Le taux de 2,3 picogrammes retrouvé par milligramme analysé se révèle deux cents fois inférieur à la norme, ce qui prouverait que la médaillée aux JO de Londres ne consomme pas cette drogue.
Van Snick avait été contrôlée positive à la cocaïne lors des championnats du monde de Rio de Janeiro le 26 août dernier. Elle y avait remporté la médaille de bronze dans la catégorie des moins de 48 kg.
Outre la perte de sa médaille, elle risque une suspension de deux ans si le contrôle positif est confirmé
source: RTBF
L’analyse des cheveux est complémentaire de l’analyse d’urine. En cas de positivité urinaire, qui prouve une consommation récente, les cheveux permettent d’affirmer s’il s’agit d’une consommation répétée ou chronique. Si certains sportifs peuvent masquer la cocaïne présente dans l’urine, il en est beaucoup plus difficile dans le cheveu. Le cheveu permet donc d’établir si le sportif a un véritable passé de toxicomane. Il faut savoir toutefois que l’analyse des échantillons du cheveu ne fait pas partie du protocole prévu dans le cadre de la législation contre le dopage. Toutefois, c’est actuellement le seul moyen pertinent qui peut être utilisé dans le cadre d’une argumentation pour confirmer une prise ponctuelle et une utilisation occasionnelle. ( source IRBMS).
RépondreSupprimerJe lui souhaite bon courage mais je crains que comme d'autres sportifs elle soit sanctionnée car rien n'exclut une prise de cocaïne même fortuite ou légère à Rio. L'examen de l'échantillon B contiendra lui aussi des traces de cocaïne ou alors un des échantillons a été contaminé ou le labo ne vaut rien.
Donc le problème sera la lourdeur de la sanction appliquée, vu la dose ( des traces) et comme elle n'est pas récidiviste, elle évitera sans doute les deux ans de suspension !! je lui souhaite vraiment...