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lundi 6 septembre 2010

MORMECK EN TOUTE FRANCHISE.


MORMECK EN TOUTE FRANCHISE.

La boxe ne s’improvise pas, n’en déplaise aux falsificateurs en tous genres. Jean-Marc Mormeck (38 ans ; 39 combats, 35 victoires dont 22 par KO, 4 défaites) le sait en vivant pleinement sa boxe de défis et en réussissant les premières étapes d’un come-back amorcé dans la mythique catégorie des poids lourds. Une entrée en matière réjouissante marquée par deux victoires aux points prestigieuses face à l’américain Vinny Maddalone (36 ans ; 40 combats, 33 victoires dont 24 par KO, 6 défaites) et le portoricain Fres Oquendo (37 ans ; 38 combats, 32 victoires dont 21 par KO, 6 défaites).
Sans vouloir rendre un bilan positif trop hâtif, le guadeloupéen nous a d’ores et déjà démontré qu’avec de l’initiative il est encore possible de tenir en haleine le public amateur de boxe. A cela chapeau bas Monsieur Mormeck ! Mais en purs enfants gâtés du Noble Art que nous sommes, nous te demandons encore plus Jean-Marc. Nous exigeons de toi du rêve et encore du rêve ! Car l’air de rien, le guadeloupéen est aujourd’hui aux portes d’une opportunité mondiale chez les poids lourds. Mieux encore, Jean-Marc s’inscrit dorénavant comme l’une des locomotives d’une nouvelle génération en s’exprimant en tant qu’organisateur cette fois-ci (Mezaache ; Djelkhir ; Sow…).
Au delà de toutes ces espérances il est temps pour Netboxe d’évacuer toutes ces interrogations en appelant tout simplement le premier intéressé : Jean-Marc Mormeck.



NB : Quelle sera ta prochaine échéance après tes victoires face Maddalone et Oquendo ?
JMM : Mon prochain combat est prévu pour la fin octobre, début novembre. On ne connaît pas encore le lieu, mais ça sera très certainement une salle sur Paris comme la Halle Carpentier où j’ai fait mes deux derniers affrontements. Nous travaillons actuellement sur la piste « Hasim Rahman » pour monter en puissance dans la valeur de mon prochain adversaire.

NB : Qu’en est-il d’un combat éventuel contre Adamek ?
JMM : C’est toujours compliqué en boxe quand on évoque un combat avec beaucoup d’enjeux. J’ai rencontré Thomasz Adamek, on s’est mis autour d’une table pour discuter, mais honnêtement on n’a pas réussi à s’entendre sur le point de vue financier. Autant dire que cette piste n’est plus d’actualité.



NB : Comme ton histoire est directement liée à celle de David Haye, peut-on affirmer qu’un championnat du monde WBA serait plus facile à mettre en place en cas de futures victoires de ta part ?
JMM : Aujourd’hui j’ai beaucoup de respect pour David Haye parce que c’est lui le Champion du Monde. J’ai également conscience que je ne suis pas encore prêt, que je cherche encore quelques réglages pour atteindre le haut niveau des poids lourds. Mais plus le temps passe, plus mes sensations sont bonnes dans cette catégorie qui est nouvelle pour moi. En clair, le champion c’est lui, à moi de faire mes preuves pour prétendre à une revanche. Mais je monte en puissance… Face à Maddalone, j’ai boxé avec une rupture au biceps droit, face à Oquendo j’ai trouvé des solutions face à un boxeur lus grand que moi. Tout est fait autour de moi pour que je puisse m’adapter au plus vite à cette catégorie qui exige des qualités différentes que les Lourds Légers.

NB : Où en es-tu actuellement dans ta préparation ?
JMM : Je suis à 102 Kg et je reprends seulement avec des entraînements doux afin d’accentuer le cardio. On focalise désormais notre préparation sur l’explosivité. Je suis bien au niveau endurance, je dois donc travailler pour retrouver l’explosivité que j’avais en lourds légers afin de rivaliser avec les meilleurs.



NB : On évoque de plus en plus l’organisation d’un « team Mormeck ». Comment se compose exactement cette équipe ?
JMM : Pour l’instant on devrait davantage parler d’un « réseau Mormeck ». J’ai des collaborateurs qui sont missionnés sur des objectifs précis à travers un réseau qui s’est constitué sur plusieurs années. J’ai par exemple une personne pour les Relations Presses, une autre pour la gestion des Plans Médias, une autre en tant que Conseiller Technique… Bref tout s’articule pour améliorer ce principe de réseau. Je tiens également à souligner que Gérard teysseron tient un rôle précis dans cette organisation, notamment grâce à son expérience et son réseau respectif dans les plus petites catégories.

NB : Et toi, quel est ton rôle dans tout cela ?
JMM : Je suis ni plus ni moins que le décideur. Toutes ces personnes travaillent pour me faire des propositions et puis je décide des choix à faire. Je ne m’inscris pas dans le même cas de figure que Monshipour. Je décide, mais ce sont les pros qui m’entourent qui remplissent les missions. Je suis un chef qui délègue et qui a le temps de se consacrer à sa propre préparation.

NB : Mezaache ou encore Djelkhir ont rejoint ton réseau. Quels sont les accords qui te lient à eux ?
JMM : D’abord on a des contrats qui portent sur 3 ans au minimum pour qu’ils puissent se projeter sur leur avenir sportif. Notre rôle est de leur proposer des choix, des lieux de combats, des adversaires… On les accompagne tout en les responsabilisant au maximum. Il est important qu’ils comprennent qu’il s’agit de leur avenir sportif, qu’ils doivent être maîtres de leurs destins en se prenant en charge dans la gestion de leurs entraînements.



NB : Qu’as-tu pensé des combats de Mezaache et de Djelkhir à Atlantic City ?
JMM : C’était terrible ! J’étais catastrophé ! Je voulais être sur le ring à leurs places. Je vivais les combats d’une façon très personnelle. Pour Mezaache c’était injuste ! Il était à la porte d’un championnat du monde et tout s’effondre sur un round. En même tant c’est ce qui fait la beauté de notre sport où un seul coup peut tout remettre en question. La boxe reste un sport très dur. Pour Djelkhir ce fut je pense un bon combat pour continuer d’apprendre. Il m’a quand même bien surpris en repartant à cent à l’heure après son Knock down. Les deux matchs étaient fous d’une certaine façon.

NB : De nombreux boxeurs émettent l’envie d’intégrer ton équipe à travers les interviews de Netboxe. Je pense par exemple à Canclaux ou encore à Gregory Tony. Es-tu sensible à ces appels ?
JMM : Bien sûr ! Il y a des choses à faire ! Il faut leurs laisser leurs chances. Pour Canclaux, on a discuté. Je lui ai dis qu’il devait repasser par un championnat de France afin de prouver son état de forme. S’il est d’accord sur ce principe, il pourra intégrer mon prochain plateau. Pour Tony vous me l’apprenez, il peut m’appeler et on en discutera ! Je suis ouvert à toutes discussions, il suffit de me contacter. On peut envisager un combat dans mon plateau, tout est envisageable.

NB : Que penses-tu des poids lourds français Duhaupas et Tony ?
JMM : Pour Duhaupas, on m’en dit que du bien, mais j’avoue ne pas le connaître plus que cela. Pour Tony, j’ai su qu’il souhaiterait m’affronter… C’est normal pour faire parler de soi, maintenant il ne doit pas brûler les étapes. Un boxeur doit faire ses preuves avant de viser plus haut. Son dernier revers lui donne des indices sur son réel niveau. La boxe se construit par étape. Si on ne respecte pas ces étapes, on tombe souvent de haut. Il faut faire ses preuves tout simplement avant de prétendre à plus grand.



NB : Je vais manquer d’originalité en prenant le risque de ma fâcher avec toi ! Je vais te parler de Fabrice Tiozzo ! Le grand public français aimerait un affrontement Mormeck/Tiozzo. Peux-tu faire en sorte de rendre ce combat faisable ?
JMM : (rires) On ne va pas se fâcher ! C’est normal de poser cette question même si tous les journalistes me la posent. Quelque part cela traduit une véritable demande. Fabrice est un grand champion qui a beaucoup, mais alors beaucoup parlé. C’est un boxeur qui a son histoire. Il a interrompu une première fois sa carrière, puis il est revenu. Il a bien continué son histoire de champion pour l’interrompre une deuxième fois. Aujourd’hui il s’est exprimé sur son retour. Il doit revenir au plus haut niveau et s’il le mérite, le combat peut se faire. Moi je suis revenu, j’en suis à deux combats chez les poids lourds face à des boxeurs de renommés internationales. Combattre Tiozzo serait un gros défi, de même que pour lui combattre Mormeck serait un gros défi ! Qu’il revienne, qu’il fasse son chemin et qu’on en discute par la suite ! Moi je suis pour ! Mais dans de bonnes conditions !

NB : Et bien écoute, je te remercie pour ta gentillesse et pour la franchise de tes réponses. As-tu un petit message pour les Netboxiens ?
JMM : Je tiens à remercier avant tout les fans de boxe, le public ! Je souhaite également souligner que la catégorie des poids lourds est mon dernier défi ! J’ai réussi mon passé de boxeur, je veux réussir ce dernier défi. J’espère convaincre de plus en plus de personnes que mes challenges sont réalistes, que je ne brûle pas les étapes dans cette catégorie mythique des poids lourds. Laissez-moi encore un peu de temps pour que je puisse ressentir des sensations optimales. Je tiens enfin à remercier mes partenaires « Orange Sport » et la « Mairie de Paris » pour les moyens mis à ma disposition, car quelque part ce défi est également le leur en misant sur moi. Je vous remercie vous les médias dans son ensemble, ma porte est toujours ouverte, je t’invite même à un entraînement si tu veux.

NB : Merci, c’est très sympa, mais je ne te promets pas de mettre les gants avec toi…
JMM : (rires) Promis ! Comme vous parlez de Boxe, pour mon prochain combat, on envisagera un partenariat avec Netboxe.

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