PAS DE CADEAUX !
Au cours d’une réunion qui bouleverse quelque peu les habitudes de la boxe hexagonale, aucun des protagonistes ne s’est vu accordé de cadeaux dans le choix des adversaires. Même le champion d’Europe Anthony Mezaache(17-5-3,4 KO) a du s’employer pour venir à bout d’un coriace Tchèque. Et quand l’incertitude règne sur le ring, le spectacle ne peut y être que gagnant.
L’évènement de la soirée est sans doute comptable. Quand sur quatre boxeurs locaux deux sont battus et l’un fait match nul, on peut légitimement penser que le plateau n’avait pas été monté pour leur faire des cadeaux. A Levallois, tout le monde était venu pour gagner, et si le niveau global demande à évoluer, cela insuffle un air frais qui fait le plus grand bien à une boxe qui n’est pas au mieux.
Même l’Arméno-Tchéque Araik Sachbazjan(12-11, 5 KO) s’est longtemps cru patron du ring, avant qu’Anthony Mezaache ne passe la vitesse supérieure dans les derniers rounds et conclue en deux temps ce combat « de rentrée » ou « d’entretien ».
En deux temps car l’arbitre a arrêté le Tchèque une première fois au 7ème round, avant de se raviser puis de confirmer cette décision une reprise et deux knock-down plus tard ! Un fait assez unique qui ne doit pas éclipser les enseignements que le champion d’Europe pourra tirer de cette sortie.
En premier lieu, l’utilité de ce combat saute aux yeux, tant Mezaache s’est senti plus à l’aise lors des dernières reprises après un début un peu « rouillé ». Ensuite, on ne peut que constater à quel point le punch fait défaut au Français. Car après avoir testé son adversaire, le Tchèque s’est cru en mesure de marcher en permanence sur Mezaache malgré quelques coups de plein fouet réussis par le Clichois.
Certes, cette attitude a couté à Sachbazjan de ne pas entendre le coup de gong final, mais au niveau mondial (il est actuellement 3ème pour le WBC) où veut évoluer notre champion d’Europe, il est bien compliqué de briller avec un tel déficit de puissance.
Pour le reste, certains boxeurs ont probablement gagné le droit d’être revus lors d’une prochaine réunion levalloisienne. Denis Farias(4-1-1) pour son allure et dans l’espoir qu’il corrigera ses défauts, les poids Lourds Massinisa Hamaili(0-1) et Isossa Mondo(3-2, 2 KO) qui nous doivent une revanche, et Redouane Bendjana(0-1) – Ghennadi Tergovetchli(1-0, 1 KO) qui ont offert le combat le plus spectaculaire de la soirée.
(photos Pierre Girod)
Même l’Arméno-Tchéque Araik Sachbazjan(12-11, 5 KO) s’est longtemps cru patron du ring, avant qu’Anthony Mezaache ne passe la vitesse supérieure dans les derniers rounds et conclue en deux temps ce combat « de rentrée » ou « d’entretien ».
En deux temps car l’arbitre a arrêté le Tchèque une première fois au 7ème round, avant de se raviser puis de confirmer cette décision une reprise et deux knock-down plus tard ! Un fait assez unique qui ne doit pas éclipser les enseignements que le champion d’Europe pourra tirer de cette sortie.
En premier lieu, l’utilité de ce combat saute aux yeux, tant Mezaache s’est senti plus à l’aise lors des dernières reprises après un début un peu « rouillé ». Ensuite, on ne peut que constater à quel point le punch fait défaut au Français. Car après avoir testé son adversaire, le Tchèque s’est cru en mesure de marcher en permanence sur Mezaache malgré quelques coups de plein fouet réussis par le Clichois.
Pour le reste, certains boxeurs ont probablement gagné le droit d’être revus lors d’une prochaine réunion levalloisienne. Denis Farias(4-1-1) pour son allure et dans l’espoir qu’il corrigera ses défauts, les poids Lourds Massinisa Hamaili(0-1) et Isossa Mondo(3-2, 2 KO) qui nous doivent une revanche, et Redouane Bendjana(0-1) – Ghennadi Tergovetchli(1-0, 1 KO) qui ont offert le combat le plus spectaculaire de la soirée.
(photos Pierre Girod)
Paul Gibersztajn, le 30 Janvier 2010
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