Google+ BOXE FROM BELGIUM: Gala de montréal résultats des combats en sous cartes de Pascal vs Bute +80 photos Google+

dimanche 19 janvier 2014

Gala de montréal résultats des combats en sous cartes de Pascal vs Bute +80 photos

MONTRÉAL - Déçu que son combat d’envergure soit tombé à l’eau peu de temps avant le gala, Eleider Alvarez en a eu plein les bras contre son adversaire de remplacement, Andrew Gardiner, en sous-carte du gala Pascal-Bute.
Alvarez (13-0, 8 K.-O.) l’a finalement emporté par décision unanime des juges après les 10 rounds. Ces derniers ont remis des cartes de 99-91, 96-93 et 97-93 en sa faveur.
Alvarez a semblé vouloir jouer de prudence dans ce duel, mais il s’est rendu compte que Gardiner (10-0, 6 K.-O.) n’était pas une proie facile.


Au terme du combat, Gardiner a voulu féliciter Alvarez, mais celui-ci l’a repoussé, ce qui a déplu aux spectateurs qui lui ont fait savoir en le huant tandis que Gardiner a reçu de chaleureux applaudissements.
Toutefois, Alvarez a tenu à corriger le tir en conférence de presse en expliquant ce qui est survenu
« Je m’excuse, mais j’étais fâché parce que son entraîneur m’a dit " F*** you " après le combat », a révélé Alvarez, qui regrettait la tournure des événements.
« Son entraîneur avait aussi dit beaucoup de choses contre moi avant le combat sur les réseaux sociaux et pendant des entrevues. Je suis une bonne personne, mais on m’attaque avec des choses personnelles, je dois réagir », a expliqué Alvarez qui connaît très bien Gardiner car ils ont été des partenaires d’entraînement par le passé.
Le boxeur d’origine colombienne a ouvert la machine au huitième round, ce qui a ravivé la foule car le duel n’était pas spectaculaire avant ce moment. Le protégé de GYM a lancé plusieurs coups de puissance pour amorcer le dernier round, mais Gardiner a résisté.
Gardiner, un Canadien, a passé la majeure partie du combat au centre du ring tandis qu’Alvarez gérait l’affrontement en tournant le long des câbles.
Alvarez ne s’est pas rué sur Gardiner comme certains prévoyaient ce qui a mené à une confrontation assez partagée.
« Je me donne une note de 9 sur 10. Je crois que ma stratégie a fonctionné, mais je savais que ça ne serait pas un boxeur facile à affronter », a reconnu le gagnant.
Chose certaine, Gardiner a prouvé qu’il pouvait tenir le coup contre des boxeurs de talent. Il a même infligé une blessure considérable à Alvarez au-dessus de son œil gauche.
« Ma coupure est survenue à la suite d’un coup de tête et ça arrive parfois quand tu affrontes un adversaire plus petit comme lui qui fonce vers toi.
Alvarez, qui devrait affronter Thomas Oosthuizen et effectuer ses débuts sur les ondes de HBO, a trouvé le moyen de l’emporter et il avait obtenu sa dernière victoire contre Edison Miranda.
Une demi-finale sans éclat
En demi-finale du gala, les partisans ont eu droit à un duel sans trop d’éclat entre les poids lourds Mike Perez et Carlos Takam qui s'est conclu par un verdict nul majoritaire devant des partisans qui attendaient seulement le combat entre Lucian Bute et Jean Pascal.
Les juges ont remis deux cartes de 95-95 et une de 96-94 pour Perez qui peut donc conserver sa ceinture.
Ces deux boxeurs avaient admis qu’ils ne se connaissent pas beaucoup et on a pu remarquer que Takam ne craignait pas Perez.
Même s’il a été sérieusement coupé au-dessus de l’œil droit par un coup de tête au troisième assaut, Perez a pu poursuivre le duel, mais il n’a pas été étincelant.
Perez remontait dans le ring seulement trois mois après un dernier combat qui a été très éprouvant émotivement alors que son adversaire Magomed Abdusalamov s’est retrouvé dans le coma en raison des conséquences du duel.
Takam, un Camerounais qui réside maintenant en France, avait dit qu’il voulait voir ce Perez avait dans les couilles et il a respecté ses paroles en ne reculant pas pendant les 10 rounds.
Perez, un Cubain qui s’est enfui en Irlande, est considéré comme un espoir intéressant par le réseau HBO pour devenir champion d’un titre des poids lourds. À la lumière de cette confrontation, le réseau américain va sans doute reconnaître Takam comme un boxeur à prendre au sérieux.
 
Zewski prend de l'expérience
Accueilli de superbe façon par la foule du Centre Bell qui a hâte de suivre sa progression, le Québécois Mikaël Zewski a dominé Krzysztof Szot pour l’emporter par arrêt de l’arbitre au septième round.
« Je suis content d’avoir fait quelques rounds parce que ça m’apprend à gérer les combats, ce que je ne suis pas habitué de faire. Il possède un solide menton parce que je l’ai atteint solidement quelques fois dès le premier assaut », a jugé le vainqueur.

« J'ai gagné tous les rounds »
Bien sûr, il ne s’agissait pas d’une opposition de haut niveau pour Zewski (23-0, 18 K.-O.) puisque Szot (18-11-1, 5 K.-O.) a maintenant perdu sept de ses huit derniers combats, mais il demeure un boxeur coriace.
« Je le savais qu’il était solide et que j’allais devoir travailler fort. Je n’ai pas été surpris qu’il résiste autant », a avoué Zewski à la sortie de l’arène.
Zewski, 24 ans, a dominé le combat grâce à vitesse, sa portée et sa grandeur tandis que Szot, un Polonais de 35 ans, s’est défendu comme il le pouvait jusqu'à la fin du duel. Fait surprenant, il s’agissait du sixième combat en seulement cinq mois pour Szot.
« J’ai ouvert un peu vers l’attaque au sixième round et je me suis ajusté. C’est le meilleur scénario parce que j’ai disputé sept rounds et le K.-O. est quand même venu », a conclu le volubile athlète.
La confrontation n’a pas été la plus explosive, mais elle a permis à Zewski d’être impliqué dans un combat plus long que son habitude. Avant ce duel, un seul de ses huit derniers combats avait atteint le huitième assaut.
C’était le premier combat de Zewski au Centre Bell depuis novembre 2012.
Au-delà de sa victoire, c’est la suite de sa progression qui sera intéressante à surveiller car Zewski se dit plus prêt que jamais à passer à l’étape suivante.
« Je veux vraiment augmenter la cadence et affronter des adversaires d’un plus haut calibre. J’ai vu juste avant mon combat que j’étais maintenant classé 12e à la NABO donc je suis admissible pour un combat de ceinture nord-américaine et j’espère que ça se produira assez rapidement », a-t-il commenté.


« C'est moi qui chassais l'adversaire »
Pas le retour espéré pour Gauthier
Effectuant son retour dans l’arène après une absence de 14 mois, Sébastien Gauthier a dû se contenter d’un verdict de combat nul majoritaire contre Javier Franco.
Deux juges ont remis des cartes de 76-76 alors que le troisième a favorisé le Québécois de 31 ans à 78-74.
« J’avais l’impression d’avoir gagné le combat. Peut-être que ça n’a pas semblé facile, mais je faisais ça simple à un rythme vraiment lent. Je l’ai laissé frapper des coups larges sur ma défensive. J’ai reçu quelques coups, mais jamais un dangereux. J’ai essayé de contrôler le duel avec le jab et j’ai fait les meilleures attaques au corps. J’ai écouté mon coin et je suis content de ce que j’ai fait », a jugé Gauthier.
Gauthier (22-4-1, 14 K.-O.) avait émis le souhait de mieux gérer ses combats pour limiter les coups encaissés et il est parvenu à le faire contre Franco (21-12-3, 9 K.-O.), mais il n’a pas été en mesure de dominer clairement son opposant.
« Je vais faire attention à ce que je vais dire, car je vais m’emporter, je suis un gars émotif. Il explosait à la fin des rounds pour essayer de bien paraître… Mais ce n’était pas efficace. On pourrait demander à un enfant de 15 ans de faire ça, mais je lui ai donné des moments et je n’aurais pas dû faire cela.

« Dans les combats serrés, c’est prouvé que si je ne donne pas une guerre, les juges me la rendent difficile, a ajouté Gauthier Ce fut la même chose contre (Steve) Molitor. Si je ne réussis pas de K.-O., je n’ai pas de chance. Je n’ai pas le droit de faire un combat simple et intelligent. C’est dur sur le cœur, pour vrai », a commenté Gauthier avec franchise. 
Un bon départ chez les pros
Yves Ulysse fils a effectué des débuts professionnels prometteurs en l’emportant contre Vango Tsirimokos par arrêt de l’arbitre.
L’ancien champion amateur canadien a déployé son style dynamique avec succès et il possède plusieurs atouts, dont la vitesse, pour séduire les amateurs.

« Il n'y a pas meilleur feeling... »
« Honnêtement, je me donne un note de 7 sur 10. Vu que je l’ébranlais, que je lui faisais mal, j’ai commencé à être sloppy. Au troisième round, je voulais juste lui faire mal. Avec l’expérience, je vais être meilleur du début à la fin », a reconnu Ulysse avec franchise. 
Ulysse (1-0, 1 K.-O.), un Montréalais de 25 ans, s’est finalement imposé au dernier des quatre rounds prévus alors que l’arbitre a décidé de mettre un terme à la confrontation.  
Dès le premier assaut, il a envoyé Tsirimokos  (6-4, 1 K.-O.)deux fois au sol. À la deuxième occasion, le Belge a osé échanger coup pour coup avec Ulysse et il s’est rapidement retrouvé au plancher après avoir encaissé une virulente droite.
Ulysse aura pu laisser une première carte de visite intéressante car le Centre Bell était déjà rempli à plus de la moitié de la capacité pour son duel.
« C’était une belle sensation d’entendre la foule crier pour moi comparativement à toujours voyager pour se battre en Europe et en Asie », a remercié le droitier. 
Oscar Rivas
Oscar Rivas voit clair
Disputant un premier combat en 13 mois, Oscar Rivas a repris l’action en beauté en disposant de son adversaire par arrêt de l’arbitre au troisième round.
Rivas (13-0, 8 K.-O.), qui était ennuyé par une blessure à un œil qui a menacé sa carrière, a envoyé Shawn Cox (17-5, 16 K.-O.)au tapis une première fois au deuxième assaut pour finir le tout au suivant.
Le boxeur d’origine colombienne a touché son adversaire avec quelques coups de puissance dès les premiers instants du combat.
Lors de la première visite au tapis de Cox, Rivas a utilisé une puissante droite qui démontre sa force de frappe quand il parvient à être précis dans ses attaques.
« J’étais très content et excité de vouloir faire un bon retour. Je sais que je peux continuer dans cette direction », a confié après sa victoire Rivas, qui n’a éprouvé aucun problème de vision.
« J’ai beaucoup travaillé mon côté psychologique pour me sentir bien dans le ring. Tout s’est bien passé depuis la première cloche. C’est pour cela qu’on m’appelle « Kaboom », a confié le boxeur qui a hâte aux prochaines étapes de sa carrière. 
Le combat était prévu pour huit assauts.
Artur Beterbiev et Gabriel Lecrosnier
Beterbiev donne le ton
Le prometteur Artur Beterbiev a donné le ton à la soirée en battant aisément son adversaire Gabriel Lecrosnier.
Sachant que son adversaire ne représentait pas un grand danger, Beterbiev (4-0, 4 K.-O.) a pris son temps et il l’a finalement achevé au quatrième round avec une pluie de coups.  
Lecrosnier a visité le tapis une première fois au quatrième assaut et il n’était plus capable de suivre le rythme par la suite. L'arbitre a donc stoppé le tout à 2:44 du ronde. 
Nettement moins avantagé physiquement que son opposant, Lecrosnier (16-26-3, 1 K.-O.) s’est contenté de se défendre et ses attaques ont été très rares. Il a tenté quelques coups intéressants à la fin du deuxième assaut, mais ce fut de courte durée.
Source: RDS

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire