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vendredi 11 mars 2011

Marc Ramsay n'a pas le temps de chômer.

Entraîneur - Marc Ramsay, un homme occupé
Marc Ramsay n'a pas le temps de chômer. Le voici en train de lacer les gants du poids lourd Didier Bence.  
©Agence QMI/Archives


L'architecte du succès de Jean Pascal, Marc Ramsay, se retrouve souvent dans l'ombre de son champion. Ce que la majorité des amateurs ne savent pas, c'est qu'il est probablement l'homme le plus occupé du monde de la boxe.

L'expert dirige notamment le champion du monde des mi-lourds, Jean Pascal, en plus des étoiles montantes québécoises, Antonin Décarie et Kevin Bizier, les olympiens colombiens Oscar Rivas et Eleider Alvarez, en plus des ex-champions canadiens de boxe olympique Arash Usmanee et Didier Bence.
En plus, il sert d'organisateur de combats pour le Groupe Yvon Michel (GYM), tout en aidant le préparateur cubain Pedro Diaz dans sa tâche, soit de guider la préparation et d'assister les champions olympiques Odlanier Solis et Felix Diaz dans leur progression professionnelle.
Ramsay est d'ailleurs actuellement en Espagne pour préparer Solis (17-0, 12 K.-O.), médaillé d'or pour le compte de Cuba aux Jeux d’Athènes en 2004, qui tentera de conquérir le titre de champion du monde WBC des poids lourds face à l'Ukrainien Vitali Klitschko (41-2, 38 K.-O.), le 19 mars à Cologne en Allemagne.
«Avec Solis, tout va bien. Il est arrivé à Madrid, au niveau de la mer, le 28 février avec moi, a-t-il confié par courriel à l’Agence QMI.
Il a passé 21 jours dans les montagnes d’Espagne avec Pedro Diaz et David Lemieux. Nous finalisons les dernières retouches autant avec le combat d’entraînement qu'avec les aspects technique et tactique. Mon travail ici est d'assister Pedro Diaz et de préparer toutes les séances vidéo, autant celles de Klitschko que celles de Solis.»
«Il est en grande forme et son poids de combat devrait se situer entre 245 et 250 livres, a continué Ramsay. En plus de quelques poids lourds de «Arena Boxing», il a eu la chance de mettre les gants avec deux très talentueux ex-olympiens : le médaillé de bronze des derniers Jeux, le Britannique David Price, ainsi que le représentant de l'Algérie, Newfel Ouattah.»
Un combat contre un monstrueux champion comme Vitali Klitschko n’est toutefois pas une mince tâche, mais Marc Ramsay juge qu’il n’y a rien d’impossible.
«Vitali est un grand boxeur, fort physiquement, mais très unidimensionnel en attaque, a-t-il analysé. Tout est très répétitif alors ce sera à nous de capitaliser sur ces attaques prévisibles.»
Quant au Dominicain Diaz (8-0, 5 K.-O.), seul médaillé d'or originaire d'Amérique aux Jeux de Pékin en 2008, il affrontera l'Ukrainien Yuriy Nuzhnenko (30-2-1, 14 K.-O.) dans un combat de poids mi-moyens (147 livres), le 26 avril en Russie.
«Pour Felix Diaz, il est présentement en République dominicaine sous la supervision d’un autre entraineur cubain et il devrait nous rejoindre pour le combat en Allemagne», a mentionné le multifonctionnel personnage.
Le cas Hopkins
Après les duels de Solis et de Diaz, Ramsay devra se concentrer sur le cas de Bernard Hopkins (51-5-2, 32 K.-O.), qui affrontera Jean Pascal (26-1-1, 16 K.-O.) dans un attendu combat revanche, le 21 mai.
Conscient de l'enjeu et de la virulente rivalité entre les deux belligérants, le Montréalais originaire de l'Abitibi-Témiscamingue croit que les récents commentaires sur les réseaux sociaux font simplement partie du spectacle.
«Pour Jean et Hopkins, il faut comprendre que tous les deux sont très conscients de l’aspect publicité de l'industrie de la boxe, mais qu’ils sont également assez expérimentés pour savoir que la seule et unique chose qui compte vraiment, ce sera leur réaction au son de la cloche le 21 mai au soir...», a-t-il assuré. 

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