Google+ BOXE FROM BELGIUM: avril 2013 Google+

mardi 30 avril 2013

Jean-Marc Mormeck veut relancer la boxe en France

outre-mer 1ère

  • Par Maïté Koda
Le Guadeloupéen Jean-Marc Mormeck organise des gala multi-fights dans l'Hexagone et Outre-mer pour relancer la boxe anglaise et la boxe thaï, "en difficultés" en France.

© AFP PHOTO MARTIN BUREAU Jean-Marc Mormeck

La boxe est au point mort en France . En manque de stars, d'engouement du public et de sponsors, elle ne semble intéresser plus que de trop rares spécialistes et aficionados. Un constat amer, qui concerne tout particulièrement la boxe thaï et la boxe anglaise, effectué par Jean-Marc Mormeck. 
Pour  éviter que la discipline ne végète trop longtemps en France, celui qui fut  plusieurs fois champion du monde en catégorie lourds-légers s'est fixé pour objectif de la relancer, via des galas multi-fight.

"On ne peut pas se plaindre et ne pas réagir". Jean-Marc Mormeck, plusieurs fois champion de France  s'est expliqué au micro de Radio Outre-mer 1ere. "Je vois l'état de la boxe, je vois comment elle est, j'ai eu cette chance de passer au travers, de partir aux Etats-Unis parce que j'ai pris des décisions. Pour ceux qui ne peuvent pas ou ne savent pas en prendre, je les prends pour eux", a-t-il expliqué.


Un premier combat en boxe thaï se déroulera ce samedi à Aulnay-sous-Bois ce samedi, et opposera le Français Grégory Choplin, 5e mondial au  Portugais Luis Reis, 8e mondial.  En boxe anglaise, le match vedette opposera Jérémy Ouanna, champion de France des lourds-légers depuis juin 2012, à Gabriel Lecrosnier.

Des combats Outre-mer

Jean-Marc Mormeck prévoit d'autres soirées de gala, dans l'Hexagone mais aussi Outre-mer. Un championnat d'Europe de boxe thaï est prévu en Martinique, les destinations de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Réunion sont également envisagées. Des choix ultramarins qui apparaissent évidents pour le Guadeloupéen.
" Il ne s'y passe pas grand-chose au niveau de la boxe. On a des champions qui devraient se dévoiler, on va essayer de les faire sortir", a-t-il déclaré.

"2013 sera ma dernière année"

 Concernant sa propre carrière, Mormeck a confirmé remiser les gants à la fin de l'année. "Je confirme que 2013 sera ma dernière année. Je m'entraîne, je me maintiens en forme", a-t-il ajouté. "J'ai deux souhaits, combattre au Grand Palais à Paris ou en Afrique. J'y  travaille. Cela devrait se faire comme prévu face au Polonais Krzysztof Wlodarczyk, titre WBC des lourds-légers en jeu", a-t-il conclu.

Gala de Boxe de Dole avec Bilel Latreche - Le vendredi 26 avril en Franche--Comté (France) résultats et vidéo.

Lien pour les infos du gala

Le team "PANTEL"  du R.A.Ls'est déplacé en nombre pour l'occasion puisque quatre boxeurs étaient présents.


http://www.lesinfosdusport.com/info-boxe--video--bilel-latreche-et-le-ral-au-gala-de-dole--,11696.html

3 raisons pour croire que Robert Guerrero peut battre Floyd Mayweather

Ce samedi, l'un des combats les plus attendus de l'année aura lieu .
 Floyd Mayweather champion des welter de la WBC retourne sur le ring pour affronter Robert Guerrero. 
La plupart des experts croient  que Mayweather est le favori, mais il y a une minorité non négligeable qui croient Guerrero peut choquer le monde le 4 mai. 
Il existe une variété de raisons pour penser que Guerrero a une chance dans le ring contre Mayweather. Guerrero est de six ans plus jeune que Mayweather, il n'a pas le type de distractions que Mayweather a et il est un combattant résistant qui se marient bien avec Mayweather.

1. Guerrero a 30 ans, Mayweather a 36 36 ans
Lorsque le combat débutera ce samedi, il aura été un an moins un jour pour Mayweather depuis son dernier combat sur le ring. C'était son combat super mi-moyens contre Miguel Cotto , un combatqu' il a remporté à l'unanimité pour améliorer son record de 43-0. 
Depuis lors, Mayweather a fait de la prison et a vieilli d'un an. Le temps rattrape tout le monde, il est donc facile de spéculer que peut-être un an de plus de ce sport a enlevé certains des capacités de Mayweather. 
D'un autre côté, Guerrero à seulement 30 ans et  est dans la fleur de l'age de sa carrière. Trois de ses quatre derniers combats étaient pour un titre, tous il les a gagné. 
Guerrero est un grand combattant livre pour livre, selon Bleacher Report.                        Être un jeune combattant améliore certainement les qualités qui font un grand combattant livre pour livre, y compris l'endurance et la vitesse. 
 Alors, bien sûr, étant un jeune combattant qui n'est pas aussi retiré du sport en tant que Mayweather est un grand avantage que Guerrero a en sa faveur. 
2. Il n'y a pas autant de distractions pour Guerrero
Le personnage qui accompagne "Money" Mayweather ne s'applique tout simplement pas à Guerrero. Et le challenger pourrait utiliser cela à son avantage. 
Alors que Mayweather est occupé à être un showman qui a une émission spéciale en prime time sur CBS, Guerrero peut tout simplement se concentrer sur sa formation et rester concentré
Ce n'est pas seulement lespromos  prime-time, mais la relation professionnelle  entamée avec le rappeur 50 Cent dans TNT Promotions, lui a pris beaucoup d'énergie et de distraction.
Guerrero n'a tout simplement pas les distractions de Mayweather . Cela permet a Guerrero de mettre toute son énergie dans la formation pour le plus grand combat de sa vie, et c'est une chose que Mayweather n'a pas tout simplement su pas faire. 

3. Guerrero est inspiré et se marient bien avec Mayweather
 Mayweather et Guerrero sont tous les deux d'excellents combattants.
Salut res-103185692_crop_exactGuerrero est un combattant formidable livre-pour-livre. 
Ethan Miller / Getty Images
Ils sont tous les deux considérés comme deux des meilleurs combattants livre pour livre..Guerrero est tenace et a la capacité à tenir la distance avec le champion. 
Guerrero est sans aucun doute l'un des meilleurs talents dans ce sport, c'est pourquoi il a obtenu le match nul contre Mayweather. 
Il est également l'un des combattants les plus inspirés là-bas.Il a repris sa carrière l'an dernier après que sa femme a lutté contre le cancer. Depuis lors, il n'a pas perdu. 
Mayweather a certainement quelque chose à prouver aussi. C'est son premier combat après son séjour en prison, alors il va chercher à prouver aux sceptiques avaient tort en montrant qu'il a encore le talent d'un champion invaincu. 
En fin de compte, les deux sont des boxeurs très similaires. Guerrero a une grande endurance et de conditionnement. Il jette beaucoup de coups dans un combat aussi, ce qui est quelque chose que l'Mayweather âgée peut avoir du mal à traiter avec. 
Si Guerrero veut gagner, il va falloir contrôler le rythme du combat avec sa vitesse, la puissance et l'endurance. 

Une défaite difficile à avaler pour Antonin Décarie

Boxe - Une défaite difficile à avaler pour Antonin Décarie
 
Photo Marcos Brindicci / Reuters

MONTRÉAL - La défaite qu'Antonin Décarie a subie samedi, aux mains de l'Argentin Luis Abregu, lui a fait mal.
«Je suis très déçu et encore triste de ma défaite, a candidement avoué le pugiliste à la chaîne TVA Sports, lundi.
Décarie ou le visage de la déception

«Ca va me prendre du temps m'en remettre, c'est sûr, mais je ne suis pas blessé sérieusement. C'est superficiel.»


Décarie ne s'est jamais avoué vaincu, samedi soir, allant  jusqu'au bout de l'affrontement. Cependant, après tant d'efforts, revenir au Québec sans la victoire est difficile à avaler.
«C'est extrêmement décevant, mais je dois lui lever mon chapeau: ç'a été un combat serré, mais il a réussi à disputer ses meilleurs rounds au bon moment et cela lui a permis de remporter la victoire.
«Je ne suis pas tout à fait satisfait de ma performance, mais je dois lui donner le crédit parce qu'il a bien boxé.»
Il ne s'agit pas de la première défaite de Décarie, mais certainement de la plus difficile à digérer. Le Québécois s'était incliné par décision des juges, en 2010, face à Souleymane M'Baye.
«En France, plusieurs choses s'étaient mal déroulées durant ma préparation. Cette fois-ci, tout avait bien été, alors c'est plus dur à accepter. Mais en même temps, ce n'est pas la fin du monde.»

Une expérience unique

Affronter Abregu en Argentine, devant une foule partisane et hostile de plus de 40 000 personnes, n'est pas une mince affaire.
«Durant le combat, j'étais tellement concentré que je ne m'en suis pas vraiment rendu compte, mais la marche vers le ring avant le combat m'a semblé interminable. C'était comme le Stade olympique, à ciel ouvert, rempli de monde.
«Je n'avais jamais vu une aussi grande foule. Avec un peu de recul, cela deviendra une expérience intéressante, mais pour l'instant, je vois tout ça du mauvais côté.»

Aller de l'avant

Il n'y a pas des tonnes de façons de surmonter une défaite crève-coeur comme celle vécue par Décarie.
«Il faut regarder en avant et il faudra être prêt lorsqu'une autre opportunité comme celle-là se présentera.»
Même s'il avoue lui-même qu'il doit passer à autre chose, Décarie ne sait pas encore ce qui l'attend à court terme.
«Je ne me suis pas encore vraiment arrêté à ça, a-t-il déclaré. J'ai encore quelques blessures à panser.
«Avant de partir, je traînais une blessure à une côte. Ce n'a pas été un facteur dans le combat, mais maintenant, je devrai prendre un peu de temps pour laisser ma côte se refaire et mes coupures se réparer.»
Une chose est certaine cependant : Décarie n'a pas l'intention d'arrêter de boxer.

«Arrêter ne m'a jamais même effleuré l'esprit, a-t-il affirmé. Je viens de disputer un combat très serré, face à l'un des meilleurs boxeurs de la planète. Il n'y a rien de gênant dans tout ça.»

lundi 29 avril 2013

Nouvelle donne: Les boxeurs français obligé de boxer à l'étranger



portailler
Yoann Portailler, ici en 2011, vainqueur face au letton Kirillovs. Photo : http://www.ffboxe.com
Boxer à l’extérieur n’est jamais chose aisée. Il y a le public, les juges, les aléas du voyage… Dans ces conditions, parcourir 17000 km pour affronter le champion d’Australie sur ses terres n’avait rien d’une ballade touristique. Un « casse-pipe » à peine déguisé. « Nous avons accepté la seule offre de combat proposée depuis novembre, confiait Serge Pantel, l’entraîneur de Yoann Portailler sur le site fédéral. Nous n’avons pas le choix si on veut pratiquer le sport qu’on aime et donner un objectif à ses entraînements ».
En France, depuis trop longtemps maintenant, on fait venir des boxeurs de l’Est pour faire briller nos espoirs locaux. Des ouvriers du ring, corvéables à merci, prêts à faire 800 km à cinq dans une voiture, pour « un sandwich et un billet ». Aujourd’hui, faute d’organisations, ce sont nos boxeurs qui sont appelés comme faire-valoir aux quatre coins du monde. Au Royaume-Uni, en Allemagne, jusqu’aux destinations plus lointaines.
Les conditions ne sont pas les mêmes, fort heureusement, mais l’exil des boxeurs français est une tendance qui s’accentue depuis plusieurs années. L’an dernier, Karim Achour, est allé affronter Murray en Angleterre. Défaite aux points. Yvan Mendy a perdu lui aussi, en Ukraine, quand Hadillah Mohoumadi livrait un grand combat chez le britannique James De Gale, champion olympique à Pékin.
Moins technique, le français s’était montré extrêmement combatif, coinçant systématiquement son adversaire entre les cordes. A l’issue du combat, perdu aux points, l’un des juges ne lui avait accordé qu’un seul round…
Les règles du boxing business sont ainsi faites. A l’extérieur, un combat équilibré qui va à son terme ira souvent en faveur du local, quand une courte défaite de ce dernier sera déclarée match nul. Au Royaume-Uni, les journeymans, boxeurs aguerris qui courent les galas pour tester les espoirs locaux, ont l’habitude d’en rire : « you have to knock him out for a draw ! » (*)
Les exceptions sont aussi rares qu’elles sont belles. L’année dernière, Jonathan Profichet était allé créer la surprise en Allemagne en stoppant Denis Simcic au premier round. Une victoire avant la limite ne souffre d’aucun degré de subjectivité.
Reste qu’une carrière pro ne se construit pas sur des coups d’éclats à l’étranger. Avant d’aspirer à un titre, un boxeur doit se former, étape par étape, avec des oppositions de plus en plus relevées. Aujourd’hui les boxeurs français n’ont plus l’occasion de s’aguérir dans leur pays et se voient forcés d’accepter des combats difficiles à l’étranger, sans y être toujours préparés.
Après la défaite de Jean-Marc Mormeck face à Wladimir Klitschko en mars dernier, son ancien promoteur, Gérard Teysseron, m’avait confié. « Aujourd’hui, je n’aurai même plus les diffuseurs pour faire monter des jeunes comme Jean-Marc… »
Jean-Charles Barès 
(*) « pour obtenir un match nul, il faut mettre KO l’adversaire ! »

Programme 5 ***** MAI 2013.

MAI

4: Las Vegas, Etats-Unis, Floyd Mayweather Jr v Robert Guerrero (WBC mi-moyens), Daniel Ponce De Leon v Abner Mares (WBC poids plume)
Mannheim, en Allemagne, Wladimir Klitschko v Francesco Pianeta (WBA, IBF et WBO des poids lourds)
11: Glasgow, Ricky Burns v Jose Gonzalez (WBO léger)
18: Atlantic City, USA, Devon Alexander v Kell Brook (IBF poids welter), Lamont Peterson (titulaire) v Lucas Matthysse (IBF poids welter léger)
25: Londres, Angleterre, Carl Froch v Mikkel Kessler (WBA des super-moyens)
Montréal, Canada, Tchad Dawson contre Jean Pascal (WBC des lourds-légers)
TBA, Allemagne, Marco Huck v Ola Afolabi (WBO Cruiserweight)

Officiel: David Haye vs Manuel Charr à Manchester Arena le 29 Juin


L"ancien champion WBA des poids lourds David Haye a annoncé son prochain combat le 29 Juin contre Manuel Charr à l'Arena de Manchester.
Haye, 32 ans, n'a pas combattu depuis qu'il a battu  Dereck Chisora ​​dans le cinquième round en Juillet dernier.
Il espère une bonne performance contre le Libanais Charr, 28 ans, qui l'aidera à mettre en place un combat de championnat du monde avec l'un des frères Klitschko.
Le Britannique a également confirmé un arrangement à "long terme" avec le promoteur Eddie Hearn.
La seule défaite de Charr dans sa carrière professionnelle est venu en Septembre 2012 quand il a combattu pour le titre WBC Vitali Klitschko - dont Haye a depuis longtemps exprimé le désir de se battre - et controversée a été arrêté dans la quatrième manche en raison d'une coupure.
Huitième dans le classement WBC, il est deux place en-dessous de Haye.
Haye a annoncé sa retraite en Octobre 2011, mais a infirmé cette décision pour lutter contre Chisora, puis révélé en Mars qu'il se battrait à nouveau.
Auparavant, il a remporté la ceinture WBA en battant le géant russe Nikolay Valuev aux points en Allemagne en Novembre 2009.
Le frère de Vitali Klitschko, Wladimir, le champion IBF, WBO et WBA, a battu Haye en 2011.

dimanche 28 avril 2013

Stiverne bat Arréola et devient Aspirant obligatoire du titre WBC

Tout un exploit de Stiverne

354650.jpgBermane Stiverne (Photo RDS)
Le boxeur québécois d’origine haïtienne Bermane Stiverne est devenu aspirant obligatoire au titre des poids lourds du WBC, encore une fois.
Stiverne a battu l’Américain Chris Arreola par décision unanime des juges, samedi soir à Ontario en Californie. Les juges ont remis des cartes de 117-110, 117-110 et 118-109 en sa faveur.
Après avoir joué de prudence pendant les deux premiers rounds, Stiverne (23-1-1) a ouvert la machine en fin de troisième en cassant le nez d’Arreola (35-3) en lui assénant une puissante main droite qui l’a également envoyé au tapis. Le nez de l’Américain a ensuite continué de saigner abondamment au quatrième.
Arreola n’a plus été vraiment dans le coup par la suite avant de connaître un bref regain d’énergie au neuvième. Stiverne a cependant coupé court à sa remontée en terminant le combat en force pour ainsi s’offrir facilement la victoire.
C’est la deuxième fois que Stiverne devient aspirant obligatoire à la ceinture détenue par Vitali Klitschko. Il avait obtenu ce statut en vainquant Ray Austin au mois de juin 2011. Mais avec la complicité du WBC, Klitschko n’avait jamais eu à respecter ses obligations, étant donné qu’il souhaitait plutôt disputer des combats beaucoup plus lucratifs contre des Européens.
Klitschko occupe maintenant un poste au parlement ukrainien et ne sait pas s’il remontera dans un ring un jour. Ainsi, Stiverne pourrait être couronné champion si Klitschko se retirait.

W.KLITSCHKO vs PIANETA: Combat de sparrings partners.



Chez les Lourds, les combats contre d'anciens sparrings partners ne finissent pas toujours bien et peuvent même parfois se transformer en punition comme ce fut le cas pour Ali contre Larry Holmes en 1980. Mais les circonstances étaient bien différentes et à l'époque, Ali n'était plus le champion ni même le favori.

Lorsque Francesco Pianeta va se présenter sur le ring face Wladimir Klitschko, les deux hommes vont avant tout illustrer la toute puissance de la boxe allemande. Tous deux sont nés à l'étranger mais sont devenus des boxeurs locaux par la grâce de la puissance des promoteurs d'outre Rhin. aussi, ce championnat du Monde des poids Lourds sera un genre de derby qui - peu de temps après Vitaly vs Manuel Charr et juste avant la probable finale de la Champions League - démontre la force des organisateurs allemands dans la catégorie reine de la boxe et la bonne santé de leur sport en général.
Ceci exposé, que penser des chances de Francesco Pianeta face à au cadet des Klitschko qui vient d'écarter toute envie de retrait des rings suite à une question d'un journaliste, probablement pas au courant des sommes en jeu à chaque combat de l'Ukrainien?

A priori, les armes de l'Italo-Allemand sont insuffisantes pour espérer créer la surprise à Mannheim. Plus petit, moins rapide, moins technique, moins puissant, moins expérimenté, Pianeta à pour lui le fait d'être gaucher, même si ça ne doit plus gêner Wladimir depuis bien longtemps.
En fait, la seule chose qui ne peut être discutée chez le challenger est sa volonté de fer. Après avoir lutté victorieusement contre un cancer en 2009, l'ex-vainqueur de Johann Duhaupas sera certainement préparé et motivé comme jamais samedi soir.
Comme d'habitude, cela ne devrait pas suffire à renverser la montagne car Wladimir - comme son frère - n'est certes pas aussi spectaculaire que les fans le souhaiteraient, mais il sait toujours se préparer en grand professionnel et cette fois encore, cela devrait suffire...

Juergen Braehmer vs Tony Averlant – full fight Video CHampionnat d'Europe Lourd Léger


2013-04-27 Juergen Braehmer vs Tony Averlant par sweetboxing10

Danny Garcia vs Zab Judah – full fight Video

Sergio Gabriel Martinez vs Martin Murray – full fight Video

Danny Garcia conserve ses titres WBA et WBC des super-légers

Garcia assure sa défense

Danny GarciaDanny Garcia (Source d'image: PC )
NEW YORK - L'Américain Danny Garcia a conservé les titres WBC et WBA des poids super-légers en battant son compatriote Zab Judah aux points sur décision unanime des juges, samedi à New York.

Garcia, donné vainqueur sur des scores de 114-112, 115-112 et 116-111, a enregistré sa 26e victoire en autant de combat professionnels (16 avant la limite).
Dans un autre combat de la même réunion new yorkaise, l'Américain Peter Quillin a conservé son titre WBO des poids moyens en battant le Dominicain Fernando Guerrero par arrêt de l'arbitre lors de la 7e reprise.
Quillin est toujours invaincu après 29 combats professionnels (21 victoires avant la limite).

Diaz donne la frousse a Amir Khan

Julio Diaz et Amir KhanJulio Diaz et Amir Khan (Source d'image: PC )
Disputant un premier combat dans son Angleterre natale en un peu plus de deux ans, Amir Khan est loin d’avoir convaincu qu’il appartient encore à l’élite.
L’ancien champion unifié des poids super-légers en a eu plein les bras contre l’ancien champion des légers Julio Diaz avant de l’emporter par décision unanime des juges, samedi soir à Sheffield.
Les trois juges ont remis des cartes de 115-112, 115-113 et 114-113 en faveur de Khan (28-3), qui a facilement dominé les premiers rounds grâce à ses mains ultrarapides.
Diaz (40-8-1) est cependant parvenu à l’envoyer au plancher au quatrième après lui avoir atteint avec un crochet de la main gauche. Khan a ensuite rapidement repris ses esprits pour enlever quelques rounds, mais est ultimement venu bien près d’être arrêté au onzième après avoir été touché par deux coups en puissance de son adversaire.
Khan a ainsi signé une deuxième victoire en autant de combats, mais ne semble pas encore pleinement remis de ses deux défaites subies aux dépens de Lamont Peterson et Danny Garcia.
En demi-finale, le lourd Deontay Wilder (28-0, 28 K.-O.) est demeuré invaincu en battant Audley Harrison (31-7) par arrêt de l’arbitre, après seulement 70 secondes au premier round.

samedi 27 avril 2013

Adidas, Boxing, les kids , Vidéo de ROMAIN GAVRAS,


adidas, boxing from ROMAIN-GAVRAS on Vimeo.

thanks to the AZTECA boxing club of Bell California

La légende Félix Savon - Vidéo

LA EXTRAORDINARIA HISTORIA (L'EXTRORDINAIRE HISTOIRE) DE SERGIO MARTÍNEZ

ARTÍCULOS - (Revista Cabal, 2012) por Jordán Gallicchio









SUEÑOS DE CAMPEÓN




Maravilla logró un fenómeno de popularidad sin precedentes en nuestro país. Su talento indiscutible dentro del cuadrilátero, su prodigiosa zurda y su biografía propia de una ficción han puesto en crisis las construcciones dominantes en el mundo pugilístico.

Sergio Gabriel Martínez nació el 21 de febrero de 1975. Las dificultades típicas de crecer en el seno de una familia de trabajadores fueron las primeras marcas que definieron a fuego su templanza. Segundo de tres hijos de Hugo Alberto y Susana Graciela vivió su infancia como la de cualquier pibe en Claypole. Parece que fue ayer cuando el barrio que inspiró al compositor Celedonio Flores cotejó sus caminatas al colegio y su pasión por el fútbol en más de uno de sus potreros. El periodo en que nació coincidió con que River Plate -el club de sus amores- cortó una racha de 18 años sin títulos, Carlos Monzón y Víctor Galíndez florearon sus cinturones de campeón en defensas ante Tony Licata y Jorge “Aconcagua” Ahumada en Nueva York y en el Luna Park -que hoy lo espera con los brazos abiertos-, le dijo Adiós Sui Generis al grupo liderado por Charly García y Nito Mestre.

Mientras cursaba el primer año del colegio secundario, mucho antes de ser “Maravilla”, su hermano mayor fue sorteado como conscripto para hacer el servició militar. Sergio, con solo 14 años, debió ponerse al servicio de las necesidades familiares y -de un día para otro- se vio obligado a abandonar sus estudios. Comenzó a colaborar con su padre en las changas que iban saliendo. Así conoció el oficio de soldador y otros ámbitos del mundo de la construcción con el fin de asegurar el pan que más de una vez escaseó. Días atrás en una entrevista televisiva contó: “en ese momento conocí lo que era una cena”. Aquella primera noche cuando llegó cansado de trabajar se sorprendió con un humeante plato de comida que suplantó al clásico mate cocido con pan que lo había alimentado toda su infancia.

Años más tarde, según él por una causalidad futbolística, entró por primera vez a un gimnasio de boxeo. De la mano de un tío, Rubén Paniagua, dio sus pasos iniciales como pugilista y rápidamente debutó con un triunfo como amateur con victoria ante José Pisani. Por entonces pasaba sus días de trabajo trepado en los tinglados y, mientras soldaba, soñaba subido a todo tipo de estructuras. Arriba de esos andamios el sudor frió y el dolor que retuerce a todo pugilista después de un combate se le hacía carne. Así se imaginó, una y mil veces, como iba a ser el momento en que por fin se corone campeón. Fue ahí, quien sabe si con la complicidad de un electrodo entre sus prodigiosas manos, donde se soñó en andas, muy lejos de casa y ante una inmensa multitud: “esa es una imagen que hoy con 17 años de carrera aun no viví” dijo recientemente.

Aquel camino en el amateurismo le permitió dos campeonatos argentinos, un título intercontinental y la participación en el Mundial de Hungría de 1997 con la Selección Nacional, junto a una camada de boxeadores ilustres, donde se destacaba Omar Narváez. La frustración de aquel sueño mundialista en cuartos de final en manos del rumano Adrián Diaconu –medallista en ese certamen y en 1999 – aceleró su debut profesional. El 27 de diciembre de 1997 en Ituzaingó su virtuosa zurda se cobró la primera víctima, Cristián Marcelo Vivas sucumbió ante su voraz hambre de gloria.

Un invicto de 17 peleas en escasos dos años lo catapultó como el precoz retador que podía hacerle frente al mexicano Antonio Margarito en el Mandalay Bay de las Vegas. La experiencia fue una verdadera desilusión pero a la vez –como el mismo Sergio ha dicho – refundacional para su carrera. “Esa noche me pasó por arriba un tren” indicó hace días cuando recordaba aquella pelea de febrero de 2000.  Miraríamos la mitad del vaso si solo se analizara lo que sucedió en el cuadrilátero de Nevada y la consecuencia de una mano destrozada que le costó más de un año de rehabilitación. La estafa real que significó volver con U$$ 900 dólares en el bolsillo (cuando la bolsa que le correspondía rondaba los U$$ 25.000) y la complejidad de vivir en un país que implosionaba en medio de una atroz crisis económica fueron gestando, sin lugar a dudas, una de las decisiones más importantes de su vida deportiva: emigrar a Europa.

Daniel Sempere, el personaje principal de “La sombra del viento”, la novela de Carlos Ruiz Zafón publicada en 2001 –una de las preferidas del incesante lector Sergio Martínez- comienza su narrativa recordando aquel amanecer en que su padre lo llevó por primera vez a visitar el Cementerio de los Libros Olvidados. Esa madrugada y la elección de un libro maldito marcaron el destino de la vida de este personaje para siempre. Paradójicamente septiembre de 2001 es un mes trascendental en la vida-destino de “Maravilla” Martínez. Con 26 años cumplidos, € 1.800 en el bolsillo y dos boletos a Roma –viajó junto a su pareja de entonces- Sergio recuerda el viaje como una peripecia interminable que duró cuatro días con robo de equipajes en el medio. Después de curar el sueño, el techo de un hostal español -Las Vegas- “de cero estrellas” lo encontró desvelado y sin saber qué hacer, cuando la angustia y las preguntas si había tomado la decisión correcta comenzaban a apoderarse de él. Fue ahí cuando un papel salvador con forma de bollo emergió de un bolsillo interno de su pantalón. Aquel número –de Pablo Sarmiento su actual entrenador – parecía ser la única carta que le quedaba por jugar.

Meses después Sergio Martínez, luego de haber sido cobijado por la familia Sarmiento, se la rebuscaba como entrenador de empresarios, seguridad de boliche y hasta llegó a bailar en un after de la noche madrileña con el fin de alcanzar lo que -tarde a tarde- había soñado trabajando a la sombra de su padre. Vivir sin papeles y sufrir, en algunos sentidos, los resabios de xenofobia que la sociedad española heredó como huella indeleble del franquismo eran el principal escollo para muchos de “los sudacas” que se la rebuscaban en la península hace diez años. Esto poco parecía importarle al gladiador surgido del sur del gran Buenos Aires, que desde las cinco de la mañana y hasta la medianoche le ponía el pecho a la adversidad con cinco trabajos diarios y tres entrenamientos a cuesta.

La dramática pedagogía que las clases dominantes han construido sobre el estereotipo del boxeador durante el siglo XX tiene una relación intima a lahipótesis de que el talento solo surge del dolor. Comúnmente alcanzan mayor consenso aquellos cuales meritos provienen de un sufrimiento arduamente trascendido. Aunque podrían enumerarse argumentos que refuten esta teoría, el hecho que Sergio Gabriel Martínez –uno de los tres mejores boxeadores libra por libra del planeta- haya tenido que camuflarse entre mendigos para pedir comida en CARITAS en el preludio de la que fue la pelea más importante de su carrera, no hace más que corroborarlo. Bajo de peso y con una dieta en proteínas en tiempo record Sergio caminaba por las calles de Manchesterd con un cable en la mano y una idea en mente: “no podía desperdiciar la oportunidad de mi (su) vida y le iba a arrancar la cabeza a quien se interponga en mi (su) camino”. 

Minutos más tarde, un grupo de mujeres inglesas, relojeaba a un joven que se movía sin parar debajo del cable que improvisaba las sogas de un ring. Solo él sabía que nada podría detenerlo, el hombre que en momentos enfrentaría a Richard Williams, estaba acostumbrado a mirar mas allá de las metas que se proponen el resto de los mortales y él, mejor que nadie, sabía que “todo comienza con un sueño”. El 23 de Junio de 2003, ante la mirada de su padre, se sobrepuso a la adversidad de haber caído en el tercer round, y con la boca y sus costillas destrozadas por los golpes se impuso como visitante donde, como suelen decir los especialistas, no gana nadie. El triunfo en suelo inglés “fue un punto de inflexión en su carrera” y la certeza de que no estaba loco. Luego llegó una seguidilla de triunfos confirmatorios, el ansiado cinturón, la fama, el dinero y la gloria pero nada de esto cambió los sueños de este fenómeno de nuestro tiempo.

“Pienso que soy como debería ser: una persona” afirma el astro cuando se autodefine e intenta explicar cómo no se mareó con sus logros y el reciente reconocimiento masivo. “Pude comprarle una casa a mi madre, a mis hermanos y puedo darme los gustos de vivir como  quiero pero por eso no voy a comer caviar si nunca comí caviar”. Argumentos como este lo constituyen en símbolo que rompe con los estereotipos vigentes en su deporte y despiertan el asombro de los generalizadores seriales de nuestro país. Su vida en la actualidad transita entre Madrid, Oxnard-California y Buenos Aires y con 37 años la obsesión de ser el número uno del mundo parece ser lo único que lo conmueve. "Mi meta es ser el número uno libra por libra y traigo ese sueño desde siempre en el boxeo. Y hasta que no sea el número uno libra por libra y pueda retirarme del boxeo diciendo 'hoy sí soy el mejor porque estoy en lo más alto', hasta ese día pienso seguir boxeando y eso puede tomarse un tiempo todavía, puede demorarse. Pero vamos, tampoco va a ser tanto, yo sé que cuando me den la oportunidad voy a estar ahí".
 

El deporte como ninguna otra disciplina ha logrado en la historia de nuestro país construir referentes para las jóvenes generaciones y también la ilusión de que muchos mayores vean  reflejados los propios sueños que quedaron en el camino. La masificación de la figura de Sergio “Maravilla” Martínez y su consecuente popularización logró que las noticias de boxeo despierten el interésdel universo deportivo argentino. Ante la pregunta si este fenómeno actual puede influir dentro de la disciplina encontramos diferentes opiniones. Para Carlos Irusta, director de la revista especializada Ring Side“la mediatización del personaje seguramente es positiva, porque muchos querrán ser boxeadores siguiendo sus pasos (esto es: estar bien entrenado, tener actitud positiva, boxear bien, cuidarse, etc.) pero no veo de parte de la gente del boxeo -y menos de los dirigentes- un aprovechamiento de esta ´Moda Martínez`”. Ernesto Rodríguez III, Periodista especializado del diario Olé por su parte cree “que es un fenómeno muy personal. Por su naturaleza y por no estar inserto en el medio (Sergio es un outsider que vive en el extranjero y no responde a ciertos estereotipos) difícilmente otro boxeador pueda retroalimentarse de lo que produzca Martínez”. 

Mientras que Alberto Melián -integrante del seleccionado argentino y flamante clasificado a los Juegos Olímpicos de Londres 2012- ve a Martínez como “un ejemplo no solo como boxeador sino como persona […] Yo me quiero guiar en base a lo que es él y el día de mañana encaminarme a lo que él logró cumpliendo sus objetivos por toda la confianza y seguridad que tiene. No solo es un ejemplo para nosotros los boxeadores sino para todos los deportistas”. Queda demostrado que la figura de Martínez –como la de Sergio Víctor Palma en su momento - no representa los estereotipos tradicionales que la sociedad construye sobre los boxeadores. Rodríguez “imagina” que el fenómeno actual puede ayudar a romper con estas clasificaciones. Irusta por su parte no se muestra tan optimista al respecto: “aunque muchos lo insinúen, algunos pocos lo digan y otros menos se callen, igual se sigue pensando en el boxeador como un negrito que se come las eses, aunque ya estén hoy, además de Martínez, los Narváez, las Bopp, el propio Maidana y unos cuantos más”.

Lo cierto es que el fenómeno Sergio “Maravilla” Martínez ha revolucionado las reglas vigentes dentro del planeta boxístico. Su “excelente sentido de distancia y tiempo para esquivar y contraatacar y su eficiencia y puntería para ganar en los anticipos” son algunas  de las grandes cualidades que Rodríguez le destaca como boxeador. 


Es evidente que si a esto le sumamos lo que sorprende a Irusta del personaje que “hasta ahora, parece ser perfecto: ya que hace todo bien desde contar cuentos a boxear, desde vestirse a hablar, pasando por sus modales y su carisma con las chicas" encontramos el complemento perfecto que le ha permitido ganar la admiración del ring side pero también de la popular. Con todo lo que esto significa en un país con ideologías tan divididas como Argentina.

Martinez vs Murray Le choc du Week End.

Demain dans un stade de 50.000 personnes en Argentine.Martinez vs Murray devant la présidente d'Argentine.Ne pas oublier la guerre des Malouines!Programme des combats.


RETOUR AUX SOURCES

Le 2 février 2002, c'est précisément la date à laquelle l'actuel champion WBC des poids moyen Sergio Martinez (50-2-2, 28 KO) combattit pour la dernière fois sur sa terre natale. A l'époque l'argentin était en welter, une défaite avant la limite contre Antonio Margarito empêcha sa carrière de décoller, il prit alors son destin en main et décida de tenter sa chance en Espagne, n'ayant pour seul bagage qu'un sac de voyage et un carnet d'adresse. Pour l'anecdote, arrivé à l'aéroport il se fit voler son sac ainsi que la liste de contacts sauf une adresse qui était restée dans sa poche : celle de Gabriel Sarmiento dont le frère Pablo deviendra par la suite le coach de Martinez.



Onze ans plus tard, ce n'est plus le même homme qui revient au pays, il pratique désormais son art en poids moyen, est considéré comme le roi de sa catégorie et a maintenant tout un pays derrière lui. Pour son retour, il n'a pas choisi l'adversaire le plus facile : Martin Murray (25-0-1, 11 KO), l'un des meilleurs anglais de la catégorie, dont la particularité est d'avoir obtenu un étrange match nul contre l'ancien champion Felix Sturm, il a également battu notre champion national Karim Achour l'année dernière. Bien qu'il n'ait pas un gros taux de victoires avant la limite, Murray dispose d'une bonne puissance et aime distribuer beaucoup de coups.



Cependant, ce combat peut sembler un peu facile pour pas mal de raisons, la première étant que l'anglais est loin d'être du calibre du champion. Pourtant, "Maravilla" devra faire face à quelques difficultés, c'est son premier combat depuis son opération du genou, blessure qui a failli lui coûter la victoire face à Chavez Jr. La pression sera bien plus forte que d'habitude, car tout le public sera du côté de Martinez, qui à 38 ans devrait commencer à affronter le déclin.



Un stade de près de 50.000 places sera réquisitionné pour l'occasion afin d'accueillir un boxeur au grand cœur sur et hors du ring. Martinez a en effet reversé l'équivalent de 100.000 dollars pour venir en aide aux victimes des pluies torrentielles qui ont frappé l'Argentine il y a quelques jours. "Pour l'honneur et la gloire", c'est ce que l'on peut lire en haut de l'affiche de l'évènement, avec un tel titre le champion ne peut pas se permettre de décevoir. 

PERFILES, PROFILS - TEÓFILO STEVENSON (1952-2012)


PERFILES - TEÓFILO STEVENSON (1952-2012)






SUEÑOS DE LIBERTAD




El Tricampeón Olímpico y Mundial Teófilo Stevenson es considerado por muchos entendidos el más grande boxeador amateur de la historia. El Gigante del Central Delicias obtuvo todos los títulos de la Asociación Internacional de Boxeo Aficionado (AIBA), siendo Tricampeón olímpico y mundial; ganó 301 de los 321 combates celebrados a lo largo de 20 años en el ring.

Nacido en Puerto Padre, Las Tunas el 29 de marzo de 1952 en el seno de una familia humilde, radicada en las cercanías del Central Delicias (hoy Antonio Guiteras), del municipio de Puerto Padre, en la entonces Provincia de Oriente; fue el primogénito del matrimonio formado por el inmigrante Teófilo Stevenson Pearson, oriundo de la isla antillana de San Vicente y la cubana Dolores Lawrence.

John Herrera, quien era amigo del viejo Stevenson, fue el primer entrenador del futuro gran campeón, quien le enseñó su estilo, el mismo que lo llevó, en sus años mozos, a ganar los títulos de campeón nacional en las divisiones semicompleta y completa en el boxeo profesional cubano allá por 1930 del siglo XX.

El primer combate ocurrió a los 14 años, en 1966. Peleó en la división de 71 kilogramos, en un cartel efectuado en un ring ubicado junto a las gradas del Estadio de béisbol Julio Antonio Mella, en Las Tunas, actual capital provincial. El inexperto muchachón perdió por puntos ante Luis Enríquez, un peleador que ya había celebrado cerca de 20 combates.

Tras positivas experiencias en lides de las categorías menores, ganó el título nacional juvenil en 1968 y un año después, perdió cerrada decisión en la pelea por la corona de los pesos completos ante Gabriel García, de Pinar del Río; en el máximo evento de este deporte en Cuba, el Torneo Playa Girón.

Andrei Chervonenko, entrenador de la Unión Soviética, que en ese entonces trabajaba con la preselección cubana de boxeo, se percató de las excepcionales condiciones del jovencito color ébano y propuso incorporarlo al grupo elite que se preparaba para los principales compromisos internacionales. En 1970 comenzó el largo reinado nacional de Stevenson y un año después, en los Juegos Panamericanos de Cali, Colombia; ganó la medalla de bronce, al caer por decisión dividida 3-2, ante el norteamericano Duane Bobick, conocido por la Esperanza Blanca.

El desquite fue histórico, porque 12 meses después, en los Juegos Olímpicos de Munich, Alemania, Teófilo se inscribió con letras de oro en el boxeo amateur mundial, cuando virtualmente destrozó al gigantón norteño y se erigió monarca absoluto de los pesos completos.

La brillante trayectoria de este boxeador lo llevó a obtener todos los títulos de la Asociación Internacional de Boxeo Aficionado (AIBA), con tres coronas olímpicas Munich 1972 Montreal 1976 y Moscú 1980 e igual número en Mundiales La Habana 1974, Belgrado 1978 y Reno, 1986. Pero la fama no lo envaneció y siempre asumió una posición caballerosa frente a cualquier rival, desde el menos connotado hasta el de mayor rango.

En los 20 años en el ring, 14 de ellos como estrella indiscutida, enfrentó a muchos púgiles de calidad, pero el que le resultó el más difícil de todos, fue el soviético Igor Visotski, quien lo derrotó en dos ocasiones, sin que tuviera oportunidad de conseguir el desquite. Un episodio interesante en la vida de Teófilo Stevenson fue cuando en la década del 80 del siglo pasado, hubo la intención, por parte de los dirigentes del boxeo profesional de Estados Unidos, de concertar una pelea frente al reconocido campeón mundial rentado de los pesos completos, Muhammad Alí.

Aquel posible enfrentamiento definiría, según los encargado de organizarlo, quién era el mejor pugilista del mundo en la máxima división. Por supuesto, el principal objetivo era obtener una gran suma de dinero que sería el saldo de lo que hubiera sido, sin lugar a dudas, la pelea del siglo. Las condiciones de aquel combate nunca llegaron a concretarse, porque debía efectuarse bajo las reglas del boxeo amateur.

Los mercaderes se quedaron con las ganas de adjudicarse una buena bolsa y los dos extraordinarios pugilistas, quienes son grandes amigos, no midieron jamás sus fuerzas sobre el ring, mas son igualmente admirados en todo el planeta, no solo por su grandeza en el deporte, sino por su enorme calidad humana.

Después de la formidable victoria en el mundial de Reno, Estados Unidos, en 1986, el gran campeón decide retirarse y en julio de 1988 durante el torneo internacional de boxeo Giraldo Córdova Cardín y de la inauguración de la Sala polivalente Leonardo McKenzie Grant en Las Tunas se le da la despedida.

El acto fue el colofón de un triunfal recorrido por las principales arterias de la ciudad, precedió al cartel final del histórico evento. Se retiraba el extraordinario boxeador, quien en 1988 pasó a trabajar en la Federación cubana de boxeo y en la Comisión Nacional de Atención a Atletas Retirados y en Activo, del INDER.

La grandeza de Teófilo Stevenson Lawrence no puede medirse solo por las glorias deportivas; él es paradigma de hombre de estos tiempo, representativo de un pueblo que hizo la Revolución y construye el socialismo; un ejemplo a imitar por los jóvenes atletas de cualquier parte del mundo.


Era tan modesto que parecía resistirse a la aceptación de su grandeza. Como atleta hizo vibrar a millones de sus compatriotas; como ser humano se fundía con ellos, y a pesar de su impresionante fisico era uno más.

En el cuadrilátero dio clases magistrales de boxeo; dentro y fuera de él las dio de humanidad, patriotismo y nobleza. Nos enseñó que lo extraordinario se da con naturalidad cuando se asume que no valemos ni más ni menos que cualquier otro ser humano. Por todo ello, Teófilo Stevenson quedará para siempre en la memoria agradecida de su generoso y sensible pueblo.

------------------------------------------------------------------ 


"Aunque nunca peleó profesionalmente, haber ganado tres medallas de oro en tres Juegos Olímpicos diferentes, garantiza que él habría sido un enemigo formidable para cualquier otro campeón de peso pesado reinante o cualquier retador en su mejor momento. Siempre recordaré el encuentro con el gran Teófilo en su Cuba natal. Él fue uno de los grandes de este mundo, y a la vez fue un hombre cálido y abrazable".  -Muhammad Alí.

“Teófilo Stevenson merece el reconocimiento del pueblo cubano por su éxito deportivo derivado de su disciplina, de su consagración al deporte, de su valor y de su moral (…) Creemos que él dejó un ejemplo todavía más valioso que eso y es el instante en que le hablaron de la posibilidad de ganarse un millón de dólares. Ese joven, hijo de humilde familia y un humilde obrero oriental, dijo que él no cambiaba su pueblo por todos los dólares del mundo”. - Fidel Castro.
























http://3deportivo.blogspot.be/2013/04/perfiles-teofilo-stevenson-1952-2012.html?spref=fb