Dieudonné Belinga : «Je suis fier de moi»

Le super-welter du Ring Plaisançois, Dieudonné Belinga, a décidé de mettre les gants de côté jusqu’au mois de janvier. De retour d’Allemagne où il disputait samedi dernier la ceinture intercontinentale WBA face au tenant, l’Allemand Jack Culkay-Keth (Ndlr : lire notre édition de lundi), le boxeur plaisançois a besoin de souffler, battu aux points après douze reprises intenses. «C’est la première fois que je boxais en douze rounds et j’avoue, c’était très dur, il y a une barrière à franchir», raconte Dieudonné Belinga rentré d’Allemagne dimanche et qui a essayé de s’entraîner mardi soir «mais j’ai préféré arrêter, j’étais trop fatigué.»

«Il voulait plier le combat»

C’est que le combat a été rude. «Surtout les quatre premiers rounds où il a cherché à me toucher. Il voulait plier le combat très vite», poursuit Belinga qui a su faire front. «Il m’a avoué après le combat avoir été surpris par mon niveau. Il pensait expédier le combat en quatre-cinq rounds, pas en disputer douze. Je suis fier de moi, très content de la manière dont j’ai géré ce combat.» D’autant qu’à partir du cinquième round, son adversaire ayant envoyé la foudre auparavant, Dieudonné Belinga a eu des opportunités. «Mais j’ai préféré ne pas m’exposer à ses contres car ses coups faisaient mal. Au lieu de chercher à frapper fort, je suis resté vigilant, j’ai voulu éviter de me faire contrer et tenir les douze rounds.» Mission accomplie au bout d’un combat qui restera une expérience formidable pour le protégé de Stéphane Roméo qui, pour sa première sortie internationale, face à une salle de 6000 spectateurs, n’a pas perdu ses moyens. «Au contraire, j’ai trouvé ça très motivant et puis c’est le haut niveau, tout ce dont j’ai rêvé.»

Il n’a plus qu’une hâte désormais, c’est regoûter à cette ambiance. Pour le moment, sa priorité est de récupérer. «J’ai même annulé un combat prévu le 11 janvier. Je reprendrai l’entraînement en janvier avec pour objectif d’avoir une chance de disputer le titre national des super-welters», conclut-il.