Alex Miskirtchian est déja au Crown Plaza à Liège. Abel Sanchez sera dans son coin Samedi.

Alex Miskirtchian samedi contre Sofiane Takoucht à Liège

Alex Miskirtchian est prêt. Il est même déjà sur place depuis lundi. 

Au Crown Plaza, l’établissement cinq étoiles de Liège qui accueille les artistes de passage dans la Cité Ardente. 

Accompagné de son manager Alain Vanackère et de son fidèle entraîneur Arman Sarkasian. 

Abel Sanchez qui l’a pris en charge pendant son stage en Californie à Berkeley (Los Angeles) est arrivé à Liège vendredi et sera donc dans son coin au moment d’aborder ce qui sera le combat le plus important dans la carrière du triple champion d’Europe des poids plumes (entre 55,338 kg et 57,152 kg).

Si je perd, j'arrète ma carrière

Les interviews se succèdent pour Alex Miskirtchian au Crowne Plaza Hôtel de Liège. Le boxeur dinantais fait la Une de tous les médias avant son combat face au Français Sofiane Takoucht. Il n’envisage qu’une chose : la victoire afin d’accéder à un combat décisif pour le titre mondial. Mais malgré cette envie, le sportif de 28 ans, que toute la Belgique découvre, pense aussi à son avenir

En cas de victoire samedi, vous pourrez défier Evgeny Gradovich comme challenger pour le titre mondial. Quel serait dès lors votre programme si le succès est au rendez-vous ?

Je vais prendre 15 jours de vacances pour être auprès de ma famille. J’ai envie de voir ma femme Alicia et mon fils Luka. En plus, je vais être papa pour la seconde fois dans cinq mois. On vient d’apprendre ce mercredi que c’était un garçon (sourire). Mais après, je vais devoir reprendre les entraînements. Mon objectif, c’est le titre mondial. Je reprendrai sans doute le chemin de Big Bear Lake en Californie pour me préparer.

Mais il faut penser aussi au scénario de la défaite samedi soir. Quelle serait votre attitude ?

Je ne pense pas à cela, je vais gagner. Mais tout de même, je peux vous annoncer un truc : en cas de défaite, j’arrête ma carrière. J’ai été triple champion d’Europe et j’ai volontairement abandonné ce statut pour me consacrer au titre mondial. Si j’échoue, je dois arrêter. Mais ne parlons plus de cela, c’est négatif (rire).