Khedafi Djelkhir a été médaillé d'argent à Pékin. (L'Equipe)
Khédafi Djelkhir (29 ans) va de nouveau combattre sur un ring. Son retour devrait avoir lieu le 2 novembre prochain dans sa ville de Besançon face à un adversaire Géorgien, pour un « combat de préparation de 8 x 3 minutes ». Médaillé d’argent olympique, catégories poids plumes lors des Jeux de Pékin en 2008, Djelkhir était passé professionnel l’année suivante mais avait raccroché les gants après 14 combats (14 victoires dont dix avant la limite). Il nous explique les raisons de ce revirement.
«Khédafi Djelkhir, pourquoi avoir décidé de remonter sur le ring ?
Je suis un guerrier. J’ai 29 ans. J’avais un goût d’inachevé. Je n’ai pas arrêté parce que j’avais pris trop de coups mais parce que j’étais dégoûté. J’avais faim, j’étais motivé mais je tournais en rond. La boxe me coûtait plus qu’elle ne me rapportait. Je devais payer pour m’entraîner. Je ne prenais plus de plaisir. On dit aux enfants qu’il faut travailler dur à l’école pour avoir une bonne situation. Moi j’avais bossé dur pour décrocher une médaille d’argent olympique et derrière rien.
Comment est revenue l’envie ?
J’avais besoin de vivre ma vie d’homme. Je me suis marié, j’ai eu une petite fille. Mais je n’avais jamais l'ché l’entraînement. J’ai toujours aimé ce sport malgré tout. J’ai eu plusieurs discussions avec John Dovi (entraîneur national de la boxe amateur tricolore) et j’ai compris que j’avais encore des choses à accomplir.
«Khédafi Djelkhir, pourquoi avoir décidé de remonter sur le ring ?
Je suis un guerrier. J’ai 29 ans. J’avais un goût d’inachevé. Je n’ai pas arrêté parce que j’avais pris trop de coups mais parce que j’étais dégoûté. J’avais faim, j’étais motivé mais je tournais en rond. La boxe me coûtait plus qu’elle ne me rapportait. Je devais payer pour m’entraîner. Je ne prenais plus de plaisir. On dit aux enfants qu’il faut travailler dur à l’école pour avoir une bonne situation. Moi j’avais bossé dur pour décrocher une médaille d’argent olympique et derrière rien.
Comment est revenue l’envie ?
J’avais besoin de vivre ma vie d’homme. Je me suis marié, j’ai eu une petite fille. Mais je n’avais jamais l'ché l’entraînement. J’ai toujours aimé ce sport malgré tout. J’ai eu plusieurs discussions avec John Dovi (entraîneur national de la boxe amateur tricolore) et j’ai compris que j’avais encore des choses à accomplir.
Qu’attendez-vous de ce combat du 2 novembre ?
Reprendre contact avec le ring, renouer avec le public. Gagner bien sûr mais aussi prendre du plaisir.
Et après ?
C’est encore difficile à dire mais j’espère une bonne opportunité en WSB ou en APB, la version professionnelle de l’AIBA qui permet de disputer des combats professionnels mais aussi les Jeux Olympiques. J’attends encore des réponses, on verra. En tous cas mon rêve ultime, sans prétention, c’est de décrocher l’or olympique à Rio. Je suis un compétiteur. Le soir de ma médaille d’argent je chialais de déception dans ma chambre alors qu’une médaille d’argent c’était bien quand même.
Vous avez échangé avec la Fédération Française de boxe ?
Bien sûr, on ne se lance pas dans un tel projet tout seul. J’ai parlé avec le président André Martin, avec le DTN Kevin Rabaud. Ils m’ont assuré qu’ils me suivaient.
Reprendre contact avec le ring, renouer avec le public. Gagner bien sûr mais aussi prendre du plaisir.
Et après ?
C’est encore difficile à dire mais j’espère une bonne opportunité en WSB ou en APB, la version professionnelle de l’AIBA qui permet de disputer des combats professionnels mais aussi les Jeux Olympiques. J’attends encore des réponses, on verra. En tous cas mon rêve ultime, sans prétention, c’est de décrocher l’or olympique à Rio. Je suis un compétiteur. Le soir de ma médaille d’argent je chialais de déception dans ma chambre alors qu’une médaille d’argent c’était bien quand même.
Vous avez échangé avec la Fédération Française de boxe ?
Bien sûr, on ne se lance pas dans un tel projet tout seul. J’ai parlé avec le président André Martin, avec le DTN Kevin Rabaud. Ils m’ont assuré qu’ils me suivaient.
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