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vendredi 1 octobre 2010

Boxe : L'Europe brûle déjà les gants de Salmon

Boxe : L'Europe brûle déjà les gants de Salmon

Stan Salmon (Stade lavallois) rêve d'une première ceinture européenne dès cette année. : Jacques ChaudetStan Salmon (Stade lavallois) rêve d'une première ceinture européenne dès cette année. : Jacques Chaudet

Le Lavallois Stanislas Salmon n'a qu'une seule idée en tête : défier les plus grands d'Europe sur la scène internationale.

Stan Salmon, le mi-moyen, trouve le temps long. Triple champion de France, une ceinture en boxe éducative et deux chez les professionnels dont la dernière acquise en mai dernier face à Spengler dès le 6e round, le boxeur lavallois n'a plus rien à prouver sur la scène nationale. « J'ai envie de voir autre chose, de me frotter à l'Europe. Moi, ce qui m'intéresse, c'est de changer d'air et de défier les boxeurs internationaux » insiste Stan Salmon.
Il sait pourtant qu'il a des chances de remettre sa ceinture en jeu en cette fin d'année. L'occasion de gagner encore de l'expérience, du vice, de se rassurer, aussi, et de franchir un cap afin d'évoluer au niveau européen.
Un combat est prévu face à un champion de France, dès le 6 novembre, pour l'ouverture de la saison du Stade lavallois. « Mais rien n'est encore défini, précise le protégé de Bruno Crétois, qui a des fourmis dans les gants. Il n'a pas tout dit, il sourit et lâche : « À moins qu'un combat de renommée européenne se profile à l'horizon d'ici la fin de l'année. Auquel cas, je me concentrerai uniquement sur ce rendez-vous. »
Salmon fait certainement allusion au championnat Méditerranéen WBC, sorte d'Europe bis. Une opposition continentale grandeur nature à Laval, ce serait énorme, une sacrée récompense pour lui, l'enfant du pays !
Pour préparer cette fin d'année incertaine, Stan Salmon a repris le chemin de la salle, début août, « pour un travail foncier », avant de peaufiner sa technique en croisant les gants avec les boxeurs des autres salles de la région, toujours les mêmes : Saint-Nazaire, Châteaubriant... Et d'attendre que Bruno Crétois ne lui annonce la bonne nouvelle, sa bonne nouvelle. Pour l'heure, il bosse consciencieusement, comme si de rien n'était.
Ouest-France

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