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mardi 12 janvier 2010

Emelyne Paulus, de Herve, a 17 ans. Depuis 2 ans maintenant, elle vit sa nouvelle passion : la boxe. Championne francophone, elle vise le titre national.

Raphaëlle GILLES
Le Jour Verviers

Quand on l'écoute parler de boxe anglaise, on comprend vite qu'Emelyne Paulus, 17 ans, est une vraie passionnée. Cela fait deux ans maintenant que cette jeune fille de José (Herve) a fait du ring son meilleur complice. « Tout a commencé quand j'avais 15 ans lors d'une démonstration au club de Herve. J'ai essayé ce sport et j'ai directement accroché. Après quoi, je me suis inscrite à la salle et je me suis lancée. La boxe est un sport complet qui rassemble la vitesse, la précision des mouvements et la réflexion. Savoir où et quand frapper ne se fait pas comme ça. C'est tout ce mélange qui me plaît beaucoup. » Et pas question de lui dire que la boxe est un sport de mec ! « Les gens ne comprennent pas toujours pourquoi je me suis lancée là-dedans en tant que fille. La boxe, ce n'est pas jouer à la bagarre, c'est un sport, pour les filles et les garçons. »

Après seulement deux ans d'entraînement, Emelyne s'est lancée dans l'arène des compétitions. Et même si le début ne fut pas glorieux, elle s'est accrochée avant de connaître le succès.

« Je n'ai pas du tout assuré lors de mon premier combat. J'ai été sonnée et j'ai dû jeter l'éponge. Par contre, lors du deuxième, j'ai gagné. C'était contre une Française. » Si bien que cette victoire lui a ouvert l'appétit. Pour cette boxeuse « amateur », c'est en effet le début d'une longue aventure.

Pour l'instant, elle s'entraîne deux fois par semaine en salle et n'oublie évidemment pas de maintenir sa condition physique de son côté en courant dès qu'elle le peut. Mais qui dit qu'elle ne devra pas consacrer plus de temps à son sport fétiche ? Il y a quelques semaines, elle a en effet décroché le titre de championne francophone. « Mais les circonstances de ce titre sont un peu particulières, sourit-elle. En fait, quand j'ai posé ma candidature pour la compétition, j'étais la seule. Je n'ai donc pas combattu puisque je n'avais pas d'adversaire. » Ce titre francophone en poche, c'est le titre national qu'elle va pouvoir convoiter. « J'espère le décrocher et je ferai tout pour. Mais il est clair que même si j'adore boxer, mes études passeront avant tout. Mais si je devais arrêter la boxe pour mes études, je reprendrai mon sport une fois mon diplôme en poche. » Comme quoi, toutes les tactiques sont bonnes pour vivre sa passion.

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