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samedi 16 novembre 2013

Dopage: 4 ans de suspension dès 2015

Craig Reedie, the new president of the World Anti-Doping Agency (WADA), addresses the media during a press confrence at the end of 2013 World Conference on Doping in Sports in Johannesburg, on November 15, 2013. IOC deputy president Craig Reedie was elect
Dopage L’Agence mondiale antidopage (AMA), qui a élu son nouveau président, l’Écossais Craig Reedie (photo), a posé hier les jalons de la lutte antidopage pour les prochaines années, entérinant des sanctions plus lourdes pour les sportifs convaincus d’avoir violé les règles de façon intentionnelle.
Cette 3e version du Code mondial antidopage, qui s’appliquera à partir du 1er janvier 2015, double de deux à quatre ans la durée de suspension pour une 1re violation et introduit une différence plus marquée entre les infractions accidentelles et les fautes intentionnelles.
Le nouveau texte durcit cette fois la donne, en fixant à quatre ans de suspension la sanction pour une première violation, à moins que le sportif parvienne à convaincre les instances disciplinaires qu’elle n’était pas intentionnelle.
La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), pour qui «quatre ans est perçu comme un minimum et non un maximum», a fait part de ses craintes de voir dans les faits les peines trop facilement réduites.
Elle estime qu’il suffira aux athlètes poursuivis de convaincre les instances antidopage qu’ils n’avaient pas l’intention de se doper, sans en apporter la preuve, pour bénéficier d’une certaine clémence.
Le Code comporte d’autres nouveautés. Il permet aux autorités antidopage de s’intéresser davantage à l’entourage des sportifs. Il élargit aussi les pouvoirs de l’AMA qui pourra mener elle-même des investigations dans les pays qui ferment les yeux sur les affaires présumées de dopage.

2 commentaires :

  1. Comme dans toute règlementation, il y a à boire et à manger.
    Tout à fait d'accord pour 4 ans de suspension si la faute est intentionnelle. Cela me fait mal de voir couronner un champion olympique qui s'est sérieusement dopé il y a 2 ans et demi.

    Ensuite c'est le flou concernant ceux qui n'avaient pas l'intention mais...qui se sont dopés quand même. Ils n'ont pas de preuve à apporter, ils n'avaient juste pas l'intention, ah bon !!

    Il y a aussi le problème de 'traces' comme chez la judokate Van Snick par exemple qui peuvent très bien être accidentelles. Manipulez quelques billets de banques dans certaines villes du monde et on vous trouvera des "traces" de cocaïne". Cette histoire de traces n'est pas convaincant, il faut pour chaque produit mettre un niveau indiscutable indiquant un dopage certain, volontaire et incontestable.

    Il y a aussi le problème des contrôleurs. Je n'ai toujours pas digéré les deux ans de suspension donnés au boxeur Secola alors que le préposé au prélèvement était introuvable à la fin de la soirée de boxe alors qu'il ne doit pas quitter l'athlète jusqu'au moment du prélèvement.

    Je suggère aussi, suite aux révélations de Tyson, de faire effectuer un contrôle du pénis chez les athlètes masculins ;-))

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  2. Pour revenir sur le sujet, lors d'une émission littéraire à la VRT deux toxicologues sont venus dire qu'ils ont trouvé de la cocaïne sur les dix livres les plus consultés de la bibliothèque d'Anvers !! ( source La libre Belgique)

    Alors pour que l'on ne trouve plus de" traces" de cocaïne chez les athlètes, il faudrait que dorénavant ils ne manipulent plus de billets de banque, ne lisent plus ou passent leur vie à porter des gants. Pas évident la vie d'athlète.

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