Le boxeur poids lourd de Québec Éric Martel-Bahoeli aura l’opportunité de se battre pour le titre du Commonwealth, le 29 avril, en Angleterre.
Selon son entraîneur François Duguay, les derniers détails demeurent à régler, mais le combat est dans la poche.
Comme prévu, son opposant sera l’Australien Lucas Browne (19-0-0, 17 K-O). Surnommé «Big Daddy», le colosse de 6 pi 4 po et environ 260 lb est classé 21e au monde.
«Je ne pars assurément pas favori, mais j’en suis rendu là dans ma carrière. C’est en prenant des risques que tu arrives à tes fins. Je veux aller causer une surprise. C’est un gros défi et je vais m’entraîner comme un malade pour mettre toutes les chances de mon bord», s’est exprimé Martel-Bahoeli (10-3-0, 7 K-O).
UN ADVERSAIRE À PORTÉE
S’il se positionne dans le rôle du négligé, celui qui a envoyé ses trois derniers adversaires au pays des rêves ne croit pas pour autant que Browne constitue un obstacle insurmontable. Au contraire, le champion canadien en titre ne semble aucunement intimidé par l’ampleur de la tâche.
«Je n’enlève rien à ce gars-là, mais en regardant d’un point de vue technique, avec mon style, il est facilement touchable. Plusieurs personnes dans le milieu m’ont dit que je peux le battre. Une fiche comme la sienne, n’importe qui avec un bon promoteur peut en avoir une. Il n’a eu aucun gros adversaire», a-t-il fait valoir.
Classé 50e au monde depuis sa victoire contre Didier Bence, le 30 novembre au Colisée Pepsi, Martel-Bahoeli ferait un bon spectaculaire dans le top 15 s’il mettait le grappin sur le titre du Commonwealth.
«Après ça, tu peux être appelé è tout moment pour un combat de championnat du monde. Je pourrais rester là à attendre des combats plus faciles, mais je prends mes chances quand elles passent.»
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