BOXE: HADI MELLOUL ESPÈRE GAGNER DES CEINTURES
n.c.
Vendredi 25 mars 2011
Aujourd’hui âgé de 32 ans, Hadi Melloul a débuté la boxe sur le tard, à 27 ans très précisément. Inspiré par les films de Rocky, il est devenu professionnel il y a très peu de temps.
Lorsque Maurice Naveau a pris la direction du Boxing Club d’Anderlecht, un boxeur l’a suivi: Hadi Melloul. Le Bruxellois, qui vient de passer professionnel, a pourtant débuté la boxe assez tard.
“ J’avais 27 ans quand j’ai vraiment commencé. C’était sur un coup de tête, un coup de poing même. J’avais pratiqué d’autres sports avant, comme la gymnastique et puis un jour, j’ai décidé de me lancer à fond dans la boxe. ”
La boxe, un sport qui a toujours fait vibrer le boxeur anderlechtois. “ La passion pour la boxe a toujours été présente chez moi. J’en faisais déjà quand j’étais petit. Disons que comme beaucoup, à cette époque-là, les films de Rocky m’ont influencé et m’ont donné envie de mettre les gants. ”
Pourtant, les gants sont restés plusieurs années au placard, avant de ressortir, avec brio, il y a cinq ans.
“ Je suis d’abord passé par le niveau amateur, où j’ai décroché plusieurs titres. Parmi eux, il y a eu une médaille d’or lors d’une compétition à Londres mais aussi un titre de champion de Belgique amateur. ”
Tout ça, avant de passer au niveau supérieur et de se lancer dans une carrière de boxeur professionnel.
“ Ça ne fait pas longtemps que je suis passé pro. Pour l’instant, j’ai disputé deux combats. J’ai perdu le premier contre un adversaire de grande qualité. Je me suis rattrapé dans le second, face à un boxeur d’expérience. Mon objectif est d’aller le plus loin possible. ”
Chauffeur de taxi la nuit
Pourtant, même s’il est devenu professionnel, Hadi ne touche pas un centime grâce à la boxe. À côté de sa vie de boxeur, il est chauffeur de taxi de nuit. Un métier qui lui en fait voir de toutes les couleurs.
“ C’est un métier difficile où je vois pas mal de choses la nuit. Certaines fois, on a envie de s’énerver, mais grâce à la boxe, j’ai appris à me contrôler et à conserver mon sang-froid. Dans la boxe, ce que j’apprécie, c’est le côté technique. Il n’y a pas que de la violence dans ce sport. Il y a aussi énormément de valeurs. ”
Et pour continuer à progresser, le Bruxellois n’hésite pas à enchaîner les séances d’entraînement.
“ Je m’entraîne tous les jours. Je travaille la nuit, je vais dormir et quand je me lève, c’est pour filer à l’entraînement. ”
De quoi lui permettre d’un jour aller chercher des titres chez les professionnels? C’est tout ce qu’il souhaite.
“ Si on pouvait me souhaiter quelque chose, ce serait de ramener de belles ceintures autour de ma taille
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