Le Bagnoletais Souleymane Cissokho (22 ans) combat pour la franchise USA Knockouts en World Series of Boxing (WSB).
Miami, vendredi dernier. Souleymane Cissokho (à gauche) a réussi une grosse performance en battant aux points le médaillé olympique italien Vincenzo Mangiacapre, pour son premier combat avec l’équipe USA Knockouts. | (WSB.)
Il n’en revient pas. Ces encouragements du public de Miami, l’accueil des fans de boxe insistant pour poser en photo à ses côtés et la satisfaction clairement affichée des coachs du team USA Knockouts… Souleymane Cissokho (22 ans) a fait un tabac pour ses grands débuts en WSB (World Series of Boxing), la compétition planétaire qui réunit douze franchises mondiales.
« Je me suis senti adopté », raconte au Parisien le double champion de France des welters (- 69 kg), vainqueur aux points (2 juges à 1), vendredi en Floride, du Transalpin Vincenzo Mangiacapre. Un client, médaillé de bronze aux JO de Londres, n° 1 mondial de la catégorie en 2013 et jusqu’alors invaincu en WSB, face auquel le petit Frenchy a réalisé l’exploit de la soirée, exploit qui n’a toutefois pas suffi à sa nouvelle équipe, lanterne rouge du groupe A, pour s’imposer (défaite 3-2).
« Cette nouvelle expérience me prouve que je suis au niveau des meilleurs mondiaux. Ça me gonfle le moral. Je sais que la WSB peut beaucoup m’apporter, mais je reste un boxeur amateur qui a les JO 2016 comme unique objectif. »
C’est fin décembre que le protégé d’Ali Oubaali, au Top Rank Bagnolet, a reçu l’accord de la franchise américaine. « J’ai signé avec les Américains grâce au soutien de John Dovi (NDLR : entraîneur de l’équipe de France amateurs) et Karim Bouzidi (NDLR : directeur des opérations à la WSB et ancien directeur général de Paris United), explique Souley. J’ai alors eu deux semaines pour préparer mon combat. J’y suis allé sans pression. »
Sa victoire — en 5 rounds de trois minutes, dans les mêmes conditions qu’un combat professionnel — n’a fait que renforcer tout le bien que les Américains pensaient de lui. « Ils m’ont déjà parlé des rendez-vous à venir et aussi de la saison prochaine. » Mais les dates des quarts et de la finale des Championnats de France amateurs coïncident avec celles de la WSB. « Si je n’y suis pas, j’espère que l’équipe se qualifiera pour les playoffs auxquels je voudrais participer », note l’étudiant en DUT de technique de commercialisation à l’Insep. Car la WSB peut lui apporter beaucoup. Sportivement d’abord, puisque 66 places pour les JO y seront distribuées en 2015, et financièrement aussi, car chaque victoire assure un minimum de 2000 $ (500 $ pour une défaite) et parfois des bonus. « En WSB, le boxeur est mis en valeur et considéré comme un vrai professionnel. »
« Je me suis senti adopté », raconte au Parisien le double champion de France des welters (- 69 kg), vainqueur aux points (2 juges à 1), vendredi en Floride, du Transalpin Vincenzo Mangiacapre. Un client, médaillé de bronze aux JO de Londres, n° 1 mondial de la catégorie en 2013 et jusqu’alors invaincu en WSB, face auquel le petit Frenchy a réalisé l’exploit de la soirée, exploit qui n’a toutefois pas suffi à sa nouvelle équipe, lanterne rouge du groupe A, pour s’imposer (défaite 3-2).
« Cette nouvelle expérience me prouve que je suis au niveau des meilleurs mondiaux. Ça me gonfle le moral. Je sais que la WSB peut beaucoup m’apporter, mais je reste un boxeur amateur qui a les JO 2016 comme unique objectif. »
C’est fin décembre que le protégé d’Ali Oubaali, au Top Rank Bagnolet, a reçu l’accord de la franchise américaine. « J’ai signé avec les Américains grâce au soutien de John Dovi (NDLR : entraîneur de l’équipe de France amateurs) et Karim Bouzidi (NDLR : directeur des opérations à la WSB et ancien directeur général de Paris United), explique Souley. J’ai alors eu deux semaines pour préparer mon combat. J’y suis allé sans pression. »
Sa victoire — en 5 rounds de trois minutes, dans les mêmes conditions qu’un combat professionnel — n’a fait que renforcer tout le bien que les Américains pensaient de lui. « Ils m’ont déjà parlé des rendez-vous à venir et aussi de la saison prochaine. » Mais les dates des quarts et de la finale des Championnats de France amateurs coïncident avec celles de la WSB. « Si je n’y suis pas, j’espère que l’équipe se qualifiera pour les playoffs auxquels je voudrais participer », note l’étudiant en DUT de technique de commercialisation à l’Insep. Car la WSB peut lui apporter beaucoup. Sportivement d’abord, puisque 66 places pour les JO y seront distribuées en 2015, et financièrement aussi, car chaque victoire assure un minimum de 2000 $ (500 $ pour une défaite) et parfois des bonus. « En WSB, le boxeur est mis en valeur et considéré comme un vrai professionnel. »
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