Je n'ai pas l'habitude de parler d'une autre boxe que l'anglaise (c'est celle que je connais le mieux et le domaine est assez vaste pour laissé les autres boxes à des personnes bien plus qualifiées que moi ), mais nous avons une chose qui nous uni c'est le mot "Sport" et même plus "sport de combat". Cet article m'intéresse pour son profil social.
Jean Marc Benoit.
Le Tourangeau Sébastien Billard sera la tête d’affiche du gala de Tours-Nord. Il raconte son récent
voyage en Thaïlande.
voyage en Thaïlande.
La Nuit de la boxe thaï, samedi, salle Monconseil, ouvre la saison pugilistique en Indre-et-Loire. L'occasion d'effectuer un éclairage sur cette boxe venue d'Asie avec Sébastien Billard, de retour d'un séjour de cinq mois en Thaïlande.
Un exemple, j'ai envie d'aller en Thaïlande pour boxer, comment je m'y prends ?
« Il y a deux sortes de boxeurs : les amateurs qui vont en vacances, disputent un combat, puis repartent. Et il y a les pros, comme moi, qui vont en camp et disputent plusieurs combats… »
Ce sont des camps de travail… sportifs ? Sébastien Billard, un dur au mal. - (Photo archives cor. NR, Ludovic Dupraz)
« Ce sont des camps d'une dizaine de boxeurs, des structures privées dirigées par un mécène. Il y en a des centaines… C'était mon septième séjour, donc, j'ai pu tisser des liens, connaître des promoteurs et cela m'a permis d'intégrer, cette année, le Thaï fight, l'organisation la plus reconnue. J'ai pu disputer une dizaine de combats dans toute la Thaïlande et au Cambodge… »
Ça donne quels avantages ?
« L'hébergement, la nourriture, l'organisation gratuits pendant un mois. Ensuite, j'y étais de ma poche. Mais bon, le logement est à 100 € par mois et la nourriture est moins chère qu'en France… Cela étant, on ne va pas en Thaïlande pour s'enrichir. Les billets d'avion sont à ma charge et ça compte dans un budget. »
Le régime est dur. Quid de l'entraînement ?
« Déjà, il faut rester au poids (je pèse 70 kg). Ensuite, c'est très physique. Le soir, on va se coucher et on ne fait pas la fête ; croyez-moi ! On s'entraîne six jours sur sept, à raison de deux séances de trois heures par jour. Le matin, on se lève à 6 h et on commence par un footing. Après, musculation, technique, combat… »
C'est une vie monacale…
« Oui. La boxe thaï m'a d'ailleurs changé. Il ne faut pas montrer qu'on souffre, avoir toujours le sourire de façade. La vie quotidienne là-bas est calme, tranquille. Les gens ne se prennent pas la tête, sont assez fatalistes. On se retrouve avec… soi-même. Le pays est vert sous un climat agréable. Je ne parle pas évidemment de Bangkok, très pollué. Sur le ring, c'est encore autre chose. On affronte des boxeurs qui ont la boxe dans le sang, ils ont commencé à l'âge de 6 ou 7 ans ! Dans la technique, l'aisance, ils sont au-dessus et on apprend beaucoup, nous, les occidentaux, qui tablons sur la puissance. »
L'avenir se décline comment ?
« J'ai 33 ans, donc, c'est bientôt la fin. J'espère aller encore une fois en Thaïlande. Après, j'espère rester dans le milieu de la boxe. »
Le retour en Touraine n'a pas été dur ?
« Non, au contraire. Je suis Tourangeau, je retrouve ma famille, mes amis et je combats samedi soir à Tours-Nord. Que du bonus ! »
Nuit de la boxe thaï, samedi 20 h, salle Monconseil, Tours-Nord.
Propos recueillis par Jean-Éric Zabrodsky
D'accord avec toi de laisser parler de temps en temps les adeptes d'autres sports de combat.
RépondreSupprimerJe suis personnellement venu à la boxe en passant par les étapes karaté traditionnel, semi-contact, full contact, entraînement avec Valera, Gruss, Mialot ( eh oui ça date). A partir du moment où l'on a recouvert nos poings de protections, de gants, je suis entré dans un club de boxe pour améliorer ma technique de poing et je n'en suis plus jamais sorti.
Chaque discipline a ses avantages et inconvénients et les amateurs de sport de combat peuvent trouver celle qui convient le mieux à leur morphologie, leur mental, leur physique. Mais nous parlons de sports de combat ou d'art martial.
Je suis personnellement opposé aux combats de MMA, une discipline qui pourtant pourrait être fantastique car mélangeant les techniques au sol et les techniques debout, mais elle était devrait être codifiée autrement, car dans aucun sport de combat ni art martial on ne tape sur la gueule d'un gars qui est par terre. A partir de ce moment là on doit admettre le coup de boule ou l'écrasement des roubign....On est dans la castagne de rue, plus rien à voir avec un sport de combat ou un art martial.
Tout a fait d'accord et pour moi le MMA est trop dangereux et doit certainement laisser des séquelles grave!!
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