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jeudi 28 février 2013

Roach croit en Provodnikov-Roach believes in Provodnikov


Provodnikov/RoachChris Farina/Top RankFreddie Roach would love to see Ruslan Provodnikov get a win against Timothy Bradley Jr.

Trainer Freddie Roach is always motivated to see his guys win their fights. All of those victories he has been involved in as a trainer have helped make Roach a multi-millionaire, a five-time trainer of the year and a member of the International Boxing Hall of Fame. 

But Roach has perhaps just a bit more motivation to see his man, Ruslan Provodnikov of Russia, take down welterweight titlist Timothy Bradley Jr. when they meet March 16 (HBO, 10:15 p.m. ET/PT) at the Home Depot Center in Carson, Calif. 

Last time Roach opposed Bradley, he was in Manny Pacquiao’s corner in June when Bradley got a split decision win -- one of the biggest robberies and most controversial decisions in boxing history. Alas, Bradley got the ‘W’ and the belt. 

Bradley (29-0, 12 KOs) has not fought since and will return against Provodnikov (22-1, 15 KOs), a junior welterweight moving up in weight. Roach, of course, would love to see Provodnikov beat Bradley not only to win the title but also as a little payback for the Pacquiao fight. 

Provodnikov, a Pacquiao sparring partner, has been training with Roach at his Wild Card Boxing Club in Hollywood, Calif., and Roach has liked what he’s seen. 

"We are having an outstanding camp," Roach said. “Ruslan has given me everything I have asked for in training. The fact that Ruslan has been Manny Pacquiao's lead sparring partner his past two camps has given Ruslan an outstanding foundation from which to work. When Manny was preparing to defend his title against Bradley last spring I said any of Manny's sparring partners could beat Bradley. Ruslan will prove that on March 16. 

"I've heard Bradley say he's going to take the fight to Ruslan. He said the same thing before his fight with Manny. And when he feels Ruslan's power, like when he felt Manny's, it's going to be a remake of Forrest Gump. 'Run, Timmy, run!' This isn't about Ruslan finishing what Manny started. It's about duplicating it. Bradley is going to run from Ruslan just like he did against Manny.” 

Provodnikov has won five fights in a row (four by knockout) since dropping a decision to Mauricio Herrera in January 2011 on ESPN2.” 

"I'm very happy and very satisfied with everything I have been doing with Freddie," he said. “I know my fans have seen me on ESPN ‘Friday Night Fights’ fighting a certain way, but on March 16, they will see a different Ruslan inside the ring. My work with conditioning coach Gavin MacMillan has made me stronger and faster and my endurance is tremendous. I have never felt so good.”

mercredi 27 février 2013

Stiverne-Arreola encore reporté


Chris Cristobal ArreolaChris Arreola (Source d'image: PC )
RDS.CA
Le boxeur montréalais Bermane Stiverne doit prendre son mal en patience puisque son combat éliminatoire des poids lourds du WBC prévu le 9 mars contre Chris Arreola doit être reporté pour la troisième fois, l'Américain étant incommodé par une bronchite.
L'évènement, qui devait précédé le choc entre le champion des mi-lourds de la IBF Tavoris Cloud et Bernard Hopkins à Brooklyn, pourrait avoir lieu dans un mois.
Stiverne (22-1-1, 20 K.-O.) et Arreola (35-2-0, 30 K.-O.) devaient se battre le 26 janvier en sous-carte d'Andre Ward et Kelly Pavlik, mais le gala a été reporté au 2 mars avant d'être finalement annulé. 

dimanche 24 février 2013

SMITH DETRONE BUNDRAGE





Le super-welter Ishe Smith (25-5, 11 KO) vient de gagner la ceinture IBF de la catégorie en battant chez lui à Detroit Cornelius Bundrage (32-5, 19 KO) par décision partagée. Ce fut un combat jonché d'accrochages et de trucages, mais Smith parvint à l'a emporté en boxant à distance. Bundrage subira une pénalité dans le second round pour avoir frappé son adversaire après une glissade, les juges ont rendu leurs verdicts : 116-111 deux fois en faveur de Smith et 114-113 pour Bundrage.
Dans la même réunion l'espoir poids moyen J'Leon Love (15-0, 8 KO) conserve son invincibilité en battant aux points en 10 rounds contre Derrick Findley (20-9, 13 KO), les scores sont 100-90 et 99-91 deux fois.

Vincent Massot, le 24 Février 2013         

Slimani and Persoon score wins in Roeselare



Hedi Slimani captured the GBU superfeatherweight title with a 3 round stoppage of Michael Nyawade from Kenya. Nyawade was dropped in rounds 2 and 3 and twice more from slips earlier in the fight. Slimani was deducted a point for hitting his opponent on the floor. When Nyawade went to a neutral corner at the end of round 3 he was grabbed by his cornerman back to his own corner. Referee Daniel Van de Wiele waved the fight off after a brief inspection of the boxer.

On the same card Delfine Persoon widely outpointed Zarika Fatuma by scores of 79-73 and twice 80-72. Persoon is now expected to face Kremena Petkova in a WBC Final eliminator.

Kobe Vandekerhove WUD 8 Cedric Spera

Arno Casteleyn WUD 6 Ringo Verbauwhede

Halim Abdel Selmi WUD 6 Niko Verbauwhede

Razmik Grigoryan Drew 4 Pasquale Boriello

COUP D'ARRET POUR DAVID PRICE


PRICE TOMBE DE HAUT



Coup d'arrêt pour l'anglais David Price ( 15-1, 13 KO) ce soir à l'écho Arena de Liverpool, contre toute attente il s'est incliné devant l'américain Tony Thompson (37-3, 25 KO) par arrêt de l'arbitre à la deuxième reprise. Le géant anglais, médaille de bronze aux JO de Pékin (2008) qui passait son premier grand test devant l'ancien double challenger de Vladimir Klitschko, n'est jamais entré dans son combat.
Après un premier round d'observation au cours duquel il ne se passa quasiment rien, les deux boxeurs commencèrent à se livrer. Price délivra une courte série sans grands dommages pour l'américain. L'anglais tenta de passer sa droite puis Thompson connectait une droite sur l'oreille de Price qui s'écroula. Relevé et compté, l'anglais avait les jambes qui chancelaient, l'arbitre l'arrêta fort justement.
Michel Beuville, le 24 Février 2013         

samedi 23 février 2013

BUTE: QUAND L'ARGENT PARLE.



Reportage de Diane Sauvé
L'intérêt public pour un face à face entre Lucian Bute et Jean Pascal n'a jamais fait de doute. L'emballement médiatique des dernières heures conforte ce sentiment chez les deux boxeurs.
Un texte de Jean-François Chabot
Mardi, au coeur de son camp de base habituel au Complexe sportif Claude-Robillard, Lucian Bute a clairement dit pour la première fois que cette perspective l'emballait.
« Ça fait longtemps qu'il [Pascal] me demande de l'affronter. Je crois que le moment est peut-être venu », a dit Bute avec une étincelle dans les yeux.
L'ancien champion mondial IBF des super-moyens semble ouvert à l'idée de se battre chez les mi-lourds, même si rien n'a encore été signé de manière officielle. C'est qu'il reste un obstacle de taille.
Peut-être aussi que tant chez GYM que chez InterBox, on est en mal d'événements capables de susciter passion et engouement auprès des amateurs pour les ramener en grand nombre.
Pascal a déjà en poche un pacte pour monter dans le ring le 25 mai contre Chad Dawson, dans un combat pour tenter de remettre la main sur la ceinture WBC des mi-lourds.
De gros sous
Mais à la boxe, rien n'a autant de portée que l'argent sonnant et trébuchant. Des montants atteignant deux millions de dollars chacun pour Bute et Pascal ont été évoqués.
Même s'il n'aime pas parler d'argent, Bute est bien conscient des sommes alléchantes qu'il pourrait toucher le jour où il affrontera Jean Pascal. Même son entraîneur Stéphan Larouche salive à l'idée de non pas un, mais peut-être même de deux, voire trois affrontements entre les deux rois déchus.
Comme il n'y a rien d'officiel, Bute continue d'espérer une revanche contre le Britannique Carl Froch.
« Je suis venu ici pour avoir la chance de livrer de gros combats. J'ai encore de bonnes années devant moi. Mais si Froch perd sa ceinture contre Kessler, ou s'il prend sa retraite, alors un combat contre Pascal est une option intéressante. »
Larouche y voit aussi un élément porteur pour son protégé. « On parle de la possibilité d'un combat local diffusé sur HBO. Ça démontre que le réseau s'intéresse plus à ce duel qu'à Dawson-Pascal. Dawson est un bon boxeur, mais il ne se vend pas bien aux États-Unis. Si on peut affronter Jean Pascal ce printemps, faisons-le. On prendra Froch ensuite. »
Et le Stade olympique dans tout ça? Bute n'en a cure. Peu lui importe de se battre au Centre Bell, au stade Uniprix ou à Québec. Il veut juste un adversaire de qualité.
Et comme il ne faut jamais mettre tous ses oeufs dans le même panier, le clan Bute a trois portes de sortie possibles pour ce printemps si jamais l'on devait attendre l'automne pour boxer contre Pascal.
Qui vivra verra...

Patrick Bois, au Maroc pour la ceinture WBF internationale des mi-lourds


Boxe / Un cheikh nommé Junior ?

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Publié le samedi 23 février 2013 

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Hier soir à la pesée, Patrick Bois a affiché toute sa détermination. Hamid Zaïm semble le calmer.
Hier soir à la pesée, Patrick Bois a affiché toute sa détermination. Hamid Zaïm semble le calmer.


L'heure de vérité va sonner ce soir pour Patrick Bois, au Maroc et pour la remise des Gants d'Or africains.

CE soir à Al Jadida (Maroc), en présence notamment de Jean-Marc Mormeck et dans le cadre de la remise des Gants d'Or africains (auxquels concourt l'Ardennais d'adoption, Hassan N'Dam N'Jikam), Patrick Bois Jr va se retrouver, à seulement 22 ans, devant le premier grand défi de sa carrière.
En jeu : la ceinture WBF internationale des mi-lourds qui a échappé au challenger européen Tony Averlant début janvier à Saint-Quentin.
Trop haut, trop vite ? Réponse ce soir en direct sur Ma Chaîne Sport, télé qui a flashé sur le protégé de Hamid Zaïm. Face à l'Ukrainien Serhiy Demchenko (14 v, 4 d), « Junior » ne doute visibement de rien.

« Une étoile montante »

Patrick Bois, vous vivez une expérience unique…
« Effectivement, ce n'est pas tous les jours que l'on vit ça. Paradoxalement, c'est mon premier combat pro que j'aborde sans stress. Je sus tellement conscient de la chance que l'on m'a offerte que je veux m'éclater sur le ring.
J'ai comme l'impression d'être entré dans la cour des grands. C'est incroyable comme j'ai fait des connaissances : des gens intéressants, qui ont du pouvoir, des représentants des Emirats Arabes Unis, un milliardaire belge… Et je me retrouve en haut de l'affiche, dans une suite luxueuse. Tu ne peux pas faire un mètre sans que l'on te demande si tu as besoin de quelque chose ».
Ce contexte est motivant mais il peut aussi être perturbant ?
« Non. Ce n'est que bonus. Je me suis entraîné très durement. Avec le direct sur Ma Chaîne Sport - j'ai été suivi jusque dans le souk -, je ne peux pas me rater. Il n'y a que des VIP parmi les 700 participants à cette soirée dînatoire ».
Ce rendez-vous ne survient-il pas trop tôt ?
« Il arrive plutôt à point nommé. Si je gagne, je saurai exactement où j'en suis. Ce sera mon 4e combat en 6 mois. Après, je pourrai prendre une petite pause ».
Vous êtes conscient des risques ?
« Des risques, on en prend tous les jours dans la vie. Je ne veux pas d'une carrière protégée. Les Slovaques, ça ne m'intéresse pas. Je veux voir ce que j'ai dans la panse ».
Que répondez-vous à ceux qui craignent que Hamid Zaïm vous « crame » ?
« C'est moi qui suis demandeur. Lui ne voulait pas. J'ai été obligé de faire du chantage, de lui dire : si tu ne me donnes pas des combats à enjeu, j'arrête tout. J'ai l'impression que Hamid m'aime tellement qu'il veut trop me protéger ».
Vous nourrissez vous d'arrogance ou de confiance ?
« De confiance. Je veux prouver que je suis une étoile montante capable de réveiller la boxe en France. Jean-Claude Bouttier et Jean-Philippe Lustyk (Ma Chaîne Sport) croient en moi. Averlant a laissé des plumes pour cette ceinture WBF internationale et Marie-Sainte a été battu par un Ukrainien ».
Justement que savez-vous de votre adversaire ?
« Je m'attends à ce qu'il ait une boxe en ligne et stéréotypée comme les Ukrainiens. Je vais essayer de le déstabiliser en bougeant beaucoup. Chaque round sera une guerre ».


Propos recueillis par Jean-Pierre PRAULT

Peterson n'a rien perdu


Alors qu'il n'avait plus boxé depuis 14 mois, Lamont Peterson n'a eu besoin que de huit reprises pour dominer son compatriote Kendall Holt, par arrêt de l'arbitre, vendredi soir à Washington. L'Américain conserve ainsi sa ceinture IBF des super-légers. Contrôlé positif à la testostérone en mars 2012 et aussitôt déchu de son titre par la WBA, Peterson avait en revanche été blanchi par l'IBF.


«Même si c'est Danny Garcia qui a la ceinture (WBA des super-légers), je pense que c'est toujours moi le champion», a-t-il déclaré après son combat. Ce dernier n'a pas caché son intention d'affronter son rival, toujours invaincu, pour réunifier les deux titres dans la catégorie. (Avec AFP)

jeudi 21 février 2013

Le Belgo Tunisien Ayoub Nefzi champion d’Afrique intercontinental



Ayoub-Nefzi

Le boxeur professionnel tunisien Ayoub Nefzi (69 kg) a remporté le champion d’Afrique intercontinental (version IBF) en battant le Ghanéen Ismahel Teteh, par arrêt de l’arbitre au milieu du 7e round, samedi soir 16 février, lors d’un gala de boxe professionnelle organisé au palais des sports d’El Menzah.
L’arbitre français Jérôme Lad a en effet infligé au boxeur ghanéen quatre avertissements pour fautes techniques avant d’arrêter le combat déclarant le Tunisien Ayoub Nefzi vainqueur.
En présence d’un millier de spectateurs environ, le boxeur tunisien s’est montré plus habile que son adversaire. Il a pris l’avantage dès les premiers rounds en lui infligeant des coups directs et précis le poussant à commettre plusieurs fautes techniques, mais l’arbitre n’a pas tardé à lui lancer trois avertissements successifs.
Au début du septième round, Teteh a récidivé et l’arbitre a ordonné d’arrêter le combat et de déclarer Ayoub Nefzi champion d’Afrique Inter-continental (version IBF). Le Tunisien affrontera en mars prochain l’Américain Ian Davis en demi-finale du championnat du monde de la même version.
Nefzi, également champion de Belgique qui compte 23 combats professionnels dont 20 victoires, n’a pas caché que le combat était difficile devant le champion du Ghana et d’Afrique de l’Ouest (35 combats dont 31 victoires).
« Je me suis bien préparé physiquement pour ce face-à-face. J’ai suivi une tactique de jeu intelligente en visant les points faibles de mon adversaire que j’ai bien étudiés et en l’obligeant à commettre des fautes tout en restant concentré et en me contrôlant devant ses provocations ».
« Cette victoire redouble ma responsabilité et me donne des forces pour aller de l’avant et pour prétendre au titre mondial », a-t-t-il ajouté.
Le public a également assisté à un combat de boxe féminine (75 kg) entre les Tunisiennes Widad Younsi et Halima Labidi.

Cette dernière a remplacé l’Ukrainienne Anna Kinjak, qui a annulé son voyage pour la Tunisie en raison des mauvaises conditions météorologiques et des perturbations des vols). Le match s’est soldé par la victoire de Wided Younsi par 40-36.

LAMONT PETERSON - KENDALL HOLT CE WEEK-END


Lamont Peterson (30-1, 15 KO) défendra pour la première fois son titre IBF des Super Légers dans la nuit de vendredi à samedi. Son challenger sera l'ancien détenteur de la ceinture WBO Kendall Holt (28-5, 16 KO).





















Peterson est resté inactif pendant plus d'un an après avoir été contrôlé positif à la testostérone en mai 2012, ce qui avait entraîné l'annulation de son deuxième combat face à Amir Khan et la perte de sa ceinture WBA.
Nul doute que le néanmoins valeureux Peterson aura à coeur de se racheter auprès de son public, ce duel entre Américains ayant lieu dans la capitale américaine et ville natale du champion Washington D.C.


Clément Alquier,

FURY - CUNNINGHAM LE 20 AVRIL


Le britannique Tyson Fury (20-0, 14 KO) fera donc ses débuts aux USA le 20 avril prochain face à un adversaire de qualité en la personne de Steve "U.S.S" Cunningham (25-5, 12 KO).




Le combat aura lieu au Madison Square Garden Theater (la petite salle du Madison Square Garden, plus de 5000 places tout de même) et sera diffusé par la chaîne américaine NBC, offrant aussi au combat une excellente visibilité. Une bien bonne nouvelle pour la catégorie poids Lourds qui peine à offrir des affiches de qualité.
A noter que ce combat sera un éliminatoire IBF permettant au vainqueur d'affronter l'invaincu bulgare Kubrat Pulev (17-0, 9 KO) pour le gain d'une chance mondiale.
Clément Alquier        

Mayweather contre Guerrero


Floyd MayweatherFloyd Mayweather et sa fille. (Source d'image: Getty )
AP
Floyd Mayweather fils affrontera Robert Guerrero le 4 mai, et il va changer de réseau pour le faire.
La plus grande star de la boxe a surpris tout le monde, mardi, en annonçant les détails de son prochain combat: après plusieurs années à HBO, Mayweather passe au réseau Showtime, avec qui il a signé un lucratif contrat de plusieurs combats.
Le transfert de Mayweather est un bon coup pour Showtime. Le réseau qui appartient à CBS a toujours tiré de la patte par rapport à HBO en ce qui concerne sa crédibilité en boxe, mais Mayweather (43-0, 26 K.-O) est celui qui gagne le plus d'argent dans le monde de la boxe.
L'entente de Mayweather avec Showtime pourrait inclure jusqu'à six combats en 30 mois. Son premier affrontement aura lieu contre Guerrero (31-1-1, 18 K.-O.), le champion intérimaire WBC chez les mi-moyens. Le combat aura probablement lieu au MGM Grand Garden à Las Vegas.
Mayweather aura 36 ans lundi. Il ne s'est pas battu depuis qu'il a remporté son combat contre Miguel Cotto, le 5 mai.

Froch ou Pascal? "On a un plan"




RDS.CA, FRANCIS PAQUIN

MONTRÉAL - Même si sa priorité demeure un combat revanche contre Carl Froch à l’automne, Lucian Bute avoue que la possibilité d’affronter Jean Pascal le motive nettement plus.


Bute s’est adressé aux journalistes mardi après-midi pour la première fois depuis que son promoteur Jean Bédard a provoqué un véritable raz-de-marée en écrivant dimanche matin sur le site de réseautage social Twitter que son protégé était prêt à se mesurer à Pascal n’importe quand à partir de maintenant.
Les discussions entre les deux parties se sont déroulées si rondement qu’elles en sont venues à une entente de principe pour un duel le 25 mai. Mais rien n’est encore confirmé, puisque Pascal doit croiser le fer avec Chad Dawson cette journée-là et ce dernier n’entend pas céder sa place.« Nous avons un plan mon équipe et moi et nous le respectons encore. Mon objectif est encore un combat contre Froch à l’automne », a lancé Bute avant un entraînement au Centre Claude-Robillard. « Mais si Froch perd ou décide de prendre sa retraite après son prochain combat et qu’il ne veut plus boxer, ce sera alors le moment d’affronter Pascal. Ça fait des années qu’il m’a lancé le défi. Je suis là, je suis prêt. »
« Lucian est conscient que Jean est déjà engagé dans un combat contre Dawson », a ajouté son entraîneur Stéphan Larouche. « Nous allons espérer qu’il gagne et si cela ne fonctionne pas avec Froch, alors nous affronterons Pascal à l’automne. Mais si c’est en mai, tant mieux. »
Ironiquement, Bute et Larouche ont martelé à plusieurs reprises pendant la conférence de presse que la revanche contre Froch est ce qu’il y a de plus important à leurs yeux, mais que Bute n’était plus le même depuis qu’il a donné le mandat à Bédard de négocier avec le clan Pascal.
« Je suis venu au Québec pour disputer de gros combats et pour relever des défis », a expliqué l’ancien champion des poids super-moyens de la IBF. « Je n’ai pas été aussi excité que pour le deuxième combat contre (Librado) Andrade. »
« Ce serait un combat plus gros que notre sport, chose que nous n’avons pas eue depuis les duels entre Stéphane Ouellet et Dave Hilton », a continué Larouche. « Et ce serait télédiffusé sur HBO. On parlerait alors de cotes d’écoute exceptionnelles. »
« Lucian n’a pas eu la chance de vivre ce que Pascal a vécu avec Dawson ou encore Bernard Hopkins. La boxe ressortirait gagnante d’un combat Bute-Pascal. C’est vraiment le temps. »
Rien n’est encore officiellement confirmé, mais certains paramètres le sont. Il a notamment déjà été décidé que les deux pugilistes s’affronteraient à 175 livres, un poids que Bute n’a pas atteint depuis février 2005 pour son combat contre Carl Hendy. Depuis, il a disputé tous ses duels à 168 livres, à l’exception du dernier face à Denis Grachev où la limite était de 170 livres.
« Nous savons que Pascal a de la difficulté à faire le poids à 175 livres, alors nous ne lui demanderons pas de descendre à 168 livres », a précisé Larouche. « Ce serait prouver que nous ne voulons pas faire le combat. »
« Par contre, Lucian a encore des intentions à 168 livres et c’est pourquoi j’aimerais qu’il boxe aux alentours de 172 livres. Pour Pascal, ce sera 175 livres, pas une once de plus! »
Bute rêve encore d’être champion du monde, mais l’histoire prouve qu’un combat contre Pascal sera vraisemblablement le premier d’un série de deux ou de trois. Alors Froch ou Pascal?

dimanche 17 février 2013

De La Hoya: Je ne résiste pas à un match entre Juan Manuel Marquez et Broner.



Compte tenu de l'antagonisme qui existe, et il se renforce, entre Top Rank et Golden Boy Promotion aux États-Unis de nombreux commentateurs ont décrit le combat entre le champion des poids légers WBC Adrien Broner et Juan Manuel Marquez quatre fois champion du monde impossible.
Les deux boxeurs avait prétendu être intéressé par le match, mais le fait de les 2 team soient ennemis semblait rendre impossible la partition.

Hier, cependant, une surprise: Oscar De La Hoya   a ouvert les portes de ce qui serait l'une des réunions les plus intéressantes de l'année:



Je pense que ce serait un grand défi pour Broner. Le gars ne peut rivaliser avec n'importe qui. Un combat entre Marquez Broner  serait de résonance énorme. Si Broner me demandait de faire le match, je ne serais pas opposé, même si la rencontre serait très difficile pour Adrien. Il semble que Marquez n'est plus intéressé à faire face à Manny Pacquiao et serait disponible pour Broner. Bien sûr, un match avec Adrien Marquez ferait plus de bruit qu'un défi Brandon Rios ou Tim Bradley-

Adrien Broner vs Gavin Rees – full fight Video WBC

#1 WBC Jean Dierry demeure invaincu


Dierry JeanDierry Jean (Source d'image: Vincent Éthier )
RDS.CA La nuit dernière au Canada au Hilton Lac-Leamy à Gatineau au Québec.
L'idole Haitienne Dierry Jean est demeuré invaincu en battant Juan Jesus Rivera par arrêt de l’arbitre au deuxième round, samedi soir au Hilton du Lac Leamy, en finale d’un gala de la série « Fight Club ».
Jean (24-0, 16 K.-O.) a envoyé Rivera (25-9) au plancher une première fois au premier round à l’aide d’un crochet de la main gauche avant de répéter l’exploit au deuxième après avoir atteint la cible avec une droite au menton. Le Mexicain est ensuite parvenu à se relever, mais le boxeur québécois d’origine haïtienne a terminé le travail en martelant de coups son rival.
Jean a ainsi défendu pour la deuxième fois le titre des poids super-légers de la NABF qu’il avait remporté à la suite de sa victoire sur Lanardo Tyner au mois de mai dernier. Le boxeur âgé de 30 ans est également classé premier aspirant à la ceinture du WBC.
En demi-finale, le mi-moyen montréalais d’origine libanaise Ahmad Cheiko (9-4-2) a vaincu l’Italien Giuseppe Lauri (53-11) par décision unanime des juges.

Broner conserve sa ceinture par K.O au 5é round


Adrien BronerAdrien Broner (Source d'image: Getty )
RDS.CA

ATLANTIC CITY - Adrien Broner conserve son titre WBC des poids légers en battant Gavin Rees par K.-O. technique au cinquième round.
Le coin de Rees a lancé la serviette alors que le boxeur était sonné après qu’il ait visité le tapis pour une deuxième fois dans le combat.
Rees avait pourtant bien commencé. Il avait même réussi à gagner deux rounds en donnant des coups au corps de Broner (26-0-0, 22 K.-O), jusqu’à ce que celui-ci décide d’ouvrir la machine.
Bika par décision unanime
Sakio Bika a vaincu Nikola Sjekloca par décision unanime des juges dans le combat éliminatoire chez les super moyens du WBC.
L’Australien a contrôlé le combat d’un bout à l’autre. Les trois cartes étaient de 119-109, 118-112, 120-108.
Avec cette victoire, Bika (31-5-2) devient l’aspirant à la ceinture d’Andre Ward.
Le groupe InterBox a toutefois avancé à quelques reprises qu’il ne serait pas impossible de voir Lucian Bute se battre avec Bika.

samedi 16 février 2013

HASSAN N'DAM AUX ETATS UNIS







Si Hassan NDam Njikam a perdu son titre WBO des poids Moyens fin octobre devant Peter Quillin, il a gagné le respect et l'admiration des américains qui ont été bluffés par sa ténacité et son talent. Le boxeur de Pantin n'est pas resté longtemps les deux pieds dans le même sabot,une nouvelle fois, il a décidé de prendre en mains sa destinée et s'est envolé pour les USA le 23 janvier. En fin de contrat avec Sébastien Acariés fin avril, Hassan est parti prospecter et s'entrainer au pays de la boxe mondiale.

Ses pérégrinations l'ont conduit de ville en ville où il profite de son séjour pour mettre les gants dans les grandes salles américaines et rencontrer les gens influents du big boxing buisness mondial. Ainsi en fin de semaine dernière, "el Fenomeno" s'est rendu au Mayweather Boxing Club à Las Vegas où il s'est entrainé sous les yeux de "Pretty Boy" Floyd qui s'est dit subjugué par la boxe du franco -camerounais. Hassan N'Dam aurait entamé des pourparlers pour une collaboration avec le quintuple champion du Monde américain. La semaine prochaine, il pourrait rencontrer Bob Arum.
Michel Beuville, le 16 Février 2013         

2013-02-15 ESPN Friday Night Fights: Delvin Rodriguez vs George Tahdooahnippah – full fight Video

Surprise: L'invaincu Denis Boytsov (32-0, 25 KOs) a boxé à Gand (Belgique) hier!



boytsov_kurtagic
Par Malte Müller-Michaelis
L'Invaincu lourd prétendant Denis Boytsov (32-0, 25 KOs) a étonnamment fait son retour sur le ring le vendredi soir à Gand (Belgique) pour battre Samir Kurtagic (11-6, 8 K.-O.) par décision unanime en huit rounds. Les scores étaient 80-73, 79-74, 78-74. Boytsov devait faire son retour ce dimanche à Schwerin (Allemagne) contre Marcelo Nascimento Luiz du Brésil, mais a décidé de dernière minute de changer la date, le lieu et l'adversaire. La principale raison de ce changement est la controverse actuelle entre Boytsov et le promoteur Waldemar Kluch qui prétend toujours avoir un contrat d'exclusivité avec le chasseur russe. Kluch a acheté Universum Box-Promotion il y a deux ans et a menacé de poursuivre Boytsov et tout le monde qui serait impliqué dans ses combats pour rupture de contrat. Selon Kluch, l'accord exclusif de promotion n'est pas affecté par la faillite  d'Universum qui a été déposée en dernier Novembre. Pour éviter les problèmes juridiques Boytsov et ses nouveaux conseillers ont évidemment annoncé  le combat à Schwerin comme tactique de diversion et on fait le combat en Belgique à la place.

vendredi 15 février 2013

La compil Ali.


Boxe: la compil Ali


VLADIMIR DE GMELINE - MARIANNE


Six cent vingt pages bien tassées pour raconter le destin du plus grand boxeur de tous les temps. En multipliant les points de vue, l'écrivain Frédéric Roux réussit un tour de force époustouflant.


JOHN ROONEY/AP/SIPA
JOHN ROONEY/AP/SIPA
Mais oui, bien sûr, on connaît tout ça. Les films, on les a tous vus. Tous les combats, toutes les interviews. Les vidéos, en boucle sur YouTube. Lu tous les livres. Ses phrases et ses poèmes, par cœur : «I/Am/the greatest !», avant de stopper net le 36 t Sonny Liston, le 25 février 1964. «Float like a butterfly, sting like a bee» («Vole comme un papillon, pique comme une abeille»), les mâchoires grandes ouvertes, les yeux fous. Le cri de la foule dans la nuit de Kinshasa, au Zaïre, «Ali boumaye» («Ali, tue-le !»), le 30 octobre 1974. Une heure avant que George Foreman, qui frappait pourtant comme une mule et savait bouger, ne tourne sur lui-même, le regard vide, désorienté, avant de s'écraser au sol, les bras en croix. Il a bien tenté de se relever. Pas la peine. On aimerait savoir ce qu'il a pensé de ça, ensuite, Foreman. 

Voilà ce qu'il en a pensé : «A l'époque, il était trop intelligent pour moi. Après le combat, j'ai trouvé tout un tas d'excuses : les cordes étaient détendues, l'arbitre a compté trop vite, ma blessure a perturbé mon entraînement, j'ai été drogué... J'avais jamais perdu de ma vie, je savais pas ce que c'était, alors je savais pas quoi faire avec ça. Dans ma tête, j'ai refait le combat cent mille fois et puis j'ai réalisé que j'avais perdu contre un grand champion. Aujourd'hui, je suis juste fier de faire un tout petit peu partie de sa légende. Je l'aime beaucoup pour ça. Vraiment.» 

Oui, comment faire après Norman Mailer, Joyce Carole Oates ou Nick Tosches, après When We Were Kings ? Tout a été dit, écrit, montré, disséqué. De la grâce du jeune Cassius Clay, de son insolence et de son génie, à l'assurance du rebelle Mohamed Ali, refusant de partir au Vietnam, bête noire de Nixon et de l'Amérique blanche, avant qu'elle n'en fasse un de ses héros, en passant par la maladie qui l'a diminué sans rien lui enlever de son humour et de son intelligence. Trop de coups. Comment ne pas répéter ce qui l'a déjà été mille fois ? 

Des centaines de témoignages 

Frédéric Roux, avec son nez cassé et son air pas commode, a trouvé la solution. La boxe, il connaît plutôt bien. Son premier roman s'appelait Lève ton gauche ! Ce que ne faisait pas Ali, soit dit en passant. Il a écrit une biographie de Mike Tyson, des romans noirs et des romans tout court. L'Hiver indien racontait l'histoire d'un groupe de natives Americans en guerre contre ceux qui les avaient enfermés dans des réserves. Ils réapprenaient à chasser la baleine. Retrouver l'esprit originel, c'est justement ce qu'a fait Frédéric Roux dans ce livre. Comment ? En boxant comme Ali. En bougeant dans tous les sens, en esquivant et en pivotant, vite, très vite, en asphyxiant le lecteur. En trouvant, comme Ali, une manière inédite, un style inattendu, un truc aussi élégant que redoutablement efficace. Des centaines de témoignages, compilés, des bouts de phrases, des paragraphes entiers, de proches, d'entraîneurs, d'adversaires, de biographes et de journalistes, et c'est l'histoire d'une vie, d'un champion, et de l'Amérique des années 60, 70 et 80 qui se révèle au fur et à mesure d'une lecture impossible à lâcher. Un tour de force absolu. Tout d'abord par le travail de documentation titanesque qu'il représente. Ensuite par l'intelligence de la construction, l'enchaînement des points de vue, différents ou convergents, qui permet de saisir le personnage dans toute sa complexité, sans le comprendre vraiment pour autant. 

Frédéric Roux s'est tout de même gardé quelques monologues. Superbes. Sonjie et Leonnie, sa première et sa quatrième épouse. Bundini, son homme de coin. Et Sonny Liston, évoquant sa propre vie depuis sa tombe, au Paradise Memorial Gardens de Las Vegas. Du Faulkner, brut, tragique, le drame transcendé par la littérature. 

Alias Ali, de Frédéric Roux, Fayard, 620 p., 22 €. 

jeudi 14 février 2013

Stéphane Jamoye vs Ashley Sexton: titre coq européen


Boxe: Championnats à gogo à Herstal!

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Stéphane Jamoye remet son titre européen des poids coq en jeu le 9 mars à Herstal face au champion de Grande-Bretagne Ashley Sexton. 




Une rencontre qui aura lieu au Hall Omnisports de la Préalle, le samedi 9 mars, où Sabrina Giuliani remettra également son titre de Championne d’Europe et où Steve Jamoye combattra pour le titre de Champion du Monde WBC Silver Young.



Après Alex Miskirtchian (27) qui a victorieusement défendu son titre de champion d’Europe des poids plume samedi à Esbjerg au Danemark, c’est au tour de Stéphane Jamoye et Sabrina Giuliani de faire aussi bien et permettre à la Belgique de conserver sa place de quatrième nation européenne en boxe.

Ce sera le 9 mars prochain au Hall Omnisports de La Préalle. Stéphane Jamoye remettra son titre européen des coqs, face au champion de Grande-Bretagne Ashley «Flash Ash» Sexton (17 combats, 14 victoires, 2 nuls, 1 défaite). Stéphane Jamoye voit déjà plus loin que ce combat. Classé 2e mondial à la WBC (World Boxing Council), - une première dans l’histoire de la boxe belge - , en cas de victoire, Stéphane pourra prétendre au titre de Champion du Monde. Son entourage du GMG Cheratte a déjà pris des contacts avec le tenant du titre, le Japonais Shinsuke Yamanaka (30). C’est dire si le clan belge croit en la victoire de Stéphane Jamoye contre son challenger anglais. Cependant il reste un adversaire sérieux.

Au cours de la même soirée, Sabrina Giuliani exposera son titre de championne d’Europe des poids léger face à la Hongroise Dalia Vasarhelyi (25). Invaincue en 10 combats, la Belge partira avec les faveurs des pronostics d’autant qu’elle vient d’être classée 7e mondiale. Elle souhaite également disputer ce combat afin d’atteindre la couronne suprême à laquelle aspire tout professionnel.
Enfin, Steve Jamoye disputera le plus important combat de sa jeune carrière (21). Champion de Belgique des super légers, invaincu en 12 combats, il marche sur les traces de son frère puisqu’il disputera à La Préalle un championnat mondial silver WBC face au Mexicain Luis «Muecas» Solis. Ce dernier compte 11 victoires et 4 nuls en 16 combats et boxera pour la première fois sur le sol européen. Le vainqueur serait automatiquement classé dans les cinq premiers mondiaux. Bref, la boxe belge ne s’est jamais aussi bien portée et ces prochaines semaines seront déterminantes.
Cette soirée, - dédiée à Henry Renete, fondateur du Club Atlas, qui nous a quittés à l’âge de 83 ans - , proposera également des combats amateurs et trois autres combats élites avec le retour sur le ring de Michaël Recloux!
Encore un gala de boxe de haut niveau organisé par le GMG Club Boxing et qui nous promet une soirée d’exception.

Boxe: Alex Miskirtchian a reçu un télégramme de félicitations du roi



Le Roi Albert II a fait parvenir, mardi en fin d'après-midi, un télégramme de félicitations au boxeur dinantais Alex Miskirtchian, pour son championnat d'Europe des poids plumes (entre 55,338 kg et 57,152 kg) victorieux samedi soir à Esbjerg au Danemark.

Alex Miskirtchian a battu le Norvégien Andreas Evensen par k.o technique au 12-ème et dernier round. Il menait alors de justesse aux points. Il reste donc champion d'Europe des poids plumes.
Le message était adressé au Dinantais et à son épouse Alicia.
 
Belga

Boxe en Belgique le 23.02.2013 à Roeselaere.


DES CHAMPIONS A LA PELLE!


mercredi 13 février 2013

Le clan Williams aurait tenté d'acheter Botha






SYDNEY - Le boxeur sud-africain François Botha a affirmé mercredi avoir reçu et refusé une offre de 150 000 dollars australiens (environ 155 000 dollars canadiens) de l'agent de Sonny Bill Williams, Khoder Nasser, pour laisser filer le combat gagné par le rugbyman néo-zélandais, ce que dément vivement l'agent.
Botha, poids lourds de réputation mondiale en fin de carrière (44 ans), a affirmé depuis Durban à la radio néo-zélandaise LiveSport avoir rencontré Khoder Nasser dans un parc à Brisbane (est) trois jours avant le combat.
Le Sud-Africain a affirmé avoir reçu un appel téléphonique de Nasser pour un rendez-vous en voiture.
« On ne m'a pas dit où j'allais. Nous nous sommes arrêtés dans un parc, on m'a confisqué mon téléphone que l'on a donné à un gars dans la voiture. Ensuite nous avons marché (avec Nasser) et pendant cette marche, on m'a offert 150 000 dollars pour laisser filer le combat », a-t-il déclaré.
« J'ai juste dit : "non, je ne peux pas" », a poursuivi Botha, qui ne laisse à aucun moment supposer que Sonny Bill Williams était au courant.
Williams, champion du monde de rugby en 2011 avec les All Blacks, a remporté le sixième succès de sa carrière de boxeur en six combats vendredi

ALEX MISKIRTCHIAN, de Tbilissi à Dinant.




 Quand je suis arrivé en Belgique, je n’avais plus qu’un jeans et un slip. Au décès de mon père, on fuyait la Géorgie, mon petit frère, ma mère et moi. Nous n’étions plus acceptés là-bas d’autant que la disparition de mon père, dignitaire arménien, avait suscité bien des convoitises. Tous nos biens avaient été saisis ou brûlés et notre seule solution fut de fuir et de demander l’asile politique en Belgique. Après un moment à Bruxelles nous avons été transférés à Dinant et ce fut notre chance car ma mère y rencontra un nouveau compagnon et on fut vite adopté par les Copères, notamment grâce à Omer Laloux, qui nous aide toujours.»


D’une citadelle à l’autre

Alex, qui avait débuté la boxe à Tbilissi, sa ville natale, à l’ombre de la forteresse de Narikala, se retrouva comme un poisson dans l’eau sous la citadelle de Dinant, même si c’est à Namur qu’il retrouva un club pour pratiquer son sport favori, chez les Chapelle, Rita et Fabian.

C’est là où il fit ses gammes chez les amateurs, mais lorsque vint le temps de passer professionnel, les Chapelle hésitant à passer le cap, Alex signa chez Jean Diadori, un matchmaker international, qui ne prit pas la peine de polir le diamant qu’il venait d’acquérir, voulant trop rapidement l’amortir. C’est ainsi qu’après moins de 5 combats, le Dinantais fut opposé au champion du Commonwealth en Angleterre (où il fut volé) et au champion du monde en titre IBF, l’Italien De Vitis. Deux combats qui se soldaient par autant de défaites, les deux seules du palmarès de Miskirtchian, mais qui allaient l’inciter à quitter Diadori pour Alain Van Ackere, ce dernier reprenant sa carrière en main et l’amenant lentement à un championnat du Monde intercontinental WBC, à un championnat des communautés européennes et à un premier titre européen arraché il y a un peu plus d’un an à Charleville, dans l’antre de son adversaire. Une défense victorieuse à Charleroi face à un autre Français et Alex s'est retrouvé ce samedi à Esbjerg pour y défendre une troisième fois un titre prestigieux que défendit, naguère, Jean-Marc Renard. « Après, on visera le monde, conclut cet agent de sécurité de l’Hôpital St Élisabeth de Namur, adoré par ses collègues et par sa ville d’adoption, et j’espère qu’à ce moment je pourrais prendre un congé sans solde et me consacrer un an ou deux à la boxe pour assurer le bonheur d’Alicia, ma femme et Luka, mon fils.»