Jour J-1 pour le boxeur Dimitri Del Puppo. Demain soir, l’Amaytois de 21 ans disputera son premier combat professionnel dans la catégorie super-plumes (moins de 60 kg) à l’occasion du gala de boxe de l’Amay Boxing club. Nous l’avons rencontré hier soir à l’entraînement.
À 24 heures du grand jour, la pression monte ?
Un peu. Je suis plus nerveux que lors de mes combats amateurs. D’autant plus que j’évolue à domicile. Mais ça reste gérable… pour le moment. On verra samedi.
Connaissez-vous votre adversaire, Pascal Boriello ?
J’ai déjà boxé une fois contre lui (en juin dernier). Et j’avais gagné. Lui a davantage d’expérience en professionnel puisqu’il en est à quatre combats avec trois victoires et un nul.
Pourrez-vous lui infliger sa première défaite ?
C’est possible. Avec mon coach, on a établi une « stratégie » pour le combat (sourire).
Comment en êtes-vous venus à pratiquer la boxe ?
J’ai débuté il y a sept ans, lorsque l’Amay Boxing club a ouvert ses portes. Mon frère avait participé au premier entraînement par curiosité. Il m’a demandé de l’accompagner. Moi, je suis resté et lui a arrêté (rires).
Vous n’avez pas immédiatement combattu…
Non, j’avais 16 ans lorsque j’ai disputé mon premier combat (qui s’est soldé par une défaite). J’ai d’abord boxé un an avant de vouloir faire de la compétition. J’appréciais les entraînements dans le ring. Je me suis dit : pourquoi ne pas continuer et pousser plus loin.
Et aujourd’hui, cinq ans plus tard, vous avez 36 combats amateurs à votre actif (18 victoires, 14 défaites, 6 nuls). Pourquoi ne pas continuer dans cette catégorie ?
Au bout d’un moment, en amateurs, c’est toujours la même chose. Évidemment, il y a de très bons boxeurs mais je voulais franchir un cap. J’y pensais déjà depuis quelques mois. D’ailleurs, je devais disputer mon premier combat pro le 5 octobre à Bressoux. Mais ça ne s’est pas fait. Mon adversaire a annulé dix jours avant le combat. Guido Zorzetto, mon professeur, a cherché un autre concurrent. Sans succès. C’était évidemment une grosse déception d’autant plus que j’étais déjà en pleine préparation.
Avez-vous déjà programmé un autre combat pro ?
Non. Mais je vais d’abord me concentrer sur celui-ci. Ensuite, on verra. On est bien encadré au club. Les entraîneurs s’occupent de nous trouver des concurrents. On peut donc se consacrer à 100 % aux entraînements.
Demain soir, vous monterez sur le ring aux alentours de 23h30. Pour patienter, vous verra-t-on dans la salle encourager vos équipiers ?
Je resterai principalement dans le vestiaire pour me concentrer. Mais je jetterai un œil sur leurs combats.¦