Il y a des défaites qui valent bien des victoires, le public de la salle Pierre Scohy ne s’y est pas trompé hier soir à Aulnay Sous Bois en réservant une ovation à Gabriel Lecrosnier ( 15-19-2, 1 KO) qui venait d’être défait par Jérémy Ouanna pour le titre de champion de France des poids Lourd Légers.
Le boxeur de Saint Lô était généralement donné largement perdant avant le combat, plus petit et enrobé, ce devait être une défense confortable pour le champion de France. Jérémy Ouanna (14-7, 3 KO) n’a jamais été en difficulté mais il a du s’employer fermement pour ramener à la raison un Lecrosnier surmotivéet déchainé. Les deux boxeurs ont offert un bon combat, sans temps morts ni accrochages, un véritable championnat de France où l’abnégation, la volonté et le fair play furent omniprésents tout au long de dix rounds intenses.
Les deux premières reprises plantaient le décor, le tenant du titre allongeait son bras avant et maitrisait la distance, la soirée promettait effectivement d’être difficile pour le challenger. Pourtant au cours des trois minutes suivantes, Lecrosnier passait un crochet gauche au visage de son rival, puis il récidivait plus tard avec un large crochet droit. Les débats s’équilibraient et Lecosnier surprenait régulièrement Jérémy Ouanna avec son crochet gauche qui faisait mouche. Les rounds passaient et Ouanna en magnifique champion, reprenait la direction des opérations. Son direct du bras avant empêchait le Saint Lois d’avancer. Quelques uppercuts transperçaient la garde de « Gaby » et de dures droites arrivaient sur le haut de la tête. Au moment du huitième round, Lecrosnier subissait ; les jabs qui étaient bloqués en début de combat, l’étaient un peu moins, mais il répliquait avec toujours autant de panache. Les nombreux supporters manchois, venus en bus, donnaient de la voix et le champion Saint Lois repartait à l’abordage en allant chercher des forces on ne sait où. Les deux boxeurs étaient fatigués par cette totale débauche d’énergie. Jérémy Ouanna, magnifique athléte, accentuait sa domination au 9éme round, il y eut alors quelques instants très durs pour Lecrosnier mais ce diable de bonhomme répliquait en fin de reprise, encore avec son crochet gauche. Le dernier round était intense avec des beaux échanges de part et d’autres. Sans surprises Jérémy Ouanna conservait logiquement son titre à l’unanimité des juges : 99-91 ; 98-92 et 97-93. Magnifique image que celle du champion et son valeureux challenger, réunis pour une ovation du public, Jean Marc Mormeck en connaisseur avait apprécié le spectacle.
Plus tôt, un autre Manchois avait chauffé la salle ; Julien Marie Sainte (35-3, 25 KO) avait besoin de retrouver ses marques et se rassurer, c’est chose faite. Le Géorgien David Tlashadze (8-11-1, 2 KO) n’a pas pesé lourd devant l’envie de « Brigadier ». Un premier round en douceur pour se libérer et prendre la température et la destruction pouvait commencer. Une 2éme reprise très difficile pour Tlashadze où Marie Sainte appliqué, touchait durement. Tlashadze encaissait une combinaison crochet gauche au corps avec remontée à la face et enchainé avec une droite, il tombait et était compté. Le 3éme round fut le dernier, un terrible crochet au foie couchait le géorgien et son coin jetait sagement l’éponge. Bien sur Tlashadze n’est pas un boxeur de tout premier plan mais il constituait l’adversaire idéal pour se remettre en selle. Julien Marie Sainte avait un triple objectif à atteindre : Rassurer : lui et ses supporters, s’imposer avec la manière et retrouver des sensations, le contrat est rempli, place maintenant à de nouveaux buts avec le départ d’une départ d’une nouvelle aventure.
En poids Super Welter Zakaria Attou (13-4-1, 5 KO) était opposé au Géorgien Renat Samedovi (5-7-1, 1 KO) en six rounds, le boxeur de Poissy n’a éprouvé aucune difficulté pour venir à bout de ce rival. Boxant en une deux, Attou a touché de nombreuses fois un Samedovi qui n’avait que son courage à opposer. Au 3éme round, Samedovi prenait une droite sur le front mais cédait pas. Lors de la reprise suivante ce fut différent, un méchant crochet gauche au corps l’envoyait au tapis pour être compté. Le Géorgien repartait au combat mais Attou ne le lâchait pas et le coin jetait sagement l’éponge.
Double déception pour le CSL Boxe Alnay Sous Bois avec d’abord en poids Légers la défaite de William Jules (2-3-1) devant le très bon Dame Seck (6-3-2) en quatre reprises. Jules trop épisodique avec ses contres, n’a jamais réussi à endiguer la marche en avant de Seck. Ce dernier, toujours sur son adversaire a donné et réussi beaucoup plus de coups des deux mains. Le décompte des juges : Trois fois 39-37.
En poids Super Welters, le jeune Bruno Marcellin a stupidement gâché une victoire qui lui tendait les bras devant Khaled Ansel. Marcellin dominait les débats au second round et alors qu’il déclenchait un crochet, il engageait totalement la tête pour fermer l’œil d’ Ansel. S’ensuivait un léger flottement sur le ring avant que l’arbitre M. C. Chenouf ne décrète un nul technique.
Enfin en poids Lourds le multiple champion pied poings Freddy Kemayo, (1-0) a démontré de réelles qualités pour la boxe anglaise en dominant le jeune David Spilmont (1-1, 1 KO) en quatre reprises. Le décompte des juges : 39-38 et deux fois 39-37.
Le boxeur de Saint Lô était généralement donné largement perdant avant le combat, plus petit et enrobé, ce devait être une défense confortable pour le champion de France. Jérémy Ouanna (14-7, 3 KO) n’a jamais été en difficulté mais il a du s’employer fermement pour ramener à la raison un Lecrosnier surmotivéet déchainé. Les deux boxeurs ont offert un bon combat, sans temps morts ni accrochages, un véritable championnat de France où l’abnégation, la volonté et le fair play furent omniprésents tout au long de dix rounds intenses.
Les deux premières reprises plantaient le décor, le tenant du titre allongeait son bras avant et maitrisait la distance, la soirée promettait effectivement d’être difficile pour le challenger. Pourtant au cours des trois minutes suivantes, Lecrosnier passait un crochet gauche au visage de son rival, puis il récidivait plus tard avec un large crochet droit. Les débats s’équilibraient et Lecosnier surprenait régulièrement Jérémy Ouanna avec son crochet gauche qui faisait mouche. Les rounds passaient et Ouanna en magnifique champion, reprenait la direction des opérations. Son direct du bras avant empêchait le Saint Lois d’avancer. Quelques uppercuts transperçaient la garde de « Gaby » et de dures droites arrivaient sur le haut de la tête. Au moment du huitième round, Lecrosnier subissait ; les jabs qui étaient bloqués en début de combat, l’étaient un peu moins, mais il répliquait avec toujours autant de panache. Les nombreux supporters manchois, venus en bus, donnaient de la voix et le champion Saint Lois repartait à l’abordage en allant chercher des forces on ne sait où. Les deux boxeurs étaient fatigués par cette totale débauche d’énergie. Jérémy Ouanna, magnifique athléte, accentuait sa domination au 9éme round, il y eut alors quelques instants très durs pour Lecrosnier mais ce diable de bonhomme répliquait en fin de reprise, encore avec son crochet gauche. Le dernier round était intense avec des beaux échanges de part et d’autres. Sans surprises Jérémy Ouanna conservait logiquement son titre à l’unanimité des juges : 99-91 ; 98-92 et 97-93. Magnifique image que celle du champion et son valeureux challenger, réunis pour une ovation du public, Jean Marc Mormeck en connaisseur avait apprécié le spectacle.
Plus tôt, un autre Manchois avait chauffé la salle ; Julien Marie Sainte (35-3, 25 KO) avait besoin de retrouver ses marques et se rassurer, c’est chose faite. Le Géorgien David Tlashadze (8-11-1, 2 KO) n’a pas pesé lourd devant l’envie de « Brigadier ». Un premier round en douceur pour se libérer et prendre la température et la destruction pouvait commencer. Une 2éme reprise très difficile pour Tlashadze où Marie Sainte appliqué, touchait durement. Tlashadze encaissait une combinaison crochet gauche au corps avec remontée à la face et enchainé avec une droite, il tombait et était compté. Le 3éme round fut le dernier, un terrible crochet au foie couchait le géorgien et son coin jetait sagement l’éponge. Bien sur Tlashadze n’est pas un boxeur de tout premier plan mais il constituait l’adversaire idéal pour se remettre en selle. Julien Marie Sainte avait un triple objectif à atteindre : Rassurer : lui et ses supporters, s’imposer avec la manière et retrouver des sensations, le contrat est rempli, place maintenant à de nouveaux buts avec le départ d’une départ d’une nouvelle aventure.
En poids Super Welter Zakaria Attou (13-4-1, 5 KO) était opposé au Géorgien Renat Samedovi (5-7-1, 1 KO) en six rounds, le boxeur de Poissy n’a éprouvé aucune difficulté pour venir à bout de ce rival. Boxant en une deux, Attou a touché de nombreuses fois un Samedovi qui n’avait que son courage à opposer. Au 3éme round, Samedovi prenait une droite sur le front mais cédait pas. Lors de la reprise suivante ce fut différent, un méchant crochet gauche au corps l’envoyait au tapis pour être compté. Le Géorgien repartait au combat mais Attou ne le lâchait pas et le coin jetait sagement l’éponge.
Double déception pour le CSL Boxe Alnay Sous Bois avec d’abord en poids Légers la défaite de William Jules (2-3-1) devant le très bon Dame Seck (6-3-2) en quatre reprises. Jules trop épisodique avec ses contres, n’a jamais réussi à endiguer la marche en avant de Seck. Ce dernier, toujours sur son adversaire a donné et réussi beaucoup plus de coups des deux mains. Le décompte des juges : Trois fois 39-37.
En poids Super Welters, le jeune Bruno Marcellin a stupidement gâché une victoire qui lui tendait les bras devant Khaled Ansel. Marcellin dominait les débats au second round et alors qu’il déclenchait un crochet, il engageait totalement la tête pour fermer l’œil d’ Ansel. S’ensuivait un léger flottement sur le ring avant que l’arbitre M. C. Chenouf ne décrète un nul technique.
Enfin en poids Lourds le multiple champion pied poings Freddy Kemayo, (1-0) a démontré de réelles qualités pour la boxe anglaise en dominant le jeune David Spilmont (1-1, 1 KO) en quatre reprises. Le décompte des juges : 39-38 et deux fois 39-37.
Michel Beuville, le 05 Mai 2013
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