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samedi 23 février 2013

Patrick Bois, au Maroc pour la ceinture WBF internationale des mi-lourds


Boxe / Un cheikh nommé Junior ?

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Publié le samedi 23 février 2013 

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Hier soir à la pesée, Patrick Bois a affiché toute sa détermination. Hamid Zaïm semble le calmer.
Hier soir à la pesée, Patrick Bois a affiché toute sa détermination. Hamid Zaïm semble le calmer.


L'heure de vérité va sonner ce soir pour Patrick Bois, au Maroc et pour la remise des Gants d'Or africains.

CE soir à Al Jadida (Maroc), en présence notamment de Jean-Marc Mormeck et dans le cadre de la remise des Gants d'Or africains (auxquels concourt l'Ardennais d'adoption, Hassan N'Dam N'Jikam), Patrick Bois Jr va se retrouver, à seulement 22 ans, devant le premier grand défi de sa carrière.
En jeu : la ceinture WBF internationale des mi-lourds qui a échappé au challenger européen Tony Averlant début janvier à Saint-Quentin.
Trop haut, trop vite ? Réponse ce soir en direct sur Ma Chaîne Sport, télé qui a flashé sur le protégé de Hamid Zaïm. Face à l'Ukrainien Serhiy Demchenko (14 v, 4 d), « Junior » ne doute visibement de rien.

« Une étoile montante »

Patrick Bois, vous vivez une expérience unique…
« Effectivement, ce n'est pas tous les jours que l'on vit ça. Paradoxalement, c'est mon premier combat pro que j'aborde sans stress. Je sus tellement conscient de la chance que l'on m'a offerte que je veux m'éclater sur le ring.
J'ai comme l'impression d'être entré dans la cour des grands. C'est incroyable comme j'ai fait des connaissances : des gens intéressants, qui ont du pouvoir, des représentants des Emirats Arabes Unis, un milliardaire belge… Et je me retrouve en haut de l'affiche, dans une suite luxueuse. Tu ne peux pas faire un mètre sans que l'on te demande si tu as besoin de quelque chose ».
Ce contexte est motivant mais il peut aussi être perturbant ?
« Non. Ce n'est que bonus. Je me suis entraîné très durement. Avec le direct sur Ma Chaîne Sport - j'ai été suivi jusque dans le souk -, je ne peux pas me rater. Il n'y a que des VIP parmi les 700 participants à cette soirée dînatoire ».
Ce rendez-vous ne survient-il pas trop tôt ?
« Il arrive plutôt à point nommé. Si je gagne, je saurai exactement où j'en suis. Ce sera mon 4e combat en 6 mois. Après, je pourrai prendre une petite pause ».
Vous êtes conscient des risques ?
« Des risques, on en prend tous les jours dans la vie. Je ne veux pas d'une carrière protégée. Les Slovaques, ça ne m'intéresse pas. Je veux voir ce que j'ai dans la panse ».
Que répondez-vous à ceux qui craignent que Hamid Zaïm vous « crame » ?
« C'est moi qui suis demandeur. Lui ne voulait pas. J'ai été obligé de faire du chantage, de lui dire : si tu ne me donnes pas des combats à enjeu, j'arrête tout. J'ai l'impression que Hamid m'aime tellement qu'il veut trop me protéger ».
Vous nourrissez vous d'arrogance ou de confiance ?
« De confiance. Je veux prouver que je suis une étoile montante capable de réveiller la boxe en France. Jean-Claude Bouttier et Jean-Philippe Lustyk (Ma Chaîne Sport) croient en moi. Averlant a laissé des plumes pour cette ceinture WBF internationale et Marie-Sainte a été battu par un Ukrainien ».
Justement que savez-vous de votre adversaire ?
« Je m'attends à ce qu'il ait une boxe en ligne et stéréotypée comme les Ukrainiens. Je vais essayer de le déstabiliser en bougeant beaucoup. Chaque round sera une guerre ».


Propos recueillis par Jean-Pierre PRAULT

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