sur pied d’un gala de boxe anglaise organisé conjointement par le Boxing club Bufi et Boxe promotion.
Malgré les difficultés habituelles de l’élaboration d’un programme définitif au vu des désistements, forfaits imprévus ou blessures de dernières minutes des protagonistes, Mauro Bufi et les siens se sont fait un point d’honneur de finaliser la présentation d’un plateau de qualité avec 10 combats d’encadrement et en point d’orgue les débuts chez les professionnels du boxeur écaussinnois Benjamin Smoes.
Un “ Beny Smoes ” qui nous déclarait dans le vestiaire avant son “ maiden match”. “ Mon entourage que je ne remercierai jamais assez m’avait préparé de la meilleure façon pour mon premier rendez-vous chez les professionnels. Je ferai tout pour les récompenser de leurs efforts et, surtout, pour offrir aux nombreux supporters qui sont venus me soutenir une prestation de qualité qui j’espère m’apportera une première victoire.
À sa descente victorieuse du ring, le citoyen de la cité de l’Amour complétait. “Je suis le plus heureux des hommes mais que ce fut difficile. J’ai trouvé face à moi, un adversaire qui m’a obligé à sortir le grand jeu, mais j’y étais préparé.
De plus, 10 combats pour juniors et seniors opposants des éléments venus de tous horizons servaient de combats d’encadrement remarquablement arbitrés par des juges arbitres de la section Hainaut-Namur et plus précisément, MM. Pompilli, Around, Garcia et Greco.