Belinda, la nouvelle pépite de la boxe Toulousaine

Boxing Toulouse Bagatelle.Un club populaire et de haut-niveau.

Aujourd’hui, la fille marche sur ses pas. Et ne semble pas gagnée par le stress...

Belinda a découvert la boxe anglaise , comme ça...Un peu par hasard, même si son père a été un «tireur» de qualité en son temps.

Tant pis pour Julien Clerc ! Bélinda n’a pas les yeux bleus. Du moins, la licenciée du Boxing Toulouse Bagatelle a d’autres atouts au bout des poings.

Boxeuse par accident, le sourire de Belinda ne doit pas dissuler un vrai talent./Photo DDM, Didier Pouydebat

Fille de Nunka Limuka, ancien boxeur pro, d’ascendance maroco-congolaise,
entraîneur du BTB, n’est pas à l’origine de son éclosion. En fille déterminée, si elle a du mal à dire quand cela l’a branché, «je me promenais avec ma mère, comme ça...J’ai dit je vais essayer la boxe. les coups, oui, ça fait drôle au début.» dit-elle. Naturellement. Belinda (15 ans), lycéenne à Emilie- de-Rodat, où elle va entrer en 1e ES, ne semble être ni surprise ni désarçonnée par sa nouvelle vie. Couvée, il est vrai, par Medhi Oumiha et Adama Diarra, sous l’œil de Philippe Girard et d’Éric Pénot. C’est dire si la jeune Toulousaine est bien encadrée...Mais au prix aussi de trois entraînements hebdomadaires au club de Bagatelle.

Avec son mètre soixante dix-neuf sous la toise, chez les -63 kg, elle a fait une entrée étonnante dans la boxe anglaise, tant au plan national qu’européen. En attendant d’autres consécrations, pense-t-on du côté de la rue Vestrepain.

1r club féminin français

Outre le titre tricolore, la jeune sociétaire du BTB, a aussi remporté la Ceinture Adidas, fin décembre 2012 et le titre de championne de l’Union européenne, qui s’est déroulé en Hongrie, début juillet.

Rayon objectifs : les responsables du BTP espèrent que leur protégée sera aussi retenue pour les prochains Mondiaux de septembre, dont ni la date ni le lieu ont encore été publiés !

Par ailleurs, elle illustre bien la mixité qui règne au sein du BTB. Où sur 130 adhérents, plus de 25 % sont des filles, ce qui en fait le premier club français féminin. Ce qui est assez exceptionnel, avouons-le, pour un club de boxe. Appliquées, volontaires, assidues, disciplinées les femmes compensent un manque de puissance par d’autres qualités et ce ne sont pas elles qui sont gênées quand elles boxent avec les hommes. La boxe féminine gagne aussi en crédibilité depuis l’ intégration l’an dernier aux Jeux Olympiques.

Source: La Dépèche