Le Québécois (27-2-1, 16 K.-O.) n’a pas l’intention de laisser de chance à Georges «Honey Boy» Blades (23-4-2, 16 K.-O), dont les qualités ont été critiquées de toutes parts au cours des dernières semaines.
«C’est sûr qu’il n’est pas la huitième merveille du monde, mais il a quand même participé à deux combats de championnat du monde, a déclaré Jean Pascal. Mais, dans la boxe, un seul coup de poing ou une fraction de seconde d’inatention peut tout changer.
«Contrairement à mon affrontement contre Aleksy Kuziemski, je vais tenter d’être plus expéditif. Comme je ne suis pas payé à l’heure, j’ai tout intérêt à le finir rapidement.»
En terrassant Blades dans les premiers rounds, il espère aussi qu’il fournira le moins d’informations possibles au clan de Lucian Bute en prévision de leur combat du 18 janvier.
Un match hors-concours
Lors de la conférence de presse pour présenter la sous-carte du combat de championnat du monde entre Adonis Stevenson et Tavoris Cloud, le promoteur Yvon Michel a fait un parallèle entre le duel de Pascal et un match hors-concours du Canadien de Montréal.
«C’est un match hors-concours qui comptera, a souligné Pascal. Si je perds, je devrais oublier mon rendez-vous du 18 janvier avec Lucian Bute.
«Je n’ai rien à me prouver contre Blades, mais c’était important de me replonger dans l’ambiance de la boxe comme de marcher vers le ring et plusieurs autres choses. L’aspect mental est très important à la boxe.»
L’âge, un avantage
Blades (23-4-2, 16 K.-O.) n’est plus une petite jeunesse du printemps lui qui est âgé de 38 ans.
Pour Jean Pascal, l’âge n’est plus un facteur dans son sport.
«Ça n’a plus d’importance, a-t-il déclaré. À 37 ans, Floyd Mayweather a battu Saul Alvarez, qui était âgé de 23 ans.
«Moi-même, j’ai perdu contre un adversaire de 47 ans en Bernard Hopkins.»
«Quand on prends soin de son corps avec une bonne alimentation, l’âge peut devenir un avantage et pas le contraire.»
Éviter les blessures
Blessé plus souvent qu’à son tour au cours des dernières années, Pascal se croise les doigts pour que sa mécanique tienne le coup.
«Qui risque rien n’a rien, a souligné le boxeur de 31 ans. Je suis très confiant parce que je me suis entraîné très fort pendant mon camp d’entraînement.»
Il a raconté que son entraîneur Marc Ramsay ne l’a pas ménagé pendant les dernières semaines.
«J’ai fait du sparring en rotation avec Artur Beterbiev, David Lemieux et Eleider Alvarez pendant 10 rounds.
«Je faisais deux rounds avec chacun d’eux. Pendant qu’ils reprenaient leur souffle, je demeurerais sur le ring. Malgré cette torture, il me restait encore de l’énergie.»
Blades avant Bute
Plusieurs personnes accrochent le protégé de GYM dans la rue pour lui parler de son affrontement contre Lucian Bute, mais pas de celui de samedi contre Blades.
«C’est sûr qu’il y a beaucoup de gens qui me parlent de Bute pour de multiples raisons, a-t-il affirmé. Cependant, toute ma concentration est sur le combat de samedi et rien d’autres.»
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