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lundi 9 mai 2011

« Madame » Jacqueline Mairesse, la boxe lui va comme un gant


« Madame » Jacqueline Mairesse, la boxe lui va comme un gant

dimanche 08.05.2011, 05:04PAR LIONEL MARÉCHAL
 Jacqueline Mairesse est la vice-présidente de la Fédération française de boxe (FFB).Jacqueline Mairesse est la vice-présidente de la Fédération française de boxe (FFB).

LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ

À 64 ans, Jacqueline Mairesse a transformé une partie de son domicile, à Fourmies, en petite entreprise... Il faut dire que la présidente du comité régional et vice-présidente de la Fédération française de boxe (FFB) n'a pas une minute à perdre. Celle qu'on appelle « Madame », dans le milieu du Noble Art, est devenue une référence internationale.
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Quand on est journaliste, il y a des rencontres qui inspirent le respect. Celle-là en fait partie. Oh, elle était prévue de longue date. Depuis ce gala de boxe, à Fourmies, où elle était passée avec son tailleur rose-fushia à la Roselyne Bachelot. Elle s'était dirigée vers la table des trois juges qui s'étaient levés comme un seul homme et avaient courbé l'échine en lançant un révérencieux « Bonsoir Madame ».
« Madame », c'est Jacqueline Mairesse. Retraitée, 64 ans, ancienne monitrice d'auto-école. Voilà pour « l'administratif ». Car côté sportif et bénévole... la liste de ses fonctions est plus longue : présidente du comité Nord - Pas-de-Calais de boxe (52 clubs, 2 800 licenciés), vice-présidente de la Fédération française (FFB), présidente nationale de la commission féminine, déléguée technique internationale... « De quoi bien occuper mes journées », confie celle qui est aussi conseillère municipale fourmisienne. Mais d'où vient cette passion pour le Noble Art ? « Ça a commencé avec mon ex-mari, un boxeur. En 1984, j'étais trésorière adjointe au club pugilistique local et j'ai ensuite gravi tous les échelons, dans les années 90, en prenant des responsabilités départementales, régionales, nationales, européennes. » Des responsabilités qui la font voyager. « En tant que déléguée technique internationale, je dois superviser de nombreux tournois comme ce fut le cas dernièrement en Azerbaïdjan ou en Bosnie-Herzégovine, dit-elle. Là, je rentre des championnats du monde de boxe féminine en Turquie.
 » Mais attention, pas question de laisser tomber le comité régional, « l'un des meilleurs de France avec ceux d'Ile-de-France et de Provence ».
Dans une pièce de son domicile, au milieu des ordinateurs, fax, dossiers, demandes de licences, arrêtés préfectoraux, etc., elle « gère la situation ». Et impose ses compétences, « dans un milieu d'hommes où certains vous font confiance comme l'actuel président de la FFB, le Dr Humbert Fugorni ». Et puis il y a aussi la boxe féminine qui prend son essor... « Elles sont de plus en plus nombreuses à se laisser tenter par ce sport, notamment des filles qui poursuivent de longues études », obverse celle qui a été la première femme à diriger un comité régional et à faire son entrée au comité national. « Les temps ont changé depuis ma première sortie avec Myriam Lamare en Suède. » Il y a également eu toutes les autres avec le Team féminin. Finalement, la boxe, elle l'aime tout simplement : « C'est un sport très difficile et je n'aurai jamais assez de respect pour le travail des boxeurs. » Respect ? La boucle est bouclée.

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