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vendredi 1 novembre 2013

Une question d'honneur pour JEAN-PASCAL

Aucun titre de championnat du monde ne sera en jeu le 18 janvier prochain lors du combat entre Lucian Bute et Jean Pascal, mais le prix à gagner n’en sera pas moins important. C’est une question d’honneur, une occasion de déterminer qui de ces deux anciens champions est le meilleur, et cela se fera sous le regard attentif de milliers d’amateurs de boxe au Centre Bell, à Montréal.



Lors de la conférence de presse servant à promouvoir l’évènement, justement au Centre Bell, Jean Pascal a voulu revenir sur certains propos qu’il a tenus au sujet de son adversaire lors d’une intervention nocturne sur Twitter où il avait notamment mis en doute la légitimité de Bute, qu’il disait « fini ».
« Je n’ai jamais douté de la blessure de Lucian Bute, je croyais vraiment qu'il était blessé, a expliqué un Jean Pascal à vif, visiblement irrité de voir ses paroles constamment mal interprétées par les médias. Ce que je disais, c’est que la raison principale du report du combat n’était pas sa main compte tenu du fait que sa main était déjà blessée depuis quelques années. Il faut arrêter de déformer mes mots. »
Depuis, le Lavallois (28-2-1, 17 K.-O.) a eu l’occasion de s’exprimer ailleurs que sur les réseaux sociaux, sur un ring où il a obtenu une victoire franche contre George Blades en sous-carte du combat de championnat du monde qu'a remporté Adonis Stevenson face à Tavoris Cloud le 28 septembre dernier. Il avait vu là l’opportunité d’un combat préparatoire avant le mégachoc entre les deux Québécois, une « séance de préparation » qui s’est arrêtée à 2:54 du cinquième round par un K.-O. technique. Mais il ne veut certainement pas s’arrêter là.


S30 en prol. : Bute-Pascal, ça promet!
 « Nous connaissons le blueprint (la recette) pour bien performer. On est déjà allé à Las Vegas et ça s'est bien passé, c'est pour ça qu'on va répéter l'expérience. On va aller à Las Vegas dans quelques semaines, et j'aurai toujours Roy Jones et mes entraîneurs à mes côtés. »
Le volubile pugiliste a aussi répliqué au président d'InterBox Jean Bédard, qui anticipe que la foule montréalaise se rangera principalement du côté de Bute.
« Même si la foule était de son côté à 100 %, ça ne me dérange pas. L’adversité, je l’ai connue à plusieurs reprises. »
Bute, lui, ne sait pas encore où il poursuivra son camp, mais il sait reconnaître que le défi sera grand.
« Ça fait longtemps qu’on attend. À cause de ma blessure, je n’étais pas capable de frapper, je n’étais pas capable de grimper sur le ring avec une seule main. Mais depuis, j’ai pris part à un pré-camp en Europe pendant trois semaines, dans les Pyrénées. C'était un bon entraînement physique. Je suis content d’avoir la chance de monter sur le ring le 18 janvier.


« Je vais tout donner lors de ce combat »
« J’ai beaucoup de respect pour Jean. Il a beaucoup parlé, il parle encore beaucoup, mais je n'ai aucun problème avec ça. Je m'occupe de mes affaires. Je suis toujours au gym, et pendant qu’il parle sur les réseaux sociaux, moi je m’entraîne. Le 18, je vais livrer la marchandise. Je vais faire plaisir à la majorité des Québécois. »
Bute (31-1-0, 24 K.-O.)s’était blessé au poignet gauche à l'entraînement au début du mois de mai et avait dû subir rapidement une opération en Floride, ce qui avait forcé l’annulation du combat d'abord prévu le 25. Jean Bédard a d’ailleurs admis que de la décision de subir cette opération a donné lieu à l’un des moments les plus difficiles de la carrière de son protégé.
Le Roumain d’origine ne s’est pas battu depuis le 3 novembre 2012, à son retour d’une défaite contre Carl Froch. Il l’avait alors emporté par décision unanime des juges face à Denis Grachev.
Bute a retenu plusieurs leçons de ses dernières sorties.
« Le combat avec Froch et Grachev, toutes les mauvaises performances que j’ai connues, ça m’a rendu plus fort. J’ai vécu de mauvais moments, mais maintenant je suis plus fort et plus confiant. Je suis conscient de ce qui fait défaut dans mon jeu et je continue de m’améliorer. Je veux être à 100 %, c’est ce qui me donne le goût de frapper, ça me permet de n'avoir aucun doute. »

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