Pourra-t-il encore aller plus loin?«Pourquoi pas. J’ai une marche de progression. À force d’entraînement, on évolue toujours», lance-t-il. Ses qualités? «J’ai une bonne condition physique. Ça me permet d’ailleurs de disputer immédiatement un combat en six rounds de trois minutes.» Et non pas quatre rounds de trois minutes, la plus petite catégorie.
Mais avant de monter sur le ring pour douze rounds (la catégorie reine), l’Amaytois de 21 ans a encore du boulot. Des heures et des heures d’entraînements, de saut à la corde, de séances d’abdos, etc. La boxe est un sport complet exigeant beaucoup de qualités. «Un boxeur doit être précis et rapide dans ces gestes. Il doit également rester lucide durant les combats. Et avoir, évidemment, un minimum de force. Mais le plus important est la régularité aux entraînements. On ne peut pas se lancer dans un combat sans une préparation minutieuse. Ça permet d’éviter les grosses blessures».
Au fait, l’étudiant de 1re bac en électronique à l’ISET à Liège a-t-il déjà été blessé gravement? «J’ai déjà eu les tympans perforés. Et l’arcade sourcilière ouverte. Mais ce sont les risques du métier», sourit ce super-poids plume de 1,74 m pour 59,5 kg. Un poids qu’il faut surveiller. Pour ne pas monter de catégorie et hériter d’adversaires plus costauds. «Je n’ai jamais vraiment eu de problèmes avec mon poids. Je fais attention à ne pas manger trop gras. Mais quand je n’ai aucun combat prévu, je mange ce dont j’ai envie». Samedi, sur le coup de minuit, Dimitri Del Puppo pourra donc en profiter, une fois son combat terminé.