Le Saint-Quentinois prépare activement son combat contre Devis Boschiero, titre de champion d'Europe en jeu, fixé au 28 septembre en Italie.
Guillaume Frénois, dit « Guigui », attendait une chance européenne depuis de nombreuses années. Le Saint-Quentinois (31 combats, 31 victoires dont 5 avant la limite) l'a enfin obtenue et tentera de décrocher le titre des poids plumes, samedi 28 septembre dans l'enceinte de l'Hippodrome de Ponte di Branta en Vénitie, face à l'Italien Devis Boschiero (35 combats, 33 victoires dont 16 avant la limite, 1 nul, 1 défaite). Le compte à rebours a déjà commencé.
Quand avez-vous appris officiellement la date du combat ?
Il y a eu plusieurs dates avancées, mais rien d'officiel. Je suis vraiment fixé depuis la mi -août.
Cette date vous convient-elle ?
Je suis tenu de faire avec. Le vrai inconvénient c'est que j'ai dû abréger mes vacances pour me mettre au travail. La plus pénalisée dans l'histoire, c'est mon épouse.
Jusqu'au jour J quel est votre programme ?
Entraînement, entraînement, entraînement et le boulot à l'école (ndlr : il est professeur de sports). Pour un gros événement comme celui-ci, l'idéal aurait été d'être détaché au moins jusqu'au jour du combat. Je n'ai pas eu plus de soutien que ça. Je n'ai pas de solution.
Des sparrings partners sont-ils prévus pour vous donner le change ?
Le club et la ville se sont entendus pour que je puisse préparer mon combat au mieux. Un sparring partner vient de passer dix jours à Saint-Quentin. Un autre arrive aujourd'hui (hier), Stephen Ormond, un Irlandais (14 combats, 13 victoires dont 6 avant la limite, 1 défaite). Il prépare lui aussi un championnat d'Europe WBU.
Connaissez-vous Devis Boschiero, votre adversaire ?
Il a conservé sa ceinture européenne à trois reprises, ce n'est pas anodin. Il va falloir aller le battre chez lui. Ce ne sera pas simple.
Allez-vous préparer une tactique pour essayer de le déstabiliser ?
C'est sûr que l'on va mettre une tactique en place. Nous sommes en train de voir ça avec Éric (Tromos, son entraîneur). On va évidemment mettre tous les atouts de notre côté pour remporter le combat.
Que redoutez-vous le plus chez Devis Boschiero ?
J'ai pris pour habitude de ne pas me préoccuper de l'adversaire. Le plus important c'est moi. Il faut être prêt ce soir-là.
Avez-vous déjà programmé votre déplacement italien ?
Le voyage n'est pas encore finalisé. On devrait toutefois partir dans le courant de la semaine qui précède la réunion.
Avez-vous digéré le fait d'aller chercher le titre en Italie alors que votre promoteur, Gérard Teysseron et votre président, Pascal Cordier avaient tous les atouts pour enlever les enchères ?
Quand j'ai appris qu'on avait perdu les enchères j'ai mis une journée pour m'en remettre. Ensuite je me suis remis au travail. C'est dommage mais j'ai obtenu des garanties du député-maire, Xavier Bertrand, que quelle que soit l'issue du combat il y aurait un championnat d'Europe à Saint-Quentin. J'espère qu'il me sera permis alors de remettre mon titre en jeu.
Quand avez-vous appris officiellement la date du combat ?
Il y a eu plusieurs dates avancées, mais rien d'officiel. Je suis vraiment fixé depuis la mi -août.
Cette date vous convient-elle ?
Je suis tenu de faire avec. Le vrai inconvénient c'est que j'ai dû abréger mes vacances pour me mettre au travail. La plus pénalisée dans l'histoire, c'est mon épouse.
Jusqu'au jour J quel est votre programme ?
Entraînement, entraînement, entraînement et le boulot à l'école (ndlr : il est professeur de sports). Pour un gros événement comme celui-ci, l'idéal aurait été d'être détaché au moins jusqu'au jour du combat. Je n'ai pas eu plus de soutien que ça. Je n'ai pas de solution.
Des sparrings partners sont-ils prévus pour vous donner le change ?
Le club et la ville se sont entendus pour que je puisse préparer mon combat au mieux. Un sparring partner vient de passer dix jours à Saint-Quentin. Un autre arrive aujourd'hui (hier), Stephen Ormond, un Irlandais (14 combats, 13 victoires dont 6 avant la limite, 1 défaite). Il prépare lui aussi un championnat d'Europe WBU.
Connaissez-vous Devis Boschiero, votre adversaire ?
Il a conservé sa ceinture européenne à trois reprises, ce n'est pas anodin. Il va falloir aller le battre chez lui. Ce ne sera pas simple.
Allez-vous préparer une tactique pour essayer de le déstabiliser ?
C'est sûr que l'on va mettre une tactique en place. Nous sommes en train de voir ça avec Éric (Tromos, son entraîneur). On va évidemment mettre tous les atouts de notre côté pour remporter le combat.
Que redoutez-vous le plus chez Devis Boschiero ?
J'ai pris pour habitude de ne pas me préoccuper de l'adversaire. Le plus important c'est moi. Il faut être prêt ce soir-là.
Avez-vous déjà programmé votre déplacement italien ?
Le voyage n'est pas encore finalisé. On devrait toutefois partir dans le courant de la semaine qui précède la réunion.
Avez-vous digéré le fait d'aller chercher le titre en Italie alors que votre promoteur, Gérard Teysseron et votre président, Pascal Cordier avaient tous les atouts pour enlever les enchères ?
Quand j'ai appris qu'on avait perdu les enchères j'ai mis une journée pour m'en remettre. Ensuite je me suis remis au travail. C'est dommage mais j'ai obtenu des garanties du député-maire, Xavier Bertrand, que quelle que soit l'issue du combat il y aurait un championnat d'Europe à Saint-Quentin. J'espère qu'il me sera permis alors de remettre mon titre en jeu.
Source: le Courier Picard
L'exemple de Guillaume Frénois reflète bien la difficulté d'être boxeur de haut niveau dans certains pays européens.
RépondreSupprimerD'une part le gars doit continuer à travailler au lieu de se concentrer sur son championnat d'Europe ( et l'on parle de professionnel !!) et d'autre part son promoteur perd les enchères car il ne parvient pas à se mettre d'accord avec son Président !!
Résultat : un combat est un combat mais les chances basculent du côté de Boschiero, qui boxe chez lui en Italie et l'on sait ce que cela veut dire si le combat va jusqu'au bout ( or Frénois n'est pas un puncheur ).
Bonne chance quand même, faire un championnat d'Europe c'est toujours important dans un palmarès.