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vendredi 9 avril 2010

MONDIAL WBC DES PLUMES : CYRIL THOMAS CHASSE UN NOUVEAU TITRE


Mondial WBC des plumes : Cyril Thomas chasse un nouveau titre

vendredi 09.04.2010, 20:32PROPOS RECUEILLIS PAR FABRICE BOURGIS
Cyril Thomas (à droite) livre un combat très important vendredi prochain. - PHOTO AFPCyril Thomas (à droite) livre un combat très important vendredi prochain. - PHOTO AFP

|  BOXE  |

Vendredi prochain, au palais des Sports de Saint-Quentin, Cyril Thomas (9e mondial) tentera de décrocher la flambant neuve ceinture mondiale d'argent WBC, face au Béninois Justin Savi (8e mondial). Un nouveau titre qui, s'il parvient à s'en emparer, lui ouvrirait alors les portes d'un combat face à l'actuel numéro 1 mondial et champion du monde des plumes en titre, le Dominicain Élio Rojas. Le point avec le « chasseur de titres » axonais sur le match « de sa vie ».
- Cyril, comment se passe votre préparation ?
« Bien, comme d'habitude. Pendant trois semaines, je me suis préparé à raison de 6 à 8 rounds tous les soirs. Puis on fait la semaine la plus lourde, avec un dix et un douze. Et depuis cette semaine, on est redescendu. »
- Quels types de sparring-partners affrontez-vous ?
« Mon futur adversaire, qu'on surnomme le vicieux je crois (en fait c'est le Malin), compte quelques combats par KO. Alors on a privilégié des sparring-partners un peu plus lourds, pour se méfier de la frappe et pour bien se protéger. Et pour l'instant, ça marche plutôt bien. Contre plus lourd que soi, de toute façon, il faut se surpasser et se méfier. Mais je sens que je suis bien. Je suis chez moi, dans mon cadre. Ça permet de me préparer au mieux sans penser au combat. »
- Parce ce que vous vous préparez désormais à Saint-Quentin et non plus à Saint-Ouen ?
« En fait, je me prépare ici depuis mon dernier combat. Et vu que ça avait relativement bien marché, on a donc décidé de continuer comme ça. Pour moi, c'est beaucoup plus pratique et moins contraignant. On fait venir les sparring-partners et quand Gaëtan Micaleff n'est pas là, c'est Alain, que je considère comme un de mes entraîneurs, qui prend le relais. »
- Ça n'est quand même pas trop perturbant de boxer chez soi ?
« Les gens commencent à en parler un peu mais je ne sors pas trop. Juste pour les entraînements, c'est tout. Et ça fait du bien. »
- Votre adversaire, comment le voyez-vous ?
« En fait, on n'arrive pas à trouver de cassettes sur lui. Je sais simplement qu'il est droitier et qu'il frappe assez sèchement. Et comme en témoigne son surnom, c'est le genre de boxeur qui doit être malin, truqueur. Il faut donc éviter de tomber dans son système de jeu. Ne pas se désorganiser, monter les mains, se méfier. Et lui en mettre une dès qu'il baissera sa garde. Je n'ai peut-être pas réalisé beaucoup de KO durant ma carrière, mais je sais que lorsque je mets un coup, je fais mal. »
- À 33 ans, justement, où vous situez-vous ?
« J'ai été champion du monde WBF et là, j'ai la possibilité de devenir champion du monde par intérim en WBC. Ça serait encore mieux. D'autant que ça me permettrait pourquoi pas d'aller disputer le titre aux États-Unis. Si je fais ça, c'est donc pour gagner, prendre la ceinture et refaire un championnat du monde derrière ! À 33 ans, je suis dans la force de l'âge. Et il y a un an, en plus, face à Cruz, je suis passé à côté de quelque chose Perdre aux points, ça m'est resté en travers la gorge. »

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