La biographie de Brahim Asloum sort en librairie ce jeudi 27 juin. A 34 ans, cela peut paraître un peu précoce. Mais trois ans après avoir raccroché les gants, le champion de boxe berjallien a trouvé que c'était le bon moment.
Tout le monde a encore en tête l'explosion de joie de ce mi-mouche aux cheveux teints en bleu, blanc, rouge. C'était à Sydney, en 2000. A 21 ans, Brahim Asloum offrait à la boxe française sa première médaille d'or olympique. Ce sacre australien qui l'a propulsé vers la célébrité, le berjallien en parle forcément dans "Je ne vous ai pas tout dit". Mais dans sa biographie, co-écrite avec un journaliste sportif, les mots les plus forts vont à ses proches.
Au fil des pages, on découvre son enfance dans le quartier Champfleury, à Bourgoin-Jallieu avec ses neufs frères et soeurs et surtout ses parents, d'origine algérienne. Brahim Asloum écrit d'ailleurs "Ma plus grande fierté reste d'avoir pu inviter mes parents au palais de l'Elysée pour recevoir la Légion d'honneur dans ce pays, la France, qui a accueilli mon père et sa famille."
Les paillettes, la dépression après sa première défaite en 2005, sa relation avec son mentor Louis Acariès, ses démêlés avec Canal+ : Brahim Asloum n'oublie aucun épisode, jusqu'au dernier, sur grand écran.
Le gamin de Bourgoin vient en effet de faire ses débuts au cinéma. Il interprète Victor Young Perez, un boxeur poids mouche, plus jeune champion de boxe de sa génération en 1931. Un rôle sur mesure qui lui a valu de monter les marches du dernier festival de Cannes. "Young Perez" sortira dans les salles cet automne.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire