C'est officiel, Fabrice Tiozzo reprend le chemin des rings. À 41 ans, l'ancien champion du monde de boxe a annoncé au quotidien l'Équipe son désir de renfiler les gants le 3 octobre prochain. "À 41 ans, je ne serai pas aussi bien qu'à 30. Mais quand je vois le faible niveau des champions du monde en lourds-légers, qui ne sont pas beaucoup plus jeune que moi, que je vois mon entraînement et que j'ai toujours ma technique, je me dis que je peux redevenir champion du monde", a-t-il déclaré depuis Ouagadougou, où il poursuit sa préparation physique.
Grand spécialiste de la boxe et commentateur sur Canal Plus, Jean-Philippe Lustik espère que Tiozzo, déjà auteur de plusieurs tentatives de retour avortées, va cette fois-ci tenir le coup. "Fabrice annonce une nouvelle fois son retour. Espérons que ça ne soit pas un énième coup d'épée dans l'eau, lance celui-ci. Fabrice a un problème avec son poids : à chaque fois qu'il essaie d'en perdre, il réalise à quel point c'est difficile."
En 2004 - trois ans après la perte de son titre de champion des mi-lourds face à Virgil Hill -, lors de son premier retour face à l'Italien Silvio Branco, Tiozzo avait dû souffrir pour perdre 25 kg en 100 jours. "Va-t-il pouvoir tenir ? Peut-il rester concentrer pendant plusieurs mois ?", s'interroge le Monsieur boxe du PAF.
Bientôt un combat Mormeck-Tiozzo ?
Ce come-back, Jean-Philippe Lustik l'explique autant par la faiblesse des boxeurs actuels que par l'insatiable désir de revenir sous les projecteurs de tous les champions. "La lumière du ring leur manque terriblement. De grands boxeurs comme Fabrice Benichou ont eu énormément de mal à se reconvertir et sont passés par des phases de dépression très profonde", raconte-t-il avec une certaine empathie. "La boxe est un sport particulier. Raccrocher les gants définitivement est extrêmement difficile. En plus, Fabrice est, lui, très peu marqué et très peu usé physiquement, contrairement à d'autres boxeurs", d'où son envie de reprendre du service, poursuit Lustik.
Avec 50 combats à son actif - 48 victoires, dont 32 par K.O., pour deux défaites (les deux contre l'Américain Virgil Hill) -, Fabrice Tiozzo a l'un des palmarès les plus étoffés de la boxe en France : deux titres de champion du monde dans deux catégories différentes (mi-lourds et lourds-légers). Seul Jean-Marc Mormeck a fait aussi bien que lui en décrochant les titres de champion du monde lourds-légers WBA et WBC.
Un combat Mormeck-Tiozzo est-il enfin envisageable ? "C'est le match dont tout le monde parle depuis des années. Mais plus on attend, moins il sera possible de l'organiser", reprend Lustik. À 37 ans, Jean-Marc Mormeck s'apprête à disputer, le 6 mai prochain, son second combat chez les poids lourds face à Fres Oquendo, à Paris. Preuve, s'il en faut, qu'un affrontement contre Fabrice Tiozzo, très attendu par les médias, ne fait pas, pour l'heure, parti de ses priorités. Contacté par France 24.com, l'intéressé n'a d'ailleurs pas souhaité s'exprimer sur le sujet.
Grand spécialiste de la boxe et commentateur sur Canal Plus, Jean-Philippe Lustik espère que Tiozzo, déjà auteur de plusieurs tentatives de retour avortées, va cette fois-ci tenir le coup. "Fabrice annonce une nouvelle fois son retour. Espérons que ça ne soit pas un énième coup d'épée dans l'eau, lance celui-ci. Fabrice a un problème avec son poids : à chaque fois qu'il essaie d'en perdre, il réalise à quel point c'est difficile."
En 2004 - trois ans après la perte de son titre de champion des mi-lourds face à Virgil Hill -, lors de son premier retour face à l'Italien Silvio Branco, Tiozzo avait dû souffrir pour perdre 25 kg en 100 jours. "Va-t-il pouvoir tenir ? Peut-il rester concentrer pendant plusieurs mois ?", s'interroge le Monsieur boxe du PAF.
Bientôt un combat Mormeck-Tiozzo ?
Ce come-back, Jean-Philippe Lustik l'explique autant par la faiblesse des boxeurs actuels que par l'insatiable désir de revenir sous les projecteurs de tous les champions. "La lumière du ring leur manque terriblement. De grands boxeurs comme Fabrice Benichou ont eu énormément de mal à se reconvertir et sont passés par des phases de dépression très profonde", raconte-t-il avec une certaine empathie. "La boxe est un sport particulier. Raccrocher les gants définitivement est extrêmement difficile. En plus, Fabrice est, lui, très peu marqué et très peu usé physiquement, contrairement à d'autres boxeurs", d'où son envie de reprendre du service, poursuit Lustik.
Avec 50 combats à son actif - 48 victoires, dont 32 par K.O., pour deux défaites (les deux contre l'Américain Virgil Hill) -, Fabrice Tiozzo a l'un des palmarès les plus étoffés de la boxe en France : deux titres de champion du monde dans deux catégories différentes (mi-lourds et lourds-légers). Seul Jean-Marc Mormeck a fait aussi bien que lui en décrochant les titres de champion du monde lourds-légers WBA et WBC.
Un combat Mormeck-Tiozzo est-il enfin envisageable ? "C'est le match dont tout le monde parle depuis des années. Mais plus on attend, moins il sera possible de l'organiser", reprend Lustik. À 37 ans, Jean-Marc Mormeck s'apprête à disputer, le 6 mai prochain, son second combat chez les poids lourds face à Fres Oquendo, à Paris. Preuve, s'il en faut, qu'un affrontement contre Fabrice Tiozzo, très attendu par les médias, ne fait pas, pour l'heure, parti de ses priorités. Contacté par France 24.com, l'intéressé n'a d'ailleurs pas souhaité s'exprimer sur le sujet.
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