La France n'a plus qu'un champion d'Europe. Et il ne peut pas défendre son titre ! Explications…
LA France ne compte plus qu'un seul champion d'Europe : Sofiane Takoucht. Cette ceinture des plume décrochée le 30 août dernier à Donetsk (Ukraine) a valu au Carolo d'être désigné boxeur de l'année (devant N'Dam N'Jikam, Mormeck ou M'Baye). Pourtant, «Baby Face» attend toujours de défendre son bien !
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| Miskirtchian Takoucht |
LA France ne compte plus qu'un seul champion d'Europe : Sofiane Takoucht. Cette ceinture des plume décrochée le 30 août dernier à Donetsk (Ukraine) a valu au Carolo d'être désigné boxeur de l'année (devant N'Dam N'Jikam, Mormeck ou M'Baye). Pourtant, «Baby Face» attend toujours de défendre son bien !
Les règlements accordent six mois au tenant pour remettre son titre en jeu. Le délai expire donc fin février-début mars. Conclure qu'il y a urgence est un euphémisme.
Le prix de la liberté
D'où vient le blocage ? De « l'association » qui lie, de fait, Sofiane Takoucht à Sébastien Acariès depuis que Asventure, la société gérée par le fils de Michel, a obtenu les « droits » à l'amiable du combat entre le champion d'Europe en titre et son challenger Alex Miskirtchian…
Il revient à Asventure d'honorer son engagement. Mais les Acariès père et fils ne souhaitent visiblement s'engager qu'avec le soutien de collectivités locales ou de partenaires privés.
Problème, ce « montage » - qui permit à Michel Acariès, par exemple, de « vendre » le championnat d'Europe de Jackson Chanet à la municipalité de Reims - se heurte à la réalité économique. Surtout dans les Ardennes.
Le promoteur et son fils n'ont pas hésité à se déplacer à Bazeilles pour assurer la promotion de l'événement. Avec comme argument principal le partenariat les unissant à la chaîne (gratuite) de la TNT Direct 8. La démarche n'a pas eu l'effet escompté. Et si les caméras de Direct 8 se trouvent actuellement dans les Ardennes, c'est pour - paradoxe - suivre N'Dam N'Jikam hébergé à Bazeilles…
La semaine passée à Paris, Sébastien Acariès a tenu une conférence de presse pour faire le point sur les échéances qui attendent les boxeurs dont il gère la carrière : N'Dam N'Jikam, Hérélius, Djelkhir, Sow. Rien sur le championnat d'Europe de l'électron libre Sofiane Takoucht : « Mon fils fait son métier avec le plus grand sérieux mais en retour, il veut être payé correctement et ne pas se retrouver « lié » par un contrat qui engagerait son avenir. Il est en train de payer le prix de sa liberté », constate Brahim Takoucht.
D'où vient le blocage ? De « l'association » qui lie, de fait, Sofiane Takoucht à Sébastien Acariès depuis que Asventure, la société gérée par le fils de Michel, a obtenu les « droits » à l'amiable du combat entre le champion d'Europe en titre et son challenger Alex Miskirtchian…
Il revient à Asventure d'honorer son engagement. Mais les Acariès père et fils ne souhaitent visiblement s'engager qu'avec le soutien de collectivités locales ou de partenaires privés.
Problème, ce « montage » - qui permit à Michel Acariès, par exemple, de « vendre » le championnat d'Europe de Jackson Chanet à la municipalité de Reims - se heurte à la réalité économique. Surtout dans les Ardennes.
Le promoteur et son fils n'ont pas hésité à se déplacer à Bazeilles pour assurer la promotion de l'événement. Avec comme argument principal le partenariat les unissant à la chaîne (gratuite) de la TNT Direct 8. La démarche n'a pas eu l'effet escompté. Et si les caméras de Direct 8 se trouvent actuellement dans les Ardennes, c'est pour - paradoxe - suivre N'Dam N'Jikam hébergé à Bazeilles…
La semaine passée à Paris, Sébastien Acariès a tenu une conférence de presse pour faire le point sur les échéances qui attendent les boxeurs dont il gère la carrière : N'Dam N'Jikam, Hérélius, Djelkhir, Sow. Rien sur le championnat d'Europe de l'électron libre Sofiane Takoucht : « Mon fils fait son métier avec le plus grand sérieux mais en retour, il veut être payé correctement et ne pas se retrouver « lié » par un contrat qui engagerait son avenir. Il est en train de payer le prix de sa liberté », constate Brahim Takoucht.
L'ultimatum de l'EBU
La fin de partie ne devrait pas tarder à être sifflée par l'EBU. Le président Bob Logist vient de mettre officiellement Asventure « en demeure » de fournir une date exacte et un lieu « pour la fin de la semaine » : « Lorsqu'il y a accord à l'amiable comme ce fut le cas, les contrats doivent nous être envoyés, ce qui n'a pas encore été le cas. »
Faute de réponse, une nouvelle procédure (accélérée) sera déclenchée à partir de lundi. Les organisateurs intéressés auront trois semaines pour négocier ou faire une proposition aux enchères. Et cette fois l'EBU ne se contentera pas d'une « option » : « S'il y avait encore un problème, l'organisateur qui se trouverait dans l'incapacité d'honorer ses engagements par écrit serait pénalisé », prévient Bob Logist.
Jean-Pierre PRAULT
La fin de partie ne devrait pas tarder à être sifflée par l'EBU. Le président Bob Logist vient de mettre officiellement Asventure « en demeure » de fournir une date exacte et un lieu « pour la fin de la semaine » : « Lorsqu'il y a accord à l'amiable comme ce fut le cas, les contrats doivent nous être envoyés, ce qui n'a pas encore été le cas. »
Faute de réponse, une nouvelle procédure (accélérée) sera déclenchée à partir de lundi. Les organisateurs intéressés auront trois semaines pour négocier ou faire une proposition aux enchères. Et cette fois l'EBU ne se contentera pas d'une « option » : « S'il y avait encore un problème, l'organisateur qui se trouverait dans l'incapacité d'honorer ses engagements par écrit serait pénalisé », prévient Bob Logist.
Jean-Pierre PRAULT
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