Faute d'arrangement entre son président et son promoteur, le boxeur saint-quentinois devra aller chercher le titre en Italie, chez son adversaire.
Alors qu'il pensait pouvoir boxer à domicile, le Saint-Quentinois Guillaume Frénois devra tenter de devenir champion d'Europe des super-plumes en Italie, sur les terres du tenant du titre Devis Boschiero. Telle est la conséquence des enchères hier de l'autre côté des Alpes.
« Les Italiens ont mis ce qu'il fallait, explique le président du Boxing Club de Saint-Quentin. Pascal Cordier. Il n'y a pas de regrets. Le montant de mon cachet se situait entre 45 et 50 000 € (ndlr : 45 000 € selon le président de l'EBU Bob Logist). J'étais un peu en-dessous des Italiens qui ont allongé environ 58 000 € (ndlr : 57 157 € pour Bob Logist) . Ce n'est pas grave. Guillaume ira chercher le titre chez son adversaire. »
Ce « raté » est surtout la conséquence d'une mésentente entre Cordier et Gérard Teysseron, promoteur grenoblois de Guillaume Frénois. Au lieu de faire cause commune, ils ont préféré proposer chacun une enchère. « À la base, j'avais fait le bon choix, raconte Teysseron, qui avait proposé 51 000 € hier. Mais dans la nuit qui a précédé l'ouverture des enveloppes, j'ai revu ma position. Je m'en veux. J'étais là pour défendre les intérêts de Guillaume... » Gérard Teysseron est amer, mais justifie son choix : « Si je n'ai pas maintenu ma mise de départ, c'est qu'il me manquait des garanties. Si j'avais traité directement avec le Maire de Saint-Quentin (Xavier Bertrand), la situation aurait été différente. Je regrette qu'il n'y ait eu aucune concertation avec le BCSQ. J'avais mis un peu plus de 8 000 € par rapport à Pascal Cordier. Si on a perdu, c'est qu'on ne s'est pas montré assez intelligent. »
Et tant pis pour Guillaume Frénois (31 victoires chez les professionnels), remonté après avoir appris la nouvelle. « J'étais révolté quand on me l'a annoncée, assure-t-il. J'avais obtenu tellement de garanties pour que le combat se dispute à Saint-Quentin, j'étais confiant. Je me sens abandonné. Je suis tellement en colère que je préfère me taire, mais je reste très motivé. »
Le combat devrait avoir lieu au mois de septembre
« Les Italiens ont mis ce qu'il fallait, explique le président du Boxing Club de Saint-Quentin. Pascal Cordier. Il n'y a pas de regrets. Le montant de mon cachet se situait entre 45 et 50 000 € (ndlr : 45 000 € selon le président de l'EBU Bob Logist). J'étais un peu en-dessous des Italiens qui ont allongé environ 58 000 € (ndlr : 57 157 € pour Bob Logist) . Ce n'est pas grave. Guillaume ira chercher le titre chez son adversaire. »
Ce « raté » est surtout la conséquence d'une mésentente entre Cordier et Gérard Teysseron, promoteur grenoblois de Guillaume Frénois. Au lieu de faire cause commune, ils ont préféré proposer chacun une enchère. « À la base, j'avais fait le bon choix, raconte Teysseron, qui avait proposé 51 000 € hier. Mais dans la nuit qui a précédé l'ouverture des enveloppes, j'ai revu ma position. Je m'en veux. J'étais là pour défendre les intérêts de Guillaume... » Gérard Teysseron est amer, mais justifie son choix : « Si je n'ai pas maintenu ma mise de départ, c'est qu'il me manquait des garanties. Si j'avais traité directement avec le Maire de Saint-Quentin (Xavier Bertrand), la situation aurait été différente. Je regrette qu'il n'y ait eu aucune concertation avec le BCSQ. J'avais mis un peu plus de 8 000 € par rapport à Pascal Cordier. Si on a perdu, c'est qu'on ne s'est pas montré assez intelligent. »
Et tant pis pour Guillaume Frénois (31 victoires chez les professionnels), remonté après avoir appris la nouvelle. « J'étais révolté quand on me l'a annoncée, assure-t-il. J'avais obtenu tellement de garanties pour que le combat se dispute à Saint-Quentin, j'étais confiant. Je me sens abandonné. Je suis tellement en colère que je préfère me taire, mais je reste très motivé. »
Le combat devrait avoir lieu au mois de septembre
Source: Le courier picard
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