En effet, alors que jusqu’à présent les prix étaient décernés dans cette grande salle et intégrés aux exhibitions de tennis - comme ce fut le cas en 2011 et 2012 -, cette fois tout s’est déroulé dans la salle Free Time : « Nous estimions que la mise en valeur des sportifs récompensés n’était pas suffisante, déclare Vincent Sampaoli, le député-échevin des sports. Dans l’espace un peu plus confiné de cette autre salle, nous essayons d’améliorer les choses. Je ne peux toutefois pas vous confirmer que c’est la solution définitive. » On ne peut donner tort aux dirigeants d’autant que, cette fois, les noms des vainqueurs n’ont pas été pas couverts par le brouhaha d’une salle qui se remplit et pas toujours concernée. Une cérémonie sympathique donc qui vira un peu au cocasse quand l’ensemble des nominés se retrouvèrent sur le podium devant une assistance évidemment de plus en plus réduite…
Quatre prix distincts
Quatre prix ont été remis avec tout d’abord celui de l’encouragement qui est revenu au jeune Yassine Boucharouf, digne fils de son père, membre du Karaté-club Andenne-Seilles. Celui de la reconnaissance a été remis à Patrice Pignolet, cheville ouvrière de l’Ocan (athlétisme). Le prix du public est revenu au club de football de Coutisse-Andenne-Seilles grâce aux résultats des équipes premières A et B, montées d’une division, chacune. Le président Philippe Rasquin pouvait se montrer satisfait.
Quant au mérite sportif, c’est sans surprise qu’il a été remis à Hervé Hubeaux, détenteur de plusieurs titres, quelques heures avant son combat sur le ring de l’Andenne Arena.
P.B.