L'Américain Bernard Hopkins a amélioré son record d'ancienneté en conservant son titre IBF des lourd-légers grâce à une victoire sur l'Allemand Karo Murat, samedi à Atlantic City (New Jersey).
Bernard Hopkins a amélioré son record d'ancienneté en conservant son titre IBF des lourd-légers grâce à une victoire sur l'Allemand Karo Murat, samedi à Atlantic City. A 48 ans, Hopkins est toujours le plus vieux boxeur à détenir un titre mondial majeur. Il a battu Murat, son cadet de 18 ans, aux points sur décision unanime des juges. Ces derniers ont rendu des scores (119-108, 119-108, 117-110) reflétant la large domination de l'Américain sur l'Allemand d'origine arménienne.
L'exécuteur (son surnom) détient son record d'ancienneté depuis mai 2011, quand il avait pris la ceinture WBC des mi-lourds au Canadien Jean Pascal, à 46 ans et 126 jours,
dépassant ainsi le légendaire George Foreman, encore champion du monde à 45 ans. Il avait ensuite perdu ce titre WBC mais s'était emparé en mars du titre IBF des lourd-légers face à son compatriote Tavoris Cloud, 31 ans. Hopkins, né en 1965 et professionnel depuis 1988, affiche 54 victoires (32 avant la limite), 6 défaites et 2 nuls. Murat compte désormais 25 victoires (15 avant la limite), 2 défaites et 1 nul.
L'exécuteur (son surnom) détient son record d'ancienneté depuis mai 2011, quand il avait pris la ceinture WBC des mi-lourds au Canadien Jean Pascal, à 46 ans et 126 jours,
«Je voulais gagner par KO, mais il était costaud. On doit aussi encaisser quelques coups. Oui, j'ai un peu de sang sur moi et c'est ce que les gens veulent voir. Ils voulaient voir le KO. alors c'est ce que je voulais leur donner», a commenté le vétéran qui a gratifié Murat de quelques bisous déplacés pendant le combat et le Boardwalk Hall d’un magnifique déguisement d’extra-terrestre en entrant sur le ring. Une manière de dire que pour boxer à ce niveau à son âge, il faut être un Alien. C'est écrit sur son short…
un sale combat quand même, les boxeurs sont à la limite de la régularité ou de l'irrégularité. Les accrochages, les tenus de bras, les coups derrière la tête, les coups lorsque l'adversaire est par terre, après un break, après le gong, tout cela est déplaisant au possible.
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