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jeudi 28 novembre 2013

Analyse en cinq chapitres sur TONY BELLEW + vidéos des combats


Les 2 boxeurs (Stevenson et Bellew) promettent le KO

Adonis Stevenson défendra pour la deuxième fois son titre des poids mi-lourds du WBC, alors qu’il affrontera son aspirant obligatoire Tony Bellew, samedi soir au Colisée Pepsi de Québec.
Il s’agira d’un deuxième combat de championnat du monde pour Bellew depuis le début de sa carrière. L’Anglais s’était incliné par décision majoritaire des juges devant le champion de la WBO Nathan Cleverly en octobre 2011.
Depuis l’annonce de son duel contre Stevenson, Bellew martèle qu’il s’est mesuré à plusieurs boxeurs de la trempe du champion québécois et qu’il possède tout ce qu’il faut pour réussir là où tant d’autres ont échoué avant lui. Mythe ou réalité? Portrait de sa carrière en cinq temps.
1. Bellew contre Nathan Cleverly le 15 octobre 2011 au Echo Arena de Liverpool en Angleterre

Après seulement 16 combats chez les professionnels, Bellew obtient la chance de mettre la main sur un premier titre mondial, alors qu’il affronte le champion de la WBO Cleverly. Ce dernier défend pour la 2e fois sa ceinture acquise à la suite de sa victoire sur Nadjib Mohammedi.
Bellew se sert efficacement de son jab en début de duel, mais rate souvent la cible lorsqu’il tente de l’appuyer avec sa main arrière. Au deuxième round, Bellew parvient à atteindre solidement Cleverly, sauf que son cruel manque de puissance l’empêche de passer le knock-out à son adversaire. Parfois, Bellew a également de la difficulté à contrer le jab de Cleverly
Comme tous les boxeurs de sa taille, Bellew est nettement moins à l’aise au corps à corps avec un rival légèrement de plus petite taille. Peu importe le type de coup lancé par Cleverly, celui-ci touche pratiquement toujours la cible. Cependant, Bellew se tire d’affaire avec énormément d’aisance lorsqu’il se retrouve coincé dans les câbles à un certain moment.
Bellew s’avouera finalement vaincu par décision majoritaire (117-112, 116-113 et 114-114), et même s’il pense encore à ce jour avoir gagné, il n’a que lui à blâmer. Le boxeur de Liverpool a en effet manqué d’intensité pendant les deux derniers rounds, les rounds de championnat.
2. Bellew contre Danny McIntosh le 27 avril 2012 au Echo Arena de Liverpool en Angleterre
Un peu plus de six mois après sa défaite devant Cleverly, Bellew effectue son retour dans le ring contre McIntosh, un boxeur que les amateurs québécois apprendront à connaître en décembre 2012, puisqu’il s’inclinera face au Montréalais d’origine colombienne Eleider Alvarez.
McIntosh avait subi deux revers jusque-là depuis le début de sa carrière, dont un devant Cleverly avant que ce dernier ne devienne champion du monde. Bellew ne paraît pas mal à son retour, loin de là, l’emportant par arrêt de l’arbitre au cinquième round.
La séquence qui a mené à la victoire permet de constater que Bellew a brillamment attendu que McIntosh commette une erreur avant d’envoyer un vif crochet de la main droite au visage de son adversaire. Les succès futurs de Bellew passeront-ils par la contre-attaque?
3. Bellew contre Edison Miranda le 8 septembre 2012 au Alexandra Palace de Londres.
Moins de cinq mois après avoir battu McIntosh, Bellew a rendez-vous avec l’ancien aspirant mondial chez les moyens et super-moyens Miranda. Pantera n’est plus l’ombre du boxeur qu’il a déjà été, puisqu’il compte maintenant sept défaites au compteur, dont une particulièrement mémorable dont les partisans de Lucian Bute se souviendront longtemps.
Bellew essaie d’établir son jab en début de combat, mais n’a pas le choix de reculer, car Miranda souhaite exactement la même chose. Mais un peu comme cela avait été le cas pendant son duel contre McIntosh, Bellew est à son mieux lorsqu’il attend les erreurs de son adversaire.
Au deuxième round, Bellew se retrouve coincé dans les câbles, mais encaisse cependant avec brio sa part de coups en puissance. Encore là, il s’en sort en attendant ses moments. Et quand il sent la soupe chaude, il n’hésite pas à accrocher pour ralentir le rythme des hostilités.
Le vent tourne à compter du septième round lorsque Miranda ne semble plus en mesure de maintenir sa cadence de début de combat. Cela permet évidemment à Bellew d’établir sa main avant, puis de l’appuyer à l’occasion avec sa main arrière. Au neuvième, il oblige Miranda à poser un genou au sol pour survivre à une tempête, mais l’arbitre juge que c’en est assez.
4. Bellew contre Isaac Chilemba le 30 mars 2013 au Echo Arena de Liverpool en Angleterre.
Après avoir mis la main sur la ceinture d’argent des mi-lourds du WBC à la suite de sa victoire sur Roberto Feliciano Bolonti, Bellew défend son titre devant Chilemba, qui avait également battu Miranda dans le passé. Le gagnant du choc deviendra aspirant obligatoire à Chad Dawson.
Sans surprise, Bellew s’impose en agresseur et prend le contrôle du centre du ring avec son jab. Il est même extrêmement physique, une dimension de son jeu très peu vue jusque-là. Comme toujours, Bellew en arrache lors des échanges corps à corps. Son visage tuméfié témoigne rapidement du nombre de coups en puissance qu’il reçoit en début de combat.
Plus le duel avance, plus Bellew s’obstine à refuser toutes les possibilités de contre-attaque que Chilemba lui offre pourtant sur un plateau d’argent. Pourtant, ce n’est pas comme s’il n’avait pas connu sa part de succès dans le passé en privilégiant cette stratégie.
Résultat? Les trois juges remettent des cartes de 116-115, 114-114 et 112-116 après 12 rounds, ce qui signifie que les deux boxeurs doivent se contenter d’un verdict nul partagé. Comme cela avait été le cas contre Cleverly, Bellew est l’unique responsable de son sort.
5. Bellew contre Chilemba 2 le 25 mai 2013 au O2 Arena de Londres
Deux mois seulement après leur combat nul, Bellew et Chilemba reprennent là où ils avaient laissé pour dénicher un aspirant obligatoire au titre des mi-lourds du WBC. Le duel est présenté en sous-carte du combat d’unification des super-moyens entre Carl Froch et Mikkel Kessler.
Bellew se comporte comme un véritable rouleau compresseur dès les premiers instants du premier round et ne laisse aucun doute quant à ses intentions. Mieux encore, il ne laisse absolument aucune marge de manœuvre à son adversaire.
Les coups en puissance de Bellew sont particulièrement efficaces et touchent régulièrement la cible. Il enlève ainsi facilement les premiers rounds de façon évidente et remarquable. Cette fois, il n’y a aucun doute dans la décision unanime des juges (116-112, 117-112 et 116-112).
Deux semaines plus tard, Stevenson détrône Dawson en 76 secondes après lui avoir passé un foudroyant knock-out. Sa victoire sur Tavoris Cloud en septembre a ensuite confirmé son emprise sur le titre. Bellew est-il le prochain sur la liste? La réponse samedi.

Source: RDS. 

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