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mercredi 26 mai 2010

DANS LE SILLAGE DE LA MODERNISATION IMPOSE PAR L’AIBA


DANS LE SILLAGE DE LA MODERNISATION IMPOSE PAR L’AIBA


Où va le noble art amateur ?

Les outils informatiques introduits, de plus en plus, par l’AIBA influent-ils négativement sur la boxe amateur ? A cette insistante question, les avis sont divergents. Et les uns, comme les autres, sont convaincants. Mais, discutables. De ces avis contradictoires, il y a ceux qui affirment que la scorring- machine a dénaturé la boxe. Pour étayer leur argumentaire, ils avancent « toutes les réprimandes et autres avertissements infligés aux boxeurs quand ils s’emploient à esquiver les coups ». En boxe, sa technique notamment, l’esquive, qu’elle soit rotative ou latérale, est un procédé défensif qu’apprend l‘entraîneur à ses disciples. Alors comment se fait-il que l’arbitre le considère comme étant un geste prohibé. Aussi, les coups portés au tronc de l’adversaire sont souvent ignorés par les juges quand ils pointent es coups. Bien entendu, les coups au tronc sont des coups répertoriés dans l’arsenal offensif de la boxe. Pour justifier le non recours au pointage des coups au tronc, les juges-arbitres mettent en avant le scoring- machine. Et pourtant le pointage sur scoring- machine ou sur bulletin observe la même règle, à savoir de pointer le cou ben porté sur la surface autorisé. Ceci dit, ce n’est pas le scoring- machine qu’il faut rendre responsable des inobservations des juges- arbitres des règles. 
Remarquons que les cycles de formation proposés aux juges-arbitres ont occulté d’associer des entraîneurs et ce, pour apprendre auxdits juges-arbitres les rudiments de la boxe. Force est de reconnaître que la plupart des juges- arbitres qui officient dans les joutes pugilistiques mondiales n’ont pas pratiqué la boxe ou peu. Pour assurer plus d’harmonie entre le corps arbitral et le corps des coaches, il devient nécessaire que l’AIBA puisse envisager des séminaires regroupant ces deux corps. En toute évidence, l’introduction du scoring- machine n’a pas dénaturé la boxe, puisque ledit système est toujours manipulé par l’homme. Mais sur un autre chapitre, il est significatif de s’arrêter sur les décisions fournies par le scoring- machine. Présentement, et de l’avis de tous, les contestations de décisions ont considérablement diminué. Il y a moins de suspicion dans les réunions de boxe.
Et ce, depuis que les résultats des combats sont suivis en direct et non pas appréhendés comme par le passé. Auparavant, aucun ne pouvait connaître le résultat sanctionnant un combat jusqu’à ce que « le délégué » daigne l’annoncer. Autrement dit, les résultats évoluaient dans l’opacité et « le délégué » pouvait, s’il le voulait, changer la décision. Le fait d’y songer ouvrait la porte à d’interminables contestations. Et bien sur cela ne pouvait qu’être attentatoire à l’endroit de la boxe. 
D’ailleurs c’est là une des rasons qui a incité le CIO, après Séoul 88, à vouloir éjecter la boxe du programme des jeux olympiques. Actuellement, l’AIBA veut neutraliser toutes les formes à même d’influer négativement sur la boxe; Soit. Toutefois, l’AIBA semble s’investir davantage dans l’informatique, alors qu’elle néglige la formation de l’homme. Par la formation de l’homme, il est entendu : tous les dirigeants de la boxe à travers le monde. Et plus particulièrement, le continent africain qui a un grand manque en la matière. Si l’AIBA travaille présentement avec le « Swiss timing », combien sont-ils en Afrique à le posséder ? Pour que la boxe redevienne attrayante comme elle le fut, tous doivent être au même niveau. A commencer par les juges-arbitres. Verra-t-on un jour des juges-arbitres apprendre la technique de boxe de la bouche des entraîneurs ? Au fait où va le noble art ? Apparemment, il ne reste que la noblesse aux boxeurs, car l’art ils l’ont perdu à cause des jonctions de mauvais arbitres…
Azzedine Aggoune, le 25 Mai 2010

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