AMAY - Le sixième gala Jean-Marc Renard a fait salle comble. Et la vedette du soir a répondu! L’Amaytois Dimitri Del Puppo a gagné son premier combat élite
Une salle pleine à craquer (plus de 400 entrées payantes), de l’ambiance et des combats quasi tous très disputés. Le traditionnel gala Jean-Marc Renard organisé par le Boxing club d’Amay, a de nouveau connu un très beau succès en 2013.
Dans la vieillotte salle du gymnase communal absolument idéale pour ce genre d’événement, dix combats amateurs et un combat pro (ou «élite» comme on dit désormais) ont tenu en haleine les amateurs de boxe anglaise. Avec, en point d’orgue, ce combat entre l’Amaytois Dimitri Del Puppo (21 ans) et le Hennuyer Pascal Boriello, clôturant une soirée visiblement bien huilée.
Et comme c’est le compétiteur local qui a gagné, eh bien Jean-Luc Polet, le secrétaire du Amay Boxing club a pu boire du petit lait au terme de cette soirée.«Une soirée qui coûte à la base 8 000€ au club et que nous pouvons monter grâce à notre sponsoring et notamment celui d’Infrasports», dixit le secrétaire.
Avant le combat de Del Puppo, trois Amaytois ont eu l’honneur de monter sur le ring: Gevorg Hovsepyan (contre Ben Miled de Cergy-Pontoise), Nicolas Toffolo (contre Knittel du BAB Siméon) et Geoffrey Audenaert (contre Montecchi du GMG – Cheratte). «Gevorg (NDLR: qui a fait nul) continue son chemin, c’est un petit gars méritant qui a bien travaillé et a encore une grosse marge de progression,explique Guido Zorzetto, l’entraineur amaytois. Geoffrey, lui, a perdu, mais les faits de match ne l’ont pas avantagé. D’abord, son adversaire aurait sans doute dû à un moment donné recevoir un avertissement. Ensuite, une panne de courant l’a stoppé net dans son élan alors que son opposant n’était plus nulle part et que, sans cette panne, il n’aurait sans doute jamais pris le dessus.»
Enfin, Nicolas Toffolo a gagné. «Un match plein de bonnes choses, dans la lignée de ce qu’il avait fait à Braine le 30 novembre où il aurait sans doute mérité le nul,disait son coach. De belles esquives, de beaux déplacements, une boxe directe, un bon combat.»
Mais, pour les nombreux supporters présents, ces combats amateurs n’étaient évidemment qu’une mise en bouche avant le combat phare qu’allait livrer Del Puppo contre Borriello. Le premier combat élite de la carrière de Dimitri qui, confiant en sa bonne condition physique, avait, avec son coach, choisi six rounds de trois minutes au lieu de quatre.
D’entrée, l’Amaytois imprimait un rythme soutenu, et réussissait à varier sa boxe pour mettre son adversaire en difficulté aux 4e et 5e rounds. «Conclure avant la fin? J’aurais bien aimé, souriait Dimitri, qui boxe depuis sept ans, mais je ne voulais pas non plus prendre de risques et tout ruiner sur un contre adverse.»
D’ailleurs, Pascal Borriello remobilisait toutes ses énergies au 6e round et terminait bien. Dimitri Del Puppo, lui – qui, au final, allait gagner pour deux juges (+1 et +3) et faire nul pour le troisième –, mordait sur sa chique et exultait quand il était déclaré vainqueur. Décrochant un succès mentalement important pour la suite de sa carrière, même si… «une défaite n’aurait rien changé, je crois, à mes plans d’avenir. Je sais que je dois encore progresser à pas mal de niveaux. Mais c’est clair que ça fait plaisir de gagner son premier match élites.»
Quant à ceux qui trouvaient que le combat aurait dû se terminer sur un nul mais que Dimitri, étant chez lui, a été légèrement favorisé… «Absolument pas. Pour moi, la victoire de Dimitri ne se discute pas», répondait Guido Zorzetto. Rejoint en cela par le public, heureux et acquis à sa cause.
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