Pendant les séances de rééducation, il remet les gants et constate que la boxe n’est pas terminée pour lui ; certes les jambes ne répondent plus mais le haut du corps est toujours aussi puissant et ne demande qu’à boxer. Il rencontre Jordi Moreno en 2006 et commence à donner des cours aux enfants dans la salle du champion. Aujourd’hui, il poursuit sa quête de l’enseignement dans le nouveau club de Rabastens et veut aller plus loin en proposant de l’handi-boxe : «ça existe sur Paris mais peu en province. À l’assemblée générale de la Ligue toulousaine nous avons commencé à présenter notre projet et les échos sont favorables. Mais il faut trouver un endroit adapté, le Dojo de Rabastens pourrait faire l’affaire alors on va voir.»
Une riche idée qui offrirait à des anciens boxeurs ou des novices de venir pratiquer leur passion. «L’important est d’avoir toute la mobilité du haut du corps. Pour le reste, les fauteuils sont fixés au sol», poursuit Jean-François avant d’ajouter : «A la différence de la boxe chez les valides, là au moins tu ne peux pas t’échapper, seuls les poings parlent !»
Alors, tout en continuant à enseigner auprès des jeunes de Lavaur et maintenant Rabastens, le champion prépare son projet et poursuit la boxe en roue libre !
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