MERCI MORMECK !
D’abord un simple constat : troisième défi de grande envergure réussi dans la catégorie des poids Lourds pour Jean-Marc Mormeck (38 ans ; 40 combats, 36 victoires dont 22 par KO, 4 défaites) contre le très redouté Timur Ibragimov (35 ans ; 34 combats, 30 victoires dont 16 par KO, 3 défaites, 1 nul) à la salle Carpentier de Paris. Explosif, mobile, intelligent et endurant, Mormeck n’est plus en mode « apprentissage », il est dorénavant un véritable prétendant au titre mondial des poids Lourds. Organisé au fil des combats pour monter en puissance, le choc Mormeck/Ibragimov a tenu toutes ses promesses afin de nous permettre de rêver à l’impensable : un championnat du monde dans la catégorie reine. Mormeck nous a tout simplement émerveillés à travers un récital technique qui ferait rougir de nombreux boxeurs de sa « nouvelle catégorie ». La volonté inébranlable du guadeloupéen nous encourage fortement à être optimiste pour la boxe hexagonale. Cette maîtrise sur 12 rounds face à l’Ouzbek classé n°7 WBA présage obligatoirement un quatrième défi, n’en déplaise à ses détracteurs. Récit de ces douze reprises :
Mormeck entame la rencontre timidement tout en cherchant la distance idéale pour contrarier Ibragimov. Ce dernier se contente comme prévu de placer des jabs du gauche afin de marquer des points. On devine dès la deuxième reprise que Jean-Marc souhaite contrôler le combat à travers une boxe très technique en corps à corps. Dès lors le guadeloupéen travaille en uppercut du droit, puis en large crochet gauche lors des sorties de corps à corps. Mais c’est à partir de la troisième reprise que le combat va véritablement se durcir. Plus tonique et plus en confiance, le français va multiplier les belles séries d’uppercut du droit. L’Ouzbek va alors commencer à truquer sa boxe en s’appuyant constamment sur Mormeck pour le fatiguer. Imperturbable, Ibragimov persévère dans sa tactique en cherchant la distance grâce à des doublés du gauche suivi systématiquement par une droite plongeante. D’une volonté déconcertante, Jean-Marc contourne les obstacles en balançant de larges crochets qui finiront par toucher en fin de reprise. Ibragimov se fait même surprendre lors d’un enchaînement de toute beauté orchestré en crochet du droit à la tempe suivie d’un puissant crochet du gauche au menton. Ne nous détrompons pas, Mormeck trouve des solutions face à cette adversaire d’un mètre quatre vingt douze.
A partir de la cinquième reprise Timur va chercher à contrôler davantage le combat en abusant de son jab du gauche. Imperturbable dans sa détermination, le guadeloupéen nous surprend par de beaux mouvements du buste afin d’éviter le jab de son adversaire. Mormeck trouve même les touches les plus nettes grâce à de beaux crochets gauches. La suite des rounds présente un combat à sens unique où le guadeloupéen gère parfaitement l’exercice difficile de la boxe à mi-distance. L’ouzbek est clairement gêné par les placements et le rythme imposé de Jean-Marc. Sentant l’affrontement à son désavantage, Ibragimov tente de casser la dynamique en s’appuyant une nouvelle fois sur le français. S’en suit alors une série de malices, tout y passe : accrochage répété, coups derrière la nuque, appui sur la tête… Ibragimov n’a pas d’autre solution que le trucage. Patient et intelligent, Mormeck attend les moments idéaux pour placer judicieusement des accélérations. C’est le cas lors de la huitième reprise où Ibragimov est franchement ébranlé. Ce dernier sous les coups de la fatigue perd même son protège dents en sortie de séries au cours de la neuvième reprise. Face à tant de trucages, l’arbitre interviendra finalement au dixième round afin de lui accorder un point de pénalité. Dès lors on se dit que le combat ne peut plus échapper au français. La onzième et la douzième reprise ne seront qu’une gestion de fin de combat où Jean-Marc continuera à boxer intelligemment en brouillant les derniers espoirs de l’Ouzbek. Mormeck l’emporte aux points par une très surprenante décision partagée : 116/112 ; 113/115 et 116/111 (Carte de Netboxe : 116/111).
Le bilan de cet affrontement est extrêmement rassurant sur les qualités endurantes et tactiques de Mormeck. Le français a fait preuve d’une capacité d’adaptation extraordinaire face à un boxeur plus longiligne. Conscient de ses progrès, Jean-Marc s’est confié à Netboxe : " Je dédie sincèrement ma victoire à mon préparateur physique ( Mourad Ben Belkacem). C’est grâce à notre travail d’endurance que nous avons trouvé des solutions. Je suis de mieux en mieux dans cette catégorie des poids Lourds. Je me suis senti tout de même naïf par rapport aux trucages d’Ibragimov. J’avoue que j’étais quelquefois assez surpris face à autant de vices. Toujours est-il que je suis content de mon combat sachant que je me suis entraîné avec quatre sparrings non professionnels qui ne correspondaient pas à la morphologie d’Ibragimov. C’est par conséquent très positif, mais la prochaine fois je veux des sparrings professionnels adaptés à la morphologie de mon adversaire. Je suis très confiant pour la suite, je veux dorénavant ma revanche contre David Haye, c’est le Champion que je veux rencontrer. Je le sens et je le sais, je suis persuadé que je vais le battre !"
Mormeck entame la rencontre timidement tout en cherchant la distance idéale pour contrarier Ibragimov. Ce dernier se contente comme prévu de placer des jabs du gauche afin de marquer des points. On devine dès la deuxième reprise que Jean-Marc souhaite contrôler le combat à travers une boxe très technique en corps à corps. Dès lors le guadeloupéen travaille en uppercut du droit, puis en large crochet gauche lors des sorties de corps à corps. Mais c’est à partir de la troisième reprise que le combat va véritablement se durcir. Plus tonique et plus en confiance, le français va multiplier les belles séries d’uppercut du droit. L’Ouzbek va alors commencer à truquer sa boxe en s’appuyant constamment sur Mormeck pour le fatiguer. Imperturbable, Ibragimov persévère dans sa tactique en cherchant la distance grâce à des doublés du gauche suivi systématiquement par une droite plongeante. D’une volonté déconcertante, Jean-Marc contourne les obstacles en balançant de larges crochets qui finiront par toucher en fin de reprise. Ibragimov se fait même surprendre lors d’un enchaînement de toute beauté orchestré en crochet du droit à la tempe suivie d’un puissant crochet du gauche au menton. Ne nous détrompons pas, Mormeck trouve des solutions face à cette adversaire d’un mètre quatre vingt douze.
A partir de la cinquième reprise Timur va chercher à contrôler davantage le combat en abusant de son jab du gauche. Imperturbable dans sa détermination, le guadeloupéen nous surprend par de beaux mouvements du buste afin d’éviter le jab de son adversaire. Mormeck trouve même les touches les plus nettes grâce à de beaux crochets gauches. La suite des rounds présente un combat à sens unique où le guadeloupéen gère parfaitement l’exercice difficile de la boxe à mi-distance. L’ouzbek est clairement gêné par les placements et le rythme imposé de Jean-Marc. Sentant l’affrontement à son désavantage, Ibragimov tente de casser la dynamique en s’appuyant une nouvelle fois sur le français. S’en suit alors une série de malices, tout y passe : accrochage répété, coups derrière la nuque, appui sur la tête… Ibragimov n’a pas d’autre solution que le trucage. Patient et intelligent, Mormeck attend les moments idéaux pour placer judicieusement des accélérations. C’est le cas lors de la huitième reprise où Ibragimov est franchement ébranlé. Ce dernier sous les coups de la fatigue perd même son protège dents en sortie de séries au cours de la neuvième reprise. Face à tant de trucages, l’arbitre interviendra finalement au dixième round afin de lui accorder un point de pénalité. Dès lors on se dit que le combat ne peut plus échapper au français. La onzième et la douzième reprise ne seront qu’une gestion de fin de combat où Jean-Marc continuera à boxer intelligemment en brouillant les derniers espoirs de l’Ouzbek. Mormeck l’emporte aux points par une très surprenante décision partagée : 116/112 ; 113/115 et 116/111 (Carte de Netboxe : 116/111).
Le bilan de cet affrontement est extrêmement rassurant sur les qualités endurantes et tactiques de Mormeck. Le français a fait preuve d’une capacité d’adaptation extraordinaire face à un boxeur plus longiligne. Conscient de ses progrès, Jean-Marc s’est confié à Netboxe : " Je dédie sincèrement ma victoire à mon préparateur physique ( Mourad Ben Belkacem). C’est grâce à notre travail d’endurance que nous avons trouvé des solutions. Je suis de mieux en mieux dans cette catégorie des poids Lourds. Je me suis senti tout de même naïf par rapport aux trucages d’Ibragimov. J’avoue que j’étais quelquefois assez surpris face à autant de vices. Toujours est-il que je suis content de mon combat sachant que je me suis entraîné avec quatre sparrings non professionnels qui ne correspondaient pas à la morphologie d’Ibragimov. C’est par conséquent très positif, mais la prochaine fois je veux des sparrings professionnels adaptés à la morphologie de mon adversaire. Je suis très confiant pour la suite, je veux dorénavant ma revanche contre David Haye, c’est le Champion que je veux rencontrer. Je le sens et je le sais, je suis persuadé que je vais le battre !"
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