HERELIUS: "JE SUIS DANS LA FORME DE MA VIE"
Le poids lourd-léger Français Steve Hérélius (19-1-1, 11 KO) touche enfin à son but, celui de disputer un combat de dimension mondiale, il va affronter l'ancien tenant WBA Firat Arslan pour la ceinture de champion WBA intérim de cette catégorie. Hérélius a pour cette occasion mis tous les atouts de son coté, en se préparant comme jamais. Au cours de cet entretien, il fait le point pour NetBoxe à une semaine de l'échéance qu'il décrit lui même comme la plus importante de sa vie pugilistique
NB: Quel est ton état d’esprit avant ton championnat du monde ?
Je suis plus que déterminé et confiant. Comme c’est mon premier grand combat médiatisé sur la scène internationale, je le prends très au sérieux.
NB: Comment s’est déroulée ta préparation ?
Je ne me suis jamais autant entraîné pour un combat. J’ai commencé ma préparation il y a de cela quatre mois et ai choisi Miami pour cette occasion. J’ai effectué toute ma préparation physique avec Jean-Claude Abdoun. Concernant le technico-tactique, je l’ai travaillé avec l’entraîneur américain Luis Lagerman en collaboration avec mon entraîneur de toujours Joseph Germain. J’ai fait beaucoup de mises de gants avec des boxeurs locaux dont beaucoup de Cubains. J’ai, également, effectué quatre combats « tests ». Je suis véritablement dans la forme de ma vie.
NB: N’as-tu pas éprouvé des difficultés concernant ton poids ?
Tout le monde m’interroge à ce sujet car j’ai débuté ma carrière chez les poids lourds. Mais, ma catégorie naturelle est celle des lourds légers et c’est pourquoi je fais facilement la limite. D’ailleurs, je suis en dessous.
NB: Que représente cette chance mondiale pour toi ?
Elle représente beaucoup. C’est un réel aboutissement. En effet, quelque soit la discipline, les sportifs de haut niveau rêvent d’une chance mondiale. C’est véritablement un rêve qui devient réalité.
NB: Ne penses-tu pas avoir brûlé des étapes ?
Non, je ne le pense pas du tout. Au contraire, cela a été un peu tardif. J’ai été champion de France chez les poids lourds et, même si je n’ai pas combattu pour le titre européen, j’ai battu de nombreux adversaires de niveau européen dont deux fois Jeam Marc Monrose qui était champion d’Europe. J’ai, également, disputé le titre WBA international. La suite logique était donc le titre mondial.
NB: Quel combat t’a posé le plus de difficultés au cours de ta carrière ?
Je pense que le combat le plus engagé et le plus compliqué que j’ai pu disputer est mon second combat contre Monrose, et ce, même si tout le monde pense que c’est plutôt le premier. En effet, j’étais dans l’obligation de confirmer ma première victoire et j’étais donc un peu plus sous pression. Grâce à cela, j’ai gagné la reconnaissance qui a pu déboucher sur cette opportunité mondiale.
NB: Que sais-tu de ton adversaire ?
C’est un boxeur expérimenté, avec beaucoup de métier. Il avance sans cesse. C’est aussi un sacré encaisseur et un monstre physiquement. Connaissant la mentalité des Turcs, je sais qu’il ne va rien lâcher. Son palmarès parle pour lui, c’est un ancien champion du monde.
NB: Ton adversaire est inactif depuis septembre 2008. Ne serait-ce pas à ton avantage ?
Non, je ne le pense pas car il est entouré d’une grande équipe qui n’aurait jamais pris le risque de l’impliquer dans ce combat si elle ne le savait pas prêt. De plus, bien qu’inactif, il s’entraîne toujours. D’ailleurs, l’an dernier, il devait affronter Marco Huck. Il n’a dû se retirer qu’à cause d’une blessure. En tout état de cause, il sait bien qu’il s’agit de sa dernière chance. Il va boxer devant 10.000 personnes entièrement acquises à sa cause et va donc tout faire pour ne pas les décevoir et sortir du ring avec la ceinture.
NB: Comment envisages-tu le combat ?
Même si Arslan a la réputation d’être un rouleau compresseur, je sens qu’il va faire un combat tactique car il doit se dire qu’il pourra, ainsi, me surprendre. Il va essayer de gérer les moments de montée en puissance et de contre-attaque. Mais, moi, je m’attendrai à tout. Je me suis durement entraîné pour cela et je ferai face à n’importe quel cas de figure.
NB:Ne crains-tu pas une décision maison ?
(Rires) Je suis tout à fait conscient que cela est possible car, en pratique, il est vrai qu’il est très difficile de gagner un combat en Allemagne. C’est la raison pour laquelle il faut faire un travail propre et éviter l’approximation. C’est à moi de faire la différence pour influencer les juges en ma faveur.
NB: Que feras-tu en cas de victoire ?
Je n’y ai pas vraiment songé. Je ne pense, à vrai dire, qu’à Firat Arslan. Mais, il est sûr qu’en cas de victoire je devrais affronter le champion à part entière qui est le panaméen Guillermo Jones.
NB: Que feras-tu en cas de défaite ?
Si cela doit arriver, cela arrivera. Mais, pour le moment, je n’en sais rien.
NB: Quel message souhaites-tu adresser à tes fans de Netboxe ?
Vous pouvez compter sur moi pour vous offrir un grand et beau combat, et vous invite à le regarder sur la chaîne allemande ZDF via le satellite. J’ai beaucoup de respect pour Firat Arslan et, donc, que le meilleur gagne !
NB: Quel est ton état d’esprit avant ton championnat du monde ?
Je suis plus que déterminé et confiant. Comme c’est mon premier grand combat médiatisé sur la scène internationale, je le prends très au sérieux.
NB: Comment s’est déroulée ta préparation ?
Je ne me suis jamais autant entraîné pour un combat. J’ai commencé ma préparation il y a de cela quatre mois et ai choisi Miami pour cette occasion. J’ai effectué toute ma préparation physique avec Jean-Claude Abdoun. Concernant le technico-tactique, je l’ai travaillé avec l’entraîneur américain Luis Lagerman en collaboration avec mon entraîneur de toujours Joseph Germain. J’ai fait beaucoup de mises de gants avec des boxeurs locaux dont beaucoup de Cubains. J’ai, également, effectué quatre combats « tests ». Je suis véritablement dans la forme de ma vie.
NB: N’as-tu pas éprouvé des difficultés concernant ton poids ?
Tout le monde m’interroge à ce sujet car j’ai débuté ma carrière chez les poids lourds. Mais, ma catégorie naturelle est celle des lourds légers et c’est pourquoi je fais facilement la limite. D’ailleurs, je suis en dessous.
NB: Que représente cette chance mondiale pour toi ?
Elle représente beaucoup. C’est un réel aboutissement. En effet, quelque soit la discipline, les sportifs de haut niveau rêvent d’une chance mondiale. C’est véritablement un rêve qui devient réalité.
NB: Ne penses-tu pas avoir brûlé des étapes ?
Non, je ne le pense pas du tout. Au contraire, cela a été un peu tardif. J’ai été champion de France chez les poids lourds et, même si je n’ai pas combattu pour le titre européen, j’ai battu de nombreux adversaires de niveau européen dont deux fois Jeam Marc Monrose qui était champion d’Europe. J’ai, également, disputé le titre WBA international. La suite logique était donc le titre mondial.
NB: Quel combat t’a posé le plus de difficultés au cours de ta carrière ?
Je pense que le combat le plus engagé et le plus compliqué que j’ai pu disputer est mon second combat contre Monrose, et ce, même si tout le monde pense que c’est plutôt le premier. En effet, j’étais dans l’obligation de confirmer ma première victoire et j’étais donc un peu plus sous pression. Grâce à cela, j’ai gagné la reconnaissance qui a pu déboucher sur cette opportunité mondiale.
NB: Que sais-tu de ton adversaire ?
C’est un boxeur expérimenté, avec beaucoup de métier. Il avance sans cesse. C’est aussi un sacré encaisseur et un monstre physiquement. Connaissant la mentalité des Turcs, je sais qu’il ne va rien lâcher. Son palmarès parle pour lui, c’est un ancien champion du monde.
NB: Ton adversaire est inactif depuis septembre 2008. Ne serait-ce pas à ton avantage ?
Non, je ne le pense pas car il est entouré d’une grande équipe qui n’aurait jamais pris le risque de l’impliquer dans ce combat si elle ne le savait pas prêt. De plus, bien qu’inactif, il s’entraîne toujours. D’ailleurs, l’an dernier, il devait affronter Marco Huck. Il n’a dû se retirer qu’à cause d’une blessure. En tout état de cause, il sait bien qu’il s’agit de sa dernière chance. Il va boxer devant 10.000 personnes entièrement acquises à sa cause et va donc tout faire pour ne pas les décevoir et sortir du ring avec la ceinture.
NB: Comment envisages-tu le combat ?
Même si Arslan a la réputation d’être un rouleau compresseur, je sens qu’il va faire un combat tactique car il doit se dire qu’il pourra, ainsi, me surprendre. Il va essayer de gérer les moments de montée en puissance et de contre-attaque. Mais, moi, je m’attendrai à tout. Je me suis durement entraîné pour cela et je ferai face à n’importe quel cas de figure.
NB:Ne crains-tu pas une décision maison ?
(Rires) Je suis tout à fait conscient que cela est possible car, en pratique, il est vrai qu’il est très difficile de gagner un combat en Allemagne. C’est la raison pour laquelle il faut faire un travail propre et éviter l’approximation. C’est à moi de faire la différence pour influencer les juges en ma faveur.
NB: Que feras-tu en cas de victoire ?
Je n’y ai pas vraiment songé. Je ne pense, à vrai dire, qu’à Firat Arslan. Mais, il est sûr qu’en cas de victoire je devrais affronter le champion à part entière qui est le panaméen Guillermo Jones.
NB: Que feras-tu en cas de défaite ?
Si cela doit arriver, cela arrivera. Mais, pour le moment, je n’en sais rien.
NB: Quel message souhaites-tu adresser à tes fans de Netboxe ?
Vous pouvez compter sur moi pour vous offrir un grand et beau combat, et vous invite à le regarder sur la chaîne allemande ZDF via le satellite. J’ai beaucoup de respect pour Firat Arslan et, donc, que le meilleur gagne !
Kamel Messani,
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