Bute-Pascal : ce sera le 7 décembre

Le combat entre Lucian Bute et Jean Pascal aura lieu le 7 décembre prochain, au Centre Bell, selon la chaîne TVA Sports.

Le duel, qui était initialement prévu le 25 mai, a été reporté en raison d’une blessure à la main de Bute. Ce dernier a été opéré jeudi dernier pour qu’on lui retire de petits fragments osseux de la main gauche.

Même si c'est fort probable, on ne sait toujours pas si Pascal se battra d'ici là.

«Je n’ai aucun problème de me battre en sous-carte s'il le faut, avait précisé Pascal à TVA Sports, la semaine dernière. Je veux juste rester actif, étant donné que ce serait néfaste de rester inactif et d’attendre Bute. Je vis beaucoup d’angoisse et d’incertitude à cet effet.»

Du côté de Bute, l'opération de jeudi a été un succès et il se porte bien. À moins d'un revirement de situation, qui pourrait mettre en péril le combat, il sera prêt à temps.

«Tout s’est déroulé comme le médecin le prévoyait, avait déclaré son entraîneur Stéphan Larouche, après l'opération. La Dre Veronica Pedro, qui a opéré Bute, nous a dit qu'elle était très contente et que selon elle, la main de Lucian ne pourrait que s'en porter mieux dans le futur.»

Pas question d'attendre jusqu'au 7 décembre pour que Jean Pascal relace une paire de gants de boxe.

Même si le poulain de Marc Ramsay connaît la nouvelle date de son combat contre Lucian Bute, il tient mordicus à se garder actif d'ici la confrontation.

«Jean est frustré, très frustré. Il a investi beaucoup de temps et d'argent dans tout ça, a confié Ramsay à l'Agence QMI, lundi. Il a été assez inactif dernièrement, il doit maintenant être sur un ring de boxe. On ne peut pas attendre après Lucian Bute.»

«On va se revirer de bord et retrousser nos manches, a-t-il poursuivi. Ça ne semble pas précis encore, mais Yvon Michel semble avoir un projet pour remettre Jean sur les rails.»

Pas le 8 juin

Il n'y a malheureusement pas de place pour l'ancien champion linéaire des poids mi-lourds (175 lb) dans le gala de boxe du Grand Prix, le 8 juin au Centre Bell.

Le promoteur Yvon Michel a tout de même quelques options sur la table afin de faire voir un peu d'action à son protégé.

«Jean ne se battra pas le 8 juin, c'est certain. Je dois toutefois discuter avec lui sous peu. J'ai quelques propositions à lui faire», a expliqué le patron du Groupe Yvon Michel.

«Le 8 juin, la carte a déjà beaucoup de substance avec les combats entre Adonis Stevenson et Chad Dawson, Yuriorkis Gamboa et Darley Perez, Eleider Alvarez et Allan Green, Kevin Bizier et Aldo Nazareno Rios, Didier Bence et Éric Barrak, en plus des présences de Jose Pedraza, de David Lemieux et d'Artur Beterbiev», a-t-il ajouté.

Le 7 décembre, valeur sûre

La date du 7 décembre devra être notée au calendrier par les amateurs de boxe, puisqu'elle a été retenue par GYM et InterBox pour la présentation du choc Pascal-Bute.

«Le Centre Bell est réservé pour nous le 7 décembre, il ne reste qu'à discuter avec le réseau HBO à ce sujet», a avancé Yvon Michel.

«Ce qu'InterBox m'a dit, c'est que cette date donne le coussin nécessaire à Lucian Bute pour récupérer de son opération à la main gauche, a-t-il renchéri. Bute serait probablement prêt un mois avant, mais nous avons préféré garder ce coussin, au cas où.»

Las Vegas ou Montréal

D'ici là, Jean Pascal devra garder la forme, que ce soit à Montréal ou Las Vegas.

«Toute la logistique de camp d'entraînement est à refaire», a avoué Marc Ramsay, qui a tout de même bien aimé l'expérience d'une préparation dans la ville du vice.

«Au début, j'étais réticent d'aller à Vegas, a-t-il continué. Pour faire un camp de qualité, ça me prend plein de choses. On parle d'une équipe qualifiée composée de plusieurs entraîneurs, de physiothérapeutes, de quelqu'un qui s'occupe des repas et d'espaces d'entraînement fiables. Finalement, sur place, tout allait comme sur des roulettes.»

Au Nevada, la course du boxeur lavallois au mont Charleston a d'ailleurs été un beau moment télévisuel, capté par tous les médias majeurs de l'univers sportif québécois.

«La course dans les montagnes, c'était impressionnant. Ça faisait méchant! a lancé l'entraîneur, amusé. Jean a couru à cet endroit trois fois au total. Il a fini par monter la pente au complet en 1h15. C'était très exigent.»