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samedi 5 octobre 2013

Le boxeur de 31 ans cogne à la porte d’un titre mondial chez les super-légers

Il y a des rêves qui valent la peine d’être réalisés. Le boxeur Dierry Jean, lui, en vit un beau avec son sport.
Au mois de mai, le Montréalais d’origine haïtienne (25-0, 17 K.-O.) est devenu l’aspirant obligatoire pour le titre IBF des super-légers détenu par l’Américain Lamont Peterson (31-2-1, 16 K.-O.).
Si tout va bien, les deux devraient s’affronter au début du mois de décembre.
«C’est une chance en or pour moi, a mentionné Jean. Je sais que j’ai tout ce qu’il faut pour l’emporter contre Peterson.»
Il pourrait ainsi devenir le quatrième champion du monde québécois d’origine haïtienne après Joachim Alcine, Jean Pascal et Adonis Stevenson.
DES DÉBUTS PRÉMONITOIRES
La carrière de «Dougy Style» a débuté d’une façon bien spéciale quand il était adolescent. «J’ai fait un rêve prémonitoire où j’étais dans la peau d’un boxeur, a souligné le Québécois.
«Le lendemain, j’ai rencontré l’ancien champion du monde Joachim Alcine à l’école Louis-Joseph-Papineau.
«Après une petite discussion, il m’a demandé si ça me tentait de faire de la boxe. C’était surréaliste comme situation.»
DU PARC AU GYMNASE
Avant d’avoir la piqûre du pugilat, Jean n’affichait pas le sérieux d’un champion.
Il aimait bien traîner au parc de son quartier avec ses amis pour jouer au basketball et boire de l’alcool.
«J’étais sur la mauvaise route, a-t-il souligné. On faisait des mauvais coups, mais rien de grave.
«La boxe est arrivée au bon moment dans ma vie. Ça m’a permis de me défouler dans un cadre positif et de développer une bonne discipline.»
Celui qui est passé chez les professionnels en 2006 se félicite maintenant d’avoir fait les sacrifices nécessaires.
«On voit où ça m’a amené et je deviendrai le prochain champion du monde des super-légers», affirme-t-il avec confiance.
SÉPARÉ DE SON FRÈRE
Si Dierry a fait les bons choix, son frère aîné a pris une tangente bien différente.
«Il a été déporté vers Haïti en 2007 pour des raisons judiciaires importantes, a expliqué le Montréalais sans entrer dans les détails sur les frasques de son unique frangin. Ça me fait de la peine d’être séparé de lui depuis tout ce temps.
«Malgré les gestes qu’il a posés, je ne l’abandonnerai pas. Je lui parle régulièrement et je compte bien lui rendre une visite après mon prochain combat.»
Un autre objectif qu’il aimerait accomplir, mais avec la ceinture de champion du monde autour de la taille.
UNE PENSÉE POUR SES PARENTS
Dierry Jean ne l’a pas eu facile dans la vie. À l’âge de sept ans, il a eu la douleur de perdre ses parents en l’espace de quelques mois.
«Ma mère est morte d’une maladie, alors que mon père est décédé dans un accident en France peu de temps après.
«De l’endroit où ils sont présentement, je suis sûr qu’ils me regardent avec fierté.»
Son souhait le plus cher serait de soulever la ceinture de champion le plus haut possible pour leur montrer qu’il a réussi à surmonter toutes les embûches sur son chemin.
Source: Le journal de montréal

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