BOXE / Tony Averlant peut nourrir des regrets
Au terme d’un combat héroïque en Allemagne, Tony Averlant pensait bien avoir décroché la ceinture européenne des poids mi-lourds mais…
C'était sans compter sur la décision des juges et notamment de l'Espagnol faisant tout à l'inverse de ses deux collègues. Là encore, le noble art doit faire de sérieux progrès à ce niveau, surtout lorsqu'un boxeur se trouve à l'étranger.
Samedi tard en soirée, les genoux à terre sur le ring du Gerry Weber Stadium à Halle, le professionnel saint-quentinois Tony Averlant croit encore en sa bonne étoile et surtout à sa réussite après son combat livré en douze rounds. Mais voilà, la décision sera cruelle, comme un véritable coup de poignard !
« J'ai eu la larme à l'œil, j'en croyais pas mes oreilles, s'exclame Tony Averlant, alors que la salle m'applaudissait, je ne pensais pas un instant qu'un juge avait vu un tout autre combat. C'est une honte ! »
Commentateur, l'ancien champion du monde WBA des super-plumes Julien Lorcy n'en revenait d'ailleurs pas d'une telle décision. « A chaque round, dans mon coin avec Alain Cuvillier et mon père, nous étions trop contents de l'évolution du match », raconte encore le licencié du BC Saint-Quentin.
A vous donner froid dans le dos surtout que dans la cinquième reprise, Tony Averlant matraquait son vis-à-vis Artur Hein, au point que l'arbitre John Foster l'arrêtait pour
lui faire reprendre sa respiration quelques instants pour mieux le relancer.
« On ne l'a même pas compté, peste-t-il, voilà le drame et je ne comprends pas une telle attitude. On l'arrête comme s'il était accroché à moi, alors que je venais de lui expédier un enchaînement qui avait fait mouche. A ce moment, l'Allemand était prêt à rendre son dernier souffle. »
Balançant de nombreux crochets droits avec son bras avant toujours en action, Tony Averlant avait pris la mesure de son rival. « Ordinairement, je boxe d'une autre manière, avoue Tony Averlant, j'ai travaillé ce nouveau système qui l'a vraiment perturbé du gauche et de mes crochets droits. »
Même le speaker de cette soirée, une oreillette pour entendre les commentaires de la télévision, était stupéfait. « C'est la première fois que je me retrouve face à une telle situation, termine-t-il. A la sortie de la salle, les supporters allemands sont venus me féliciter, et Artur Hein m'a dit ''sorry'' une dernière fois. Mais ce n'est pas cela qui va me consoler. »
Maintenant, il y a le Marseillais Medhi Amar pour la ceinture tricolore.
« On ne l'a même pas compté, peste-t-il, voilà le drame et je ne comprends pas une telle attitude. On l'arrête comme s'il était accroché à moi, alors que je venais de lui expédier un enchaînement qui avait fait mouche. A ce moment, l'Allemand était prêt à rendre son dernier souffle. »
Balançant de nombreux crochets droits avec son bras avant toujours en action, Tony Averlant avait pris la mesure de son rival. « Ordinairement, je boxe d'une autre manière, avoue Tony Averlant, j'ai travaillé ce nouveau système qui l'a vraiment perturbé du gauche et de mes crochets droits. »
Même le speaker de cette soirée, une oreillette pour entendre les commentaires de la télévision, était stupéfait. « C'est la première fois que je me retrouve face à une telle situation, termine-t-il. A la sortie de la salle, les supporters allemands sont venus me féliciter, et Artur Hein m'a dit ''sorry'' une dernière fois. Mais ce n'est pas cela qui va me consoler. »
Maintenant, il y a le Marseillais Medhi Amar pour la ceinture tricolore.
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Auteur : Pierre HALLADE
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