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lundi 30 décembre 2013

Vidéo au BC Cocktail interview d'Albert Syben

Beau petit reportage au BC Coktail de Aramayis Mikayelyan sur la boxe à la salle et l'interview d'un sage Albert Syben.


Taylor Mabika, champion d’Afrique professionnel des Lourd-Légers

Vendredi 27 décembre, dans le cadre du premier championnat d'Afrique professionnel des poids lourds-Légers de boxe organisé à Libreville, le Gabonais Taylor Mabika a terrassé avant la fin du combat, son homologue ghanéen Prince George Akrong.


Le Prytanée militaire de Libreville a vibré vendredi soir au rythme des crochets, uppercuts gauches et droits du boxeur gabonais Taylor Mabika qui a pulvérisé son adversaire  ghanéen Prince George Akrong lors des  premiers championnats d'Afrique professionnels des Lourds-légers de boxe.

À douze jours de leur duel, Takoucht et Alex Miskirtchian peaufinent leur préparation

À douze jours de leur duel, le Carolo Sofiane Takoucht et le Belge Miskirtchian peaufinent leur préparation. Loin de l’agitation des fêtes.

Sofiane Takoucht ne pense plus qu’à une seule chose : son combat face à Miskirtchian.
Aurélien Laudy

Alors que la plupart des sportifs profitent pour quelques jours encore de la trêve des confiseurs, certains continuent à cravacher.
C’est notamment le cas des poids plume Sofiane Takoucht (27 victoires, 2 défaites, 1 nul) et Alexander Miskirtchian (23 succès, 2 revers, 1 nul), qui s’affronteront le 11 janvier au Country Hall de Liège. Avec, comme enjeu, le Graal : un championnat du monde IBF face au Russe Evgeny Gradovich.
Le défi est de taille et nécessite forcément une hygiène de vie irréprochable. Même durant les fêtes de fin d’année : « Ce sont des athlètes de haut niveau qui savent très bien faire la part des choses, confie le manager du Français, Hamid Zaïm. Sofiane, lui, s’entraîne à fond. Ce n’est pas le moment pour lui de faire le moindre petit écart. La fête, il aura tout le temps de la faire après le combat, s’il le gagne… »

Takoucht rêve de revanche

Un vrai rêve pour le Carolo, dont la dernière défaite remonte à 2011 contre… ce même Miskirtchian. « Il est venu me prendre la ceinture de champion d’Europe dans les Ardennes, alors à moi, maintenant, de tout faire pour aller le battre chez lui », indique Takoucht. « Baby face » (c’est son surnom) s’y prépare depuis fin août. Il a notamment passé deux semaines en Algérie et revient tout juste d’un séjour à Cancún.
Si la station balnéaire mexicaine rime avec fête et débauche pour les étudiants américains, le sportif carolo y a travaillé très dur : « C’est bien simple, il n’a vu que sa chambre d’hôtel et la salle de boxe, note Hamid Zaïm. Là-bas, il a défié de nombreux sparring-partners particulièrement durs au mal. Il est revenu très affûté. Physiquement, il est déjà prêt. »
À Bazeilles, l’ex-champion d’Europe va désormais continuer à s’entraîner quotidiennement, même le 31 décembre et le jour de l’An. Mais, contrairement à son adversaire, il basculera en 2014 aux côtés de ses proches.

« Des larmes et du sang »

Le Dinantais Miskirtchian, lui, se trouve actuellement à Big Bear Lake, aux États-Unis. Là-bas, à 2 000 mètres d’altitude, il enchaîne les footings dans le froid et le travail technique sous la direction de son coach, Abel Sanchez.
Le tout, loin de sa famille : « C’est dur, mais cet éloignement me motive encore plus, avoue le Belge. J’ai la rage et Takoucht risque de le payer sur le ring. Je suis bien décidé à ne lui laisser aucune chance. »
« Baby face » promet, de son côté, « des larmes et du sang »« Ses supporters (à Miskirtchian) ont intérêt à l’encourager très fort, car il en aura besoin ! », provoque ainsi le Carolo, malgré l’immense respect que se portent les deux boxeurs.
Ce qui laisse augurer un combat chaud bouillant le 11 janvier, pour ce qui constituera le premier grand rendez-vous du sport ardennais en 2014. Un vrai duel au sommet
Source: L'Union L'Ardennais

Timothy Bradley et Ruslan Provodnikov: Combat de l'année 2013 selon the Ring et RDS + VIDEO


Lorsqu’il y a de la controverse, une performance exceptionnelle ou un pointage serré au terme d’un combat, ce dernier est susceptible d’alimenter les discussions pendant un certain temps.
Ces trois éléments ont été réunis quand Timothy Bradley et Ruslan Provodnikov se sont affrontés en mars et c’est pourquoi ce duel est le combat de l’année en 2013.

.Neuf mois après son éprouvant choc contre Manny Pacquiao, Bradley ne s’attendait sûrement pas à être poussé dans ses derniers retranchements par Provodnikov. Ancien partenaire d’entraînement de Pac Man, Provodnikov n’avait jamais combattu en championnat du monde auparavant. Et pour une première, il n’a pas raté sa chance de faire une bonne impression.

Les deux boxeurs n’ont pas perdu beaucoup de temps à s’étudier en début de combat, passant rapidement au corps à corps. Bradley a même visité le plancher au premier round, mais l’arbitre a jugé que le champion des poids mi-moyens de la WBO avait glissé. Certains en doutent encore.
Dans les faits, les deux premiers rounds ont été totalement à l’avantage de Provodnikov, qui est même parvenu à ébranler Bradley dans la dernière minute du deuxième round. Sauf que ce dernier n’était pas considéré comme le neuvième meilleur boxeur « livre pour livre » de la planète avant le combat pour rien. Il a su résister à chacune des frappes de son adversaire.
L’Américain s’est posé en agresseur au début du troisième round, mais le Russe a rapidement repris le contrôle du centre du ring. À partir de ce moment, Bradley a compris que c’est en utilisant son jab et en se déplaçant continuellement qu’il aurait le dessus sur Provodnikov.
Du troisième au dixième round - à l’exception du sixième - le champion a démontré toute l’étendue de son talent grâce à des attaques variées et un jeu de pieds digne des meilleurs danseurs. L’aspirant a eu du succès les rares fois où son rival a dérogé à son plan de match.
Sentant l’urgence de la situation, Provodnikov a puisé dans ses réserves aux onzième et douzième rounds et a finalement obligé Bradley à poser un genou au tapis après avoir reçu une série de frappes de plus en plus efficaces. Il s’agit là de la meilleure décision prise par Bradley pendant tout le combat, étant donné qu’il a finalement empêché l’arbitre d’intervenir.
Les secondes se sont ainsi écoulées, et Provodnikov n’a jamais eu le temps de terminer ce qu’il avait commencé. Le verdict est ensuite tombé, Bradley demeurant champion après avoir été déclaré gagnant par décision unanime des juges (115-112, 114-113 et 114-113).
Sept mois plus tard, Bradley a offert une prestation inspirée pour battre Juan Manuel Marquez par décision partagée et est aujourd’hui reconnu comme le troisième meilleur « livre pour livre » de la planète. Quant à Provodnikov, il a forcé Mike Alvarado à l’abandon en octobre pour devenir le nouveau champion des super-légers de la WBO. À quand le combat revanche?
Autres combats dignes de mention
Brandon Rios contre Mike Alvarado II : Plus de cinq mois après avoir offert le combat de l’année en 2012 selon le RDS.ca, Rios et Alvarado étaient de retour dans le ring en mars, cette fois avec le titre intérimaire des super-légers de la WBO en jeu.
À l’image de leur premier duel, les deux boxeurs ont disputé un classique instantané. Le troisième round a été particulièrement épique, alors qu’Alvarado n’a jamais bronché devant les attaques répétées de Rios. Ce dernier a fini par être atteint par une droite, mais est ensuite parvenu à survivre à la série de coups qui a suivi.
Alvarado l’a finalement emporté par décision unanime des juges (115-113, 115-113 et 114-113), après avoir commencé à se servir de son jab et à l’appuyer avec sa main arrière à compter de la deuxième moitié du duel . Il a ainsi vengé la défaite par arrêt de l’arbitre au septième round subie en octobre 2012.
Rios et Alvarado auraient très bien pu compléter la trilogie plus tard dans l’année, mais le premier a plutôt affronté Manny Pacquiao et le deuxième a perdu sa ceinture devant Provodnikov. Les deux boxeurs revenant de défaites, le « rubber match » est peut-être maintenant de mise.
Omar Figueroa contre Nihito Arakawa : Espoir invaincu, Figueroa a l’occasion de mettre la main sur son premier titre mondial - celui intérimaire des légers du WBC - en juillet, alors qu’il affronte Arakawa, un vétéran qui en est lui aussi à son premier combat de championnat.
Les deux pugilistes ne font pas dans la dentelle, et tout comme Rios et Alvarado, le troisième round de leur duel est particulièrement épique. Arakawa met la pression, tandis que Figueroa est celui qui place les meilleurs coups. Il réussit notamment un uppercut de gauche au menton.
Après avoir enregistré deux chutes au plancher, Figueroa l’a finalement emporté par décision unanime des juges (119-107, 118-108 et 118-108), sauf que le pointage est loin d’indiquer l’allure du combat. Figueroa et Arakawa ont lancé 2112 coups en 12 rounds.
Le promoteur Golden Boy aurait aimé que Figueroa se mesure à l’ancien champion unifié des légers Juan Diaz, mais des blessures aux deux mains contre Arakawa ont contraint le Texan à l’inactivité pour le reste de l’année.
Daniel Geale contre Darren Barker : Après être devenu champion des moyens de la IBF à la suite de sa victoire sur Sebastien Sylvester en mai 2011, Geale dispute un premier combat aux États-Unis contre Barker en août à Atlantic City.
Les deux boxeurs sont loin d’être des vedettes de la division, mais le spectacle qu’ils ont offert aux partisans est l’un des meilleurs à avoir été présenté cette année.
Geale a eu légèrement l’avantage pendant la première moitié du duel et pensait bien s’être doté d’une bonne longueur d’avance au sixième round en envoyant Barker au plancher. Ce dernier a cependant été totalement fouetté par cette chute et a ultimement gagné par décision partagée (114-113, 116-111 et 113-114).
Barker n’a été champion que trois mois, puisqu’il a ensuite perdu sa ceinture, après s’être incliné par arrêt de l’arbitre devant Felix Sturm en décembre en Allemagne. Geale n’a toujours pas disputé de combat depuis sa défaite que certains ont qualifiée de vol.
Danny Garcia contre Lucas Martin Matthysse : Après avoir été l’un des sérieux candidats au titre de boxeur de l’année en 2012, Garcia avait eu droit à une féroce opposition de Zab Judah en avril. Et même s’il était toujours champion unifié des super-légers, Garcia était négligé pour son combat contre Matthysse présenté en septembre en sous-carte de Mayweather-Alvarez.
Il faut dire que Matthysse était considéré comme l’un des meilleurs cogneurs de la profession, ses victoires aux dépens de Mike Dallas fils en janvier et Lamont Peterson en mai marquant les esprits. Garcia serait-il en mesure de résister aux frappes de Matthysse?
La réponse est simple : oui. Et en réussissant à fermer l’œil gauche de son adversaire au septième round, Garcia s’est même grandement facilité la tâche. Il a ensuite envoyé Matthysse au plancher au onzième avant de perdre un point au douzième pour coup bas.
Au final, Garcia a gagné par décision unanime des juges (114-112, 115-111 et 114-112) et surtout prouvé qu’il est l’homme à battre chez les 140 livres. Plusieurs le voient comme l’un des prochains rivaux potentiels à Mayweather.
Giovani Segura contre Hernan Marquez : Les combats de mouches sont loin de soulever les passions, étant donné qu’ils ne sont jamais présentés sur les ondes des réseaux américains HBO ou Showtime.
Mais grâce à la magie des Internet, le duel éliminatoire de la WBO entre Segura et Marquez en novembre a rapidement fait le tour de la planète boxe. Les puristes diront que la défensive a été laissée au vestiaire, mais les amateurs répondront qu’ils en ont eu pour leur argent.
Pendant les 12 rounds, Segura et Marquez se sont échangé le rôle d’agresseur, connaissant chacun d’excellents moments en attaque et en contre-attaque. Et malgré certaines séances d’accrochage, cela n’a aucunement affecté le rythme du combat.
Après avoir envoyé deux fois Marquez au tapis, Segura a finalement obtenu ce qu’il désirait et l’a emporté par knock-out grâce à un solide crochet de gauche au menton de son adversaire. 

Combat de l'année 2013 Bradley vs Provodnikov Full Fight Vidéo
http://boxefrombelgiumvideo.blogspot.be/2013/07/timothy-bradley-ruslan-provodnikov.html#.UsDUqRzuIsD

Boxe et cinéma : combats idéologiques


Nés l’une et l’autre dans la dernière décennie du XIXème siècle, la boxe et le cinéma partagent un long passif en commun. Rarement un sport aura autant été célébré – et décrié – sur grand écran, et on ne compte plus les étoiles masculines hollywoodiennes qui ont un jour endossé le peignoir du boxeur : Charlie Chaplin, Buster Keaton, Clark Gable, Errol Flynn, John Garfield, Kirk Douglas, Burt Lancaster, Paul Newman, Elvis Presley, Robert De Niro, Sylvester Stallone, Bruce Willis, Denzel Washington… Selon un

Ch. du Monde:Jean Dierry vs Lamont Peterson le 25-01 Super-légers IBF


Noël vient tout juste de passer, mais le boxeur Dierry Jean recevra son cadeau tant attendu exactement un mois plus tard.
Le Montréalais se livre présentement à un entraînement rigoureux en vue de son premier combat de championnat, qui aura lieu le 25 janvier prochain, face à l’Américain Lamont Peterson.
Invaincu en 25 combats, Jean (25-0-0, 17 K.-O.) aura alors l’occasion de mettre la main sur la ceinture des super-légers de l’IBF.
«Je pense à tout ce que ça pourra m’apporter. Devenir champion du monde, ça peut changer ma vie», a confié le pugiliste à la chaîne TVA Sports, samedi.
«J’y rêve chaque soir. Avant de me coucher, je regarde des vidéos [des combats de Peterson] pour voir comment je vais faire pour lui enlever sa ceinture.»
Des papillons dans l’estomac
Dans sa quête, voire son rêve de s’approprier un titre, le pugiliste ne peut y parvenir seul. L’apport de l’entraîneur est donc crucial et Mike Moffa souhaite de tout coeur que son protégé réalise l’exploit dans le ring du DC Armory.
«Un entraîneur rêve d’amener un athlète à un championnat du monde. Et [Dierry] sera mon premier boxeur, dont j’entraîne seul, à participer à un combat de championnat», a noté Moffa.
Jean reconnaît qu’il a des papillons dans l’estomac lorsqu’il pense au duel. Il assure toutefois qu’il maîtrisera sa nervosité pour demeurer concentré.
Avec raison. Même si Peterson (31-2-1, 16 K.-O.) a subi la défaite par K.-O. technique face à Lucas Martin Matthysse, lors de son dernier affrontement, il se dote d’une réputation de cogneur dans sa catégorie.
«Il aime attaquer et il a de l’énergie. On doit être prêts sur le plan du cardio et sur le plan mental. S’il veut aller en guerre, on ira en guerre. Mais plus intelligemment que lui.»

dimanche 29 décembre 2013

samedi 28 décembre 2013

ALEX MISKIRTCHIAN interviewé sur sa revanche du 11-01-2014 contre Sofia Takoucht au Country Hall de liège

Interview d'ALEX MISKIRTCHIAN interviewé sur sa revanche du 11-01-2014 contre Sofia Takoucht au Country Hall de liège, et de sa possibilité de boxer après Gradovich.

 

Alex Miskirtchian talks Takoucht rematch, facing Gradovich, Salido vs. Lomachenko, and Golovkin

Cleverky vs Makabu fixé au 1er février à Monté-Carlo

L'ancien Champion du Monde des mi-lourds Nathan clerverly du pays de Galles fera ses débuts en lourd)légers contre Ilunga "Junior" Makabu de l'Afrique du Sud le 1er février, a annoncé le romoteur de Golden Gloves Rodney Berman promoteur ce vendredi.
Le combat prévu en 10 rounds aura lieu au Casino de Monte-Carlo à Monte-Carlo, Monaco, en sous carte du combat en tête d'affiche  du moyen Gennady Golovkin (28-0, 25 KOs)qui défendra sa ceinture contre Osumanu Adama ( 22-3, 16 Ko)

Izegem: Sasha Yengoyan frappait fort mais son excellent adversaire également.

Sasha Yengoyan (photo de Bart Vandenbrouke) a fait ce qu'on attendait de lui à Izegem. Gagner par ko. Mais cela n'a pas été aussi simple que cela, non. Igor Faniyan l'Ukrainien n'était nullement impressionné par la réputation de son adversaire.Mais Yengoyan le descendit au septième round, alors que personne ne s'y attendait plus.
Les organisateurs de la réunion de Noël ont pris quelques boxeurs de l'ancien bloc de l'Est, mais qui ne semblaient pas venu pour se couché ou sans qualités pugilistique, comme quelquefois dans d'autres réunions  ou c'est trop souvent le cas. Les deux, Sasha Yengoyan, comme Kobe Vandekerkhove n'ont pas reçu des "cadeaux pour Noel" avec Igor Faniyan Igor et Ivan Gruynyck...
"Il ne m'a pas touché souvent, mais quand c'est passé, je l'ai senti,« a dit Yengoyan. 
C'était des combat indécis, comme on les voit rarement sur les ring flamands. Après six des huit rounds, il n'était pas clair de savoir qui gagnerait aux points. 
Au 7 ème round Sasha a frappé dur et inexorablement quand personne ne s'y attendait. Droit au menton, suivie d'une combinaison gauche-droite et l'Ukrainien était loin de la planète Terre. 
"En Mars Sasha boxera pour le 13e gala de boxe de Gand», explique Claude Van den Heede, directeur)manager à Gand et co-organisateur à Izegem. «J'ai maintenant, nous recommandons la consultation
"Nous allons voir ce que nous pouvons faire à Gand, mais cela sera certainement un combat pour un titre européen ".

Le destin de MAGO (Magomed Abdusalamov)


Le 2 novembre 2013 le boxeur Abdusalamov Magomed est monté dans le ring au Madison Square Garden de NY pour combattre. Le lendemain matin, il était dans le coma suite aux interventions chirurgicales pour soigner les saignements dans son cerveau.

vendredi 27 décembre 2013

Le noble art, une passion gitane

Yankee et Ritchy Hoffmann, au boxing club athlétique de Mantes-la-Ville, le 4 novembre. | Edouard Caupeil pour Le Monde


Les encouragements fusent, mais ils n’empêchent pas les coups de s’abattre sur Kenzo Winterstein. Son tee-shirt à la gloire du « combat du siècle » de 1971 entre Joe Frazier et Mohamed Ali s’imprègne de sueur. Cela faisait trois ans que le jeune père de famille, membre de la communauté des gens du voyage, avait déserté les salles de boxe« T’es pas pourri ! Tu as perdu, mais tu t’es bien défendu »,

BOXING DAYS : PROGRAMME COMPLET DE LA SOIREE DU 11 JANVIER 2014.


CHOOSE YOUR CHAMPIONS...

BOXINGDAYS Promotion est heureux de vous présentez la savoureuse Fight Card du 11 Janvier prochain à Levallois Perret au Palais des Sports Marcel Cerdan.

5 combats EXPLOSIFS avec des adversaires classés dans le top 10!.


Mohamed Boulakhras et toute l'équipe de Boxing Days ont dévoilés ce matin les noms de tous les pugilistes qui participeront à la grande première du concept qui se déroulera le 11 Janvier 2014 au Palais des Sports Marcel Cerdan de la ville de Levallois-Perret.


On connaissait déjà les têtes d'affiches après que les votes des internautes aient rendus leur verdict il y a quelques semaines, et les fans du noble art hexagonal ne pouvaient que se satisfaire des participants retenus. Une fois n'est pas coutume, l'opposition dévoilée laisse entrevoir une très belle soirée puisque sur cinq combats, les spectateurs auront droit à quatre oppositions franco-françaises de grande qualité.

A Natale si combatte solo in Belgio

Una tradizione  che vanta 70 anni di vita 

Oggi giorno di Natale il più importante combattimento professionistico lo troviamo allo  Sporthal in  Izegem nel West-Vlaanderen, in Belgio.In questo Paese non mancheranno però le riunioni dilettantistiche che saranno in tutto una quindicina nel pieno rispetto di una tradizione che risale  all'immediato dopoguerra

jeudi 26 décembre 2013

Match nul voor 'Magic' Kobe Vandekerckhove in Izegem, publiek oneens met beslissing

Het Izegemse bokspubliek sloot op Kerstmis Kobe Vandekerckhove weer in de armen na zeven jaar afwezigheid.

© VDB
De Roeselarenaar bokste match nul tegen de Oekraïner Gruynyck, maar volgens het publiek moest hij nipt gewonnen hebben. De Izegemse kerstmeeting was voor de nieuwe organisatoren een succes. Er was meer volk dan op Allerheiligen en dat publiek kon genieten van heel mooie en vaak evenwichtige kampen.

Sasha Yengoyan: Opmars naar EBU-titel

Morgen staat in het plaatselijk Sportcentrum De Krekel in Izegem de klassieke kerstmeeting op het programma. Met Sasha Yengoyan - Igor Faniyan (Oekraïne) als hoofdkamp en de terugkeer van ‘verloren zoon’ Kobe Vandekerkhove naar de West-Vlaamse thuishaven.
Als toetje krijgt de boksliefhebber de tweede editie van de Wisseltrofee Jean-Pierre Coopman. Een strijd tussen vier beginnende profboksers in het middengewicht.
Sasha Yengoyan (28), de intussen in het Gentse en omgeving erg populaire ko-specialist, heeft zich als doel een EBU-titel gesteld en met 18 ko-zeges in 27 gewonnen kampen is hij stilaan een ‘te mijden’ tegenstander voor veel

L’année boxe au Québec en cinq temps

En passant le knock-out à Chad Dawson en 76 secondes en juin, Adonis Stevenson a permis à la boxequébécoise d’avoir son premier champion depuis la défaite de Lucian Bute devant Carl Froch en mai 2012.
Stevenson mène un contingent de 10 boxeurs québécois qui sont classés mondialement. Dierry Jean pourrait même le rejoindre à titre de champion, puisqu’il affrontera le détenteur de la ceinture des poids super-légers de la IBF Lamont Peterson le 25 janvier prochain.
Et même si le mégacombat tant attendu entre Bute et Jean Pascal n’a pas eu lieu le 25 mai comme prévu, ce n’est pas l’action qui a manqué sur la scène québécoise en 2013. Revue de l’année en cinq temps

Adonis Stevenson a sans aucun doute dominé le monde de la boxe en 2013

MONTRÉAL - L'année 2013 aura permis au Québec de retrouver un champion mondial. Et tout un!
Adonis Stevenson s'est hissé dans la cour des grands cette année, combattant pas moins de quatre fois, dont trois fois en combat de championnat du monde, récoltant à chaque fois la victoire avant la fin.
Après avoir vengé sa seule défaite en carrière face à Darnell Boone en mars — par K.-O., au sixième round —, Stevenson (23-1, 20 K.-O.) a d'un seul coup ouvert les yeux de tous les amateurs et observateurs du monde de la boxe n'ayant besoin que de 76 secondes pour terrasser le champion des mi-lourds du World Boxing Council, Chad Dawson, d'une percutante gauche à la tête au Centre Bell, en juin.

mercredi 25 décembre 2013

Résultat du Gala d'Izegem du 25-12-2013

Geram Eloyan BAB Michel Simeon WKO3 M. Youssoupov Eloyan a fait compter son adversaire, et a été champion de Belgique la saison passée.

Toto Goxhaj BAB a été battu aux points. 


Kalenga Lay BAB  match nul contre un boxeur local

Professionnels : Trophée JP COOPMAN
1/2 FINALES 4X3 Sidi Slimani GMG WPTS H. Ghulan (F)
                   4x3 C.Benchadi (F) WPTS James Hagenimana


Finale : Benchadi WPTS Sidi Slimani

Vainqueur du Trophée JP COOPMAN : C. Benchadi (France)



4x3 Farid Hakimi WKO A. Gregorian


Victoire par KO de A.Gregorian à la 4ème reprise pour son 3ème combat Professionnel, mème nombre de victoires 






6x3 Sheldon Moore  victoire avant la limite de l'Estonien Serge Melis.

6x3 Kobe Vanderkerhove  Nul Draw Ivan Grynyuk 

8x3 Sasha Yengoyan vainqueur par KO au 8ème Round de Igor Farniyan

Onofficiële RESULTATEN IZEGEM
Geram ELOYAN BAB SIMEON WKO3 YOUSSOPOV 3X3
B.Dimayev WPTS T.Goxhag BAB 3X3
KALENGA LAY BAB DRAW C.KARSIKHAYA 3X3
Farid Hakimi WKO A. GREGORIAN 4X3
Sheldon Moore WKO S. MELIS
Winnaar trofee JP Coopman Cherif Benchadi (Frankrijk) winnaar op punten van MSidi Slimani Luik in finale...
Kobe Vanderkerkhove draw
Sasha winnaar Ko inde 8ste en laatste ronde


Source: Christian Defauwes et Farid Hakimi

Ryad Merhy back in action on Jan 11 + New Spot vidéo IBF

21 year old cruiserweight Ryad Merhy is, along with Bilal Laggoune, probably one of the most talented boxers in
After his amateur career he went to America training during the day and working in a restaurant in the evening. After one year he came back to Belgium and turned pro under the banner of team Vanackère-Duvinage.


Merhy is now 5-0 with 4 inside the distance and is scheduled to have a busy 2014. His next fight is on the undercard of the IBF final eliminator between Alex Miskirtchian and French Sofiane Takoucht on Jan 11, 2014 in the Country Hall of Liège, Belgium. It’s an organisation of 12 Rounds Promotion. Merhy will face Patrick Berger of 4 rounds.
On this quality show will also fight Bilal Laggoune over 6 rounds against Tamas Bajzath. Laggoune is then scheduled to fight for a WBC regional title early next year.
Geoffrey Battelo is in with French Mathieu Monnier and WBC Youth heavyweight champion Herve Hubeaux is having a 4 rounder.
Female Sanae Jah is having a rematch with Sandy Coget whom she defeated by majority decision in her last fight.


Groves pourrait signer avec un promoteur américain !

Le prétendant super-moyens  Britannique George Groves (19-1, 15KO) aurait discuté avec un nouveau promoteur après l'expiration de son contrat promotionnel avec son promoteur précédent, suite à la perte controversée de Groves face à Carl Frodh le champion IBF / WBA de 168 lb en novembre dernier !

mardi 24 décembre 2013

Dimitri Del Puppo a été à la hauteur lors du gala de Amay


AMAY - Le sixième gala Jean-Marc Renard a fait salle comble. Et la vedette du soir a répondu! L’Amaytois Dimitri Del Puppo a gagné son premier combat élite

Une salle pleine à craquer (plus de 400 entrées payantes), de l’ambiance et des combats quasi tous très disputés. Le traditionnel gala Jean-Marc Renard organisé par le Boxing club d’Amay, a de nouveau connu un très beau succès en 2013.
 Dans la vieillotte salle du gymnase communal absolument idéale pour ce genre d’événement, dix combats amateurs et un combat pro (ou «élite» comme on dit désormais) ont tenu en haleine les amateurs de boxe anglaise. Avec, en point d’orgue, ce combat entre l’Amaytois Dimitri Del Puppo (21 ans) et le Hennuyer Pascal Boriello, clôturant une soirée visiblement bien huilée.

André Ward: Même pour vendre un million de PPV (pay per view) , je ne ferai pas comme Mayweather.



L'un des meilleurs boxeurs au monde, l’américain de 29 ans Andre Ward parle dans une interview de son travail comme commentateur pour HBO, de la situation de sa carrière après les Jeux olympiques à Athènes, ainsi que de l'aspect financier de sa carrière.

Vous intervenez souvent comme commentateur sur HBO, sans vous jeter des fleurs, vous êtes très bon dans ce boulot. Comment avez-vous été formé ?

Comme la plupart des commentateurs, la formation vient en regardant les combats. Je savais que c'était ce que je voulais faire. Je ne fais pas que regarder de la boxe. J'aime regarder le football, le basket-ball, le baseball. Avant d'arriver sur HBO, j’ai fait un stage dans la compagnie Comcast à San Francisco, pour comprendre comment cela se passe de l'intérieur. Maintenant vous devez vous améliorer chaque fois. Je tiens à remercier Jim Lèmpli, Max Kellerman et Al Bernstinom, qui m'ont bien aidé en m’enseignant beaucoup de choses.
J'ai vraiment le désir de devenir le meilleur. J'ai un avantage sur la plupart des autres, parce que je suis un boxeur, mais travailler à la télévision est une autre affaire. J'ai donc besoin d'apprendre et de prendre des notes car je veux être un grand commentateur. J'ai une montagne de notes, et je répète devant un miroir, comme la plupart des gens (rires). C'est un travail qui n'est pas toujours facile.

Vous voyez Lèmpli et leurs collègues ?

Ils sont mes partenaires. Et j'ai beaucoup appris. La mémoire de Lèmpli est comme celle d’un éléphant. Il ne prend pas de notes. Il dirige le spectacle et de l'extérieur, tout semble facile. Kellerman est jeune mais possède déjà une expérience dans ce domaine. Tout cela m'a fait penser que je pourrais devenir un excellent commentateur. Mais la meilleure chose que je connais en boxe est que vous devez gagner et ne pas vous faire démolir. C'est un bonus.

Cela semble important pour vous.

C’est très important. Car, après tout, commenter fait partie de mon plan. En février, je serai âgé de 30 ans. J'ai 10 ans chez les pros et cela fait vingt ans que je suis dans la boxe. Cela semble fou quand je dis cela alors que je n’ai que 29 ans, mais je sens que je dois penser de cette façon. Beaucoup finissent sans rien à la fin de leur carrière, sans aucun plan b et continuent à boxer plus longtemps que nécessaire, parce qu'ils pensent que cela ne se terminera jamais

C’est difficile d'analyser un combat ? Vous êtes surtout un combattant.

Dur.

Pourquoi ?

J'ai du mal à critiquer les gars et de dire certaines choses. C'est une de ces choses que Lèmpli et les gars de HBO m'ont dit dès le début, tu dois le faire, les critiquer s’ils le méritent. Et c'est quelque chose sur quoi je travaille activement. Mais je pense que j'ai un avantage. Par exemple, la traditionnelle réunion des commentateurs HBO avec les boxeurs le jour avant le combat. Lorsque les boxeurs entrent dans la salle, je comprends ce qu’ils font, comment ils se sentent. Ils font des poids, alors qu’aujourd'hui ils n’ont pas mangé ou qu’ils n’ont pas bu. On leur pose des questions et ils ne veulent pas répondre. Je comprends ce qu'ils traversent, donc j'ai quelque sympathie pour eux car je connais la situation.
Parfois, je peux prévoir quelque chose basé sur mon expérience. Je suis convaincu que je peux faire le travail, non seulement du point de vue intellectuel, mais aussi en termes d'expérience. Par exemple je sais exactement ce qu'on ressent quand son œil gonfle. Tout cela m'aide à apporter quelque chose d'unique comme commentateur et d'améliorer ce qu'ils font déjà.

Je voudrais vous interroger sur ce basketteur que Kevin Durant a interviewé. Lui 25 ans, vous 29, donc vous êtes tous les deux relativement jeunes. Mais il a dit quelque chose d'intéressant. Il a dit qu'il était fatigué d'être deuxième. Comme vous êtes considéré comme le deuxième meilleur combattant du monde, cela ne vous dérange pas ?

D'un point de vue concurrentiel, je voulais être numéro un. C'est pourquoi je suis venu dans ce sport. Mais je n'ai aucun problème avec le fait que je sois numéro 2, lorsque l’on sait qui est le numéro 1. Mais j'ai grandi en étant en compétition avec Floyd. Donc le fait que je suis le numéro 2 après lui ce n’est pas une mince affaire. Je lui rends hommage. Il reste très bon. Il génère plus d'argent et vend plus de PPV. Il domine encore ses adversaires à 35 et 36 ans. J'ai eu beaucoup de chance de faire une telle carrière pendant cette période. Donc, je le respecte. Je pense qu'il serait faux d'affirmer qu’il ne mérite pas la première place.

Comment décririez-vous ce qu'il a fait ?

"Je pense qu'il y a des choses avec lesquelles il a du composer. Il a commencé avec Arturo Gatti pour ses premiers combats PPV à la carte, ensuite il y a eu Oscar de la Hoya, qui était un distributeur automatique de billets. Aussi Floyd a été reconstruit à cette époque. Il a dit: je ne suis plus’ Pretty boy’ parce que personne ne me regarde. Il changea son nom en ‘money Mayweather’. Et cela a fonctionné. Et maintenant, il rapporte une tonne d'argent. Il a du changer des choses pour cela, des bonnes et des moins bonnes, mais personnellement je ne le ferais pas.

Par exemple ?

Je ne veux pas entrer dans le cas de Floyd, mais il est prêt à faire certaines choses ou à dire certaines choses que je ne vais pas faire ou dire pour vendre plus de PPV ou amener plus de public. Je crois que j'ai mon propre public de fans, j’ai construit ma carrière dessus et elle se développe. Mais je dois être honnête avec moi-même. Je ne vais pas faire n’importe quoi pour vendre 1 million de PPV, mais je vais rester ce que je suis, c’est un bonus pour moi.
Les fans ordinaires croient que si tu ne fais pas les mêmes chiffres que Mayweather tu es un mendiant. Mais ce n'est pas le cas. Il y a beaucoup de gars comme moi qui font une carrière digne du Hall of Fame. J'ai une belle vie. J'ai mon propre mérite, et je vis dans mon rêve. Mais tout cela reste parfois dans l'ombre, car pour l'instant en boxe il y a la ‘ Mayweather Jr.-mania’. Les gens oublient que Floyd a mis 20 ans de carrière professionnelle pour arriver où il est en ce moment. Il n’a pas gagné beaucoup d’argent jusque l’âge de 30 ans. Tous disent que Bernard Hopkins n’est pas au niveau de Mayweather. Je ne suis pas entièrement d’accord, c’est un homme qui vit comme il veut, il ira bientôt au Hall of Fame de la boxe. Il bat encore des jeunes gars et il a une belle carrière. Ce n’est pas le même type de carrière que Mayweather mais c’est cependant une carrière très réussie. Je sais que Dieu a un plan pour moi, et je vais essayer de rester fidèle à moi-même. La clé est de repartir sans aucun regret.
La culture de la boxe est telle qu’actuellement s'il n'y a rien de négatif ou de fou, la presse n’en parle pas. Dans un sens, c'est pas mal, mais je préfère rester moi-même. Si les gens prêtent attention à cela, ce serait bien.
Ce que tu te rappelles le plus sur les Jeux olympiques à Athènes ?
Il faisait chaud (rires).

Qu’est-ce que cela t’a apporté en en terme d'expérience ?

Les gens étaient accueillants. La nourriture était excellente. En général, j'ai été confortablement installé. Nous sommes allés à la guerre et la tension était vive, mais les gens de l’endroit étaient sympathiques. Je veux retourner là-bas, parce que je n'ai pas eu l'occasion de faire connaissance avec le pays. Nous étions là pour une seule raison. Nous étions tous là pour une médaille..

Je demande cela parce que les Jeux olympiques approchent et ma question est : quelles sont les possibilités qui s’offrent à vous lorsque l’on remporte la médaille d'or. Vous avez gagné la médaille d'or en 2004. Pourquoi n'avez-vous pas tiré profit de cela en termes de contrats publicitaires ?

Parce que la situation était différente. Si vous examinez la classe des années 2000, celle de Ricardo Williams et Rocky Juarez de Houston, ces gars-là ont remporté l'argent et signé des contrats à 6 et 7 chiffres. Juarez a eu une carrière couronnée de succès. Williams, malheureusement, a eu des ennuis, et sa carrière ne s’est pas déroulée comme prévu. Je pense qu'il a fait pas mal de tort à ma promotion 2004. Promoteurs et sponsors ne voulaient plus prendre des risques. Je n'ai pas obtenu ce que je pensais obtenir. J'ai eu quelques contrats, juste de quoi me faire remarquer.
Ce n'était pas comme avec Ray Leonard en 1976 à Montréal, alors que cela passait sur NBC. Tous les américains connaissaient son histoire. Nous par contre, nous avons boxé sur des chaînes secondaires vers les 2-3 heures la nuit. Personne ne savait qui nous étions. Donc, il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Ma médaille d'or est passé inaperçue. C'est dommage, mais cela m'a motivé. Mais pas dans le sens de prouver que quelqu'un a tort, mais dans celui de continuer à travailler dur. Certains disent que même maintenant, je n'ai pas le soutien que je devrais avoir. Mais j'ai la chance d’avoir un parrainage important, des contrats avec la Jordanie, avec Everlast et HBO.
Parfois, je pense que n'avoir pas tout reçu en même temps est une bénédiction cachée. Parce que vous pensez toujours que l’on est préparé à gagner plusieurs millions. Mais je ne suis pas sûr que j’aie été prêt pour cela en 2004. J’ai eu un chemin difficile et je l'apprécie.

Comment avez-vous ressenti de ne pas avoir reçu l'attention que vous méritiez ?

Je trouvais cela honteux car j'étais le seul a avoir remporté l'or. Au départ il y a eu beaucoup de promesses de grandes entreprises, mais en fin de compte aucune ne s’est réalisée. Plusieurs facteurs ont joué. Boxe mal couverte par les médias, les échecs de la promotion de l'année 2000. Personne n'a vu ce que j'ai accompli. Ce n’était pas facile pour moi. Et aujourd'hui encore, certaines personnes disent que je ne reçois pas le respect approprié. Mais tout cela n'est pas tellement important car finalement cela m'a permis d'acquérir la psychologie des gens qui travaillent avec acharnement. Et maintenant, avec le recul, je n’ai pas à regretter quoi que ce soit parce que j'ai accompli tant de choses, y compris financièrement. En fait, je pense que la fin sera plus grande que le début. Et tout se terminera bien, comme il se doit.
J'ai été approché pour un grand PPV. Et même cette interview ( ce site n'est pas un site sur la boxe) car j’aime donner des interviews parce que je suis bien plus qu'un combattant. Je veux être un exemple pour ma génération.

Dans quoi allez-vous investir maintenant ?

Ma femme et moi avons des actions, une épargne-retraite, des garanties bancaires, etc… En boxe, il n'y a pas de contrats garantis, nous sommes payés uniquement à chaque combat fourni. Je suis sensible au fait de pouvoir accumuler un peu d’argent. Lorsque ma carrière de boxeur se terminera, alors je mettrai le chapeau d'un homme d'affaires. Peut-être que je vais vous révéler la société de promotion.
C'est l'accumulation du revenu qui est votre principal objectif.
Oui, ainsi que le paiement de l'impôt, ce que je fais ponctuellement (rires). Je n'ai pas besoin de ces problèmes. Comme homme d'affaires, je veux prendre les bonnes décisions, au bon moment.

Quelle est la philosophie en ce qui concerne le type d'entreprise que vous souhaitez monter ?

Ce n’est pas encore défini. Si je traite avec des gens, alors je serai très sélectif. Je signerai uniquement avec ceux que je peux aider. Si je ne peux pas les aider, alors je ne veux pas m'associer avec eux et gâcher la carrière de quelqu'un. Pour le moment j'apprends, je me renseigne, je vois comment se tiennent les réunions, je parle avec ceux qui réussissent, mais aussi avec ceux qui ont commis des erreurs. Le moment venu, je serai prêt. Maintenant, pour moi disons que je suis en formation.

by Darren Sands et Jean Bernard

Le titre: 

Boxer Andre Ward on Floydmania, His Deal With Brand Jordan and Boxing Exit Strategy

Interview with Andre Ward, the 29-year-old answers if he's OK with being No. 2 to Floyd 
Mayweather Jr

lundi 23 décembre 2013

Le boxeur de l'année

Timothy Bradley, Adonis Stevenson et Floyd Mayweather (Source d'image: RDS )
Choisir le boxeur de l’année peut s’avérer extrêmement facile ou encore résolument pénible. Il y a deux ans, la sélection d’Andre Ward avait été unanime, étant donné qu’il avait notamment battu Carl Froch pour gagner le Super Six et devenir champion unifié des poids super-moyens.
En 2012, l’Association des chroniqueurs de boxe d’Amérique (BWAA) a choisi Juan Manuel Marquez, tandis que The Ring, ESPN.com et RDS.ca ont plutôt opté pour Nonito Donaire. En 2013, l’histoire semble vouloir se répéter, puisqu’il n’y a pas consensus jusqu’à maintenant.
La BWAA l’a d’ailleurs appris à ses dépens en ajoutant les noms de Mikey Garcia, Ruslan Provodnikov, Guillermo Rigondeaux et Adonis Stevenson à ceux initialement proposés de Timothy Bradley, Danny Garcia, Gennady Golovkin, Sergey Kolavev et Floyd Mayweather fils.

L’absence de Stevenson parmi les cinq finalistes a provoqué - à juste titre - un tollé sur les médias sociaux dans les secondes qui ont suivi l’annonce. Pourquoi Kovalev et non Stevenson? Les deux évoluent dans la même catégorie et ont sensiblement accompli les mêmes exploits.

Comme vous l’avez probablement lu et entendu à plusieurs reprises au cours des derniers jours, il n’existe pas de critères clairs, nets et précis lorsque vient le temps de choisir le boxeur de l’année. Ce sont des journalistes qui suivent de très près ou de loin les activités du monde de la boxe qui se fient sur leur bonne volonté - ou pas - pour prendre une décision. Tel qu’expliqué d’entrée de jeu, le lauréat est parfois tellement évident que les risques de controverse sont nuls.
Mais quels sont mes critères pour déterminer le boxeur de l’année? C’est évidemment le pugiliste qui s’est le plus démarqué par ses victoires et la façon de les enregistrer ainsi que l’adversité à laquelle il a fait face. Le boxeur de l’année est également celui qui a réussi à mettre un point d’exclamation sur son sport, celui qui a créé le plus gros buzz ces 12 derniers mois.
D’un point de vue strictement sportif, mon choix se serait arrêté sur Rigondeaux. Le Cubain est devenu le champion incontesté des super-coqs en battant Donaire, qui était considéré comme le cinquième meilleur boxeur « livre pour livre » de la planète à ce moment-là, en avril avant d’être encore plus dominant devant l’ancien champion des coqs Joseph Agbeko en décembre.
Mais Rigondeaux ne peut pas être l’heureux élu en cette année particulièrement relevée, parce que les amateurs fuient littéralement ses combats soporifiques. La cote d’écoute de son dernier duel (550 000) a été plus faible que l’excitante demi-finale entre James Kirkland et Glen Tapia (718 000) présentée tout juste avant sur les ondes du réseau américain HBO. Il faut le faire!
Donc, en éliminant Ringondeaux, il reste trois noms au fil d’arrivée : Bradley, Mayweather et Stevenson. Chaque boxeur mérite le titre à sa façon et il est pratiquement impossible de crier au vol pour reprendre une expression galvaudée et un peu trop consacrée à la boxe.
Dans la foulée de sa victoire controversée sur Manny Pacquiao en 2012, Bradley a néanmoins connu une année exceptionnelle en 2013 en prenant la mesure de Provodnikov en mars avant de vaincre Juan Manuel Marquez par décision partagée en octobre.
Floyd Mayweather filsSauf que le boxeur de l’année a-t-il le droit d’avoir posé au genou au sol comme cela a été le cas pendant le dernier round de son combat contre Provodnikov pour survivre à une tempête?
Mayweather a commencé l’année tranquillement en battant Robert Guerrero en mai, puis en servant toute une leçon à Saul « Canelo » Alvarez en septembre. Si son combat contre Guerrero en a laissé plusieurs sur leur appétit, celui face à « Canelo » a démontré que Mayweather est encore dans une classe à part. À ce moment, « Canelo » était considéré comme le meilleur adversaire disponible et ce duel est devenu le plus lucratif de l’histoire de la télévision à la carte.
Sauf que Mayweather est un athlète qui ne se met plus en réel danger depuis longtemps. Le choc contre « Canelo » a été présenté à 152 livres - 2 livres de moins que la limite normale chez les super-mi-moyens -, et même si ses prestations relèvent du grand art, elles ne soulèvent pas du tout les passions du grand public. Tout comme la présence de Justin Beiber à ses côtés!
Stevenson a de son côté vengé son unique défaite en carrière en battant Darnell Boone et mars avant de devenir champion des mi-lourds du WBC en passant le knock-out à Chad Dawson en 76 secondes en juin. Il a ensuite obligé l’ancien champion de la IBF Tavoris Cloud à jeter l’éponge après le 7e round en septembre, puis a arrêté Tony Bellew en décembre.
Sauf que Stevenson a vaincu trois boxeurs qui revenaient de défaite, tandis que Bellew est loin d’être un pugiliste de renom. Des trois, Stevenson est également le seul à ne pas avoir battu un membre des 10 meilleurs « livre pour livre » de la planète cette année.
Adonis StevensonMais puisqu’il faut trancher, Adonis Stevenson est le boxeur de l’année en 2013 selon RDS.ca. Stevenson est devenu champion chez les mi-lourds, alors qu’il était négligé et qu’il évoluait chez les super-moyens auparavant. Il a ensuite stoppé Cloud avant la limite, une première.
Surtout, Stevenson s’est battu en combat de championnat du monde trois fois en l’espace d’un peu moins de six mois. Avec les camps d’entraînement, cela signifie qu’il ne s’est à peu près pas accordé de repos. Les partisans sont ainsi devenus de plus en plus nombreux au fur et à mesure que les victoires spectaculaires s’accumulaient.
Stevenson est la meilleure incarnation du fameux point d’exclamation mentionné plus tôt. Et il n’a refusé aucun défi. Bradley et Mayweather ne peuvent vraiment pas en dire autant.
Source: RDS