Le champion de France de cyclisme 2012 est aussi un fervent passionné de boxe. Il effectue une nouvelle fois un stage de perfectionnement à Bazeilles, dans les Ardennes.
Nacer Bouhanni a surtout l’habitude de faire parler de lui pour sa pointe de vitesse. Mais pas que : il fréquente aussi les rings de boxe depuis son plus jeune âge. « Je devais avoir 5 ou 6 ans quand mes parents m’ont fait découvrir ce sport », explique le Vosgien, vainqueur de 11 courses en 2013 (dont une étape de Paris-Nice).
Le champion s’est ensuite orienté vers le vélo, par esprit de compétition. « Car on pouvait y gagner des épreuves très tôt, alors qu’en boxe, il n’y a pas de combats chez les jeunes », sourit-il.
Depuis, il a beau être devenu l’un des meilleurs sprinters français, il n’en oublie pas pour autant les uppercuts et les directs du droit. « J’essaie de pratiquer régulièrement », précise-t-il.
Depuis lundi, et jusqu’à demain, il enfile d’ailleurs les gants à Bazeilles, à l’occasion d’un stage organisé par le CSNA (Club sportif Nouzonville Ardennes), aux côtés de son père Karim et de son frère Rayane.
« C’est déjà la quatrième fois que je viens », confie le pro de la FDJ. « Par amitié avec le boxeur ardennais Sofiane Takoucht et l’entraîneur du club, Hamid Zaïm. »
Et ce dernier ne tarit pas d’éloge à son sujet. « C’est un puncheur très puissant, souffle-t-il. Il a de grosses qualités physiques et n’a pas peur de recevoir des coups », confirme Medhi Nichane, le CTN (Conseiller technique national), qui l’encadre durant le stage.
Comme le champion de France 2012, de plus en plus de sportifs de haut niveau se mettent à la boxe, afin de « s’aérer l’esprit » ou de « développer leurs capacités physiques », détaille le CTN. À l’image du nageur Jérémy Stravius ou de certains joueurs du RC Lens.
Bouhanni, lui, c’est surtout par « passion » et pour « s’entretenir durant la trêve. « J’ai coupé fin septembre après le Tour de Pékin, rappelle-t-il. Et là je vais recommencer à rouler sitôt le stage terminé. »
Soit en fin de semaine, afin de préparer au mieux la saison 2014, durant laquelle il rêve d’engranger un « maximum de victoires », toutes aussi prestigieuses les unes que les autres. À commencer par une étape de Paris-Nice ou l’historique Milan-San Remo. Sacrés objectifs
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