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mardi 13 avril 2010

Mohammed Bengasmia, le champion continental de boxe, à la VO Posté par Artisans de l'ombre le 12 avril 2010


Mohammed Bengasmia, le champion continental de boxe, à la VO

Posté par Artisans de l'ombre le 12 avril 2010
«J’ai été victime d’un complot et je ne pardonne pas aux responsables»
Deux ans après son dernier combat, le champion de boxe Mohamed Bengasmia est en train de se préparer pour un combat international programmé dans la wilaya d’Oran, plus précisément dans la ville d’Arzew, le 13 mai prochain. Notre champion parle dans cette interview de sa préparation pour ce match et de sa longue absence des rings en faisant bien des révélations, des révélations qui nous sont livrées en exclusivité.

La voix de l’Oranie: Comment va notre champion?
Mohammed Bengasmia: Dieu merci je suis en pleine forme et je continue ma préparation pour mon grand retour sur le ring qui s’effectuera à Oran.

- Mais pourquoi cette longue absence des rings?
- Avant, j’aimerais exprimer ma désolation pour le déclin que subit la boxe en Algérie alors qu’elle avait pu réussir à se frayer un chemin dans le professionnalisme. Pour ce qui est de mon absence des rings, la raison principale est due au manque et à l’inexistence de subventions financières pour l’organisation des combats professionnels. Chez nous, malheureusement, les responsables et les sponsors sont très loin de la culture du professionnalisme. Moi, je suis capable d’organiser des tournées mondiales mais pour cela il me faut un sponsor et beaucoup de subventions.

- Qu’en est-il de votre préparation pour le rendez-vous d’Oran?
- Je suis en pleine préparation pour le combat qui se déroulera le 13 mai prochain dans la ville d’Arzew. Je sais que mon dernier combat officiel remonte au mois d’août de l’année 2008, mais je serai prêt pour ce rendez-vous et je ne décevrai pas le public algérien.

- Pourquoi votre choix de la ville d’Arzew ?
- Pour la simple raison que le président de la commune d’Arzew a émis le vœu que la ville abrite le combat. De plus il était prévu que je boxe dans cette ville l’année dernière pour rendre un hommage au boxeur Saâdi, mais ça n’a pas été fait. Maintenant que tout est réuni pour le bon déroulement d’un combat et avec la présence de sponsors, cela va se faire et je promets d’être au niveau.

- Vous êtes allé aux Etats-Unis mais vous n’y êtes pas resté. Pourquoi ce retour au pays?
- En passant du statut d’amateur à celui de professionnel, je suis allé aux States, où j’ai été contacté par John King qui m’a proposé de prendre en charge mais combats. Cependant la fédération algérienne m’a contacté et m’a demandé de participer à un tournoi africain en me promettant de prendre en charge tous mes combats professionnels mais j’ai vite réalisé que j’ai été berné par certains responsables à qui je fais porter la responsabilité dans la tournure qu’a pris ma carrière, car si j’étais resté aux States je serai devenu une star mondiale aujourd’hui.

- Comment se porte la boxe, selon vous, en Algérie?
- Le noble art est dans une courbe descendante et subit un déclin frustrant en Algérie, surtout que le niveau a beaucoup régressé. Et, la cause de toute cette dégringolade est due au manque de moyens dont souffre et la boxe et toutes les autres disciplines individuelles au profit du sport roi c’est-à-dire le football. Et ce, en dépit du fait que des noms tel que Morcelli et Boulmerka et Allallou qui ont apporté des médailles à l’Algérie mais qui ont vite été marginalisés par les responsables qui portent toute la responsabilité dans cette marginalisation.

- Avez-vous contacté les responsables pour leur faire part de vos préoccupations?
- Bien sûr que oui, mais aucun d’entre eux n’a tenu ses promesses. La preuve, regardez la situation que j’endure actuellement.

- Un dernier mot?
- J’ai honoré les couleurs nationales en décrochant des titres continentaux qui ont apporté de la joie et du bonheur aux foyers algériens lorsqu’ils en avaient le plus besoin. Je sais qu’il reste beaucoup de passionnés du noble art et j’essayerai de les combler. J’ai 39 ans mais je suis assez déterminé à faire un grand combat à Oran. Concernant les responsables, je ne leur pardonnerai jamais ce qu’ils m’ont fait subir.
Redouane Glouche

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