Un nouvel adversaire pour Décarie

Antonin Décarie a eu une surprise de taille lorsqu’il a rencontré son entraîneur Marc Ramsay, hier.

Le Québécois (27-2, 8 K.-O.) a appris qu’il affrontera le Français Salim Larbi (17-3-2, 5 K.-O.) samedi, plutôt que le Belge Cedrik Spera (12-2, 2 K.-O.) dans le cadre d’un duel chez les mi-moyens (152 livres).

«C’est un meilleur adversaire, mais je ne le connais pas du tout, a déclaré Décarie. Marc [Ramsay] m’a simplement dit que Larbi avait le même style que Spera.

«Je vais devoir le regarder en vidéo pour ajuster quelques détails dans ma préparation. C’est une situation qui m’arrivait souvent en début de carrière. Pour le reste, je suis en grande forme.»

En plus de se mesurer à un nouvel opposant, le combat du Lavallois a été écourté en raison d’une demande du réseau américain de télévision HBO. Il aura seulement six rounds au lieu de huit pour vaincre Larbi.

«C’est un aspect qui me tracasse, parce que je suis habitué de mettre les gants pour 10 ou 12 rounds. Je dirais même que c’est un peu déstabilisant, a affirmé Décarie. On n’aura pas beaucoup de temps pour s’étudier et le réchauffement d’avant-combat sera fort important.»

Ce sera la première fois que Décarie reverra de l’action depuis la défaite par décision unanime qu’il a subie aux mains de l’Argentin Luis Carlos Abregu au mois d’avril.

«Je n’étais pas déçu de ma performance, mais plutôt du résultat, a-t-il ajouté. Je dois bâtir sur ce duel et en retirer le plus de positif possible.

«Lors de mon camp d’entraînement en prévision de mon choc de samedi, je me suis concentré sur moi pour revenir fort et effacer tous mes doutes qui pouvaient exister.»

Lemieux confiant

David Lemieux (29-2, 28 K-O.) aura un client tenace devant lui alors qu’il croisera le fer avec l’Américain Marcus Upshaw (15-10-2, 7 K.-O.). Celui-ci est bien connu des amateurs québécois, car il a vaincu Renan St-Juste en 2010.

Si le puissant cogneur souhaite utiliser sa recette habituelle, soit d’envoyer son adversaire au pays des rêves, il devra trouver une façon de s’approcher de son adversaire, qui mesure 6 pieds 4 pouces.

«Pour me préparer, j’ai mis les gants plusieurs fois avec Eleider Alvarez (6 pieds), a mentionné celui qui mesure 5 pieds 10 pouces. Comme le dit l’expression, plus ils sont grands, plus ils tombent de haut.»

Upshaw pourrait compliquer la vie au Montréalais, car il possède une bonne mâchoire. Il se pourrait bien que cet affrontement aille même à la limite, une zone où Lemieux n’a pas toujours connu du succès au cours de sa carrière.

«Je ne suis pas inquiet par cette possibilité et je suis prêt pour huit rondes, a-t-il souligné. Je sais qu’Upshaw est un dur. Par contre, je le plains si on se rend à la décision.»

source le journal  de Montréal